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onu - Page 4

  • L'affaire syrienne aura été un "SUEZ Bis"

    L'affaire de Suez date de 1956. A l'époque, France, Grande-Bretagne et Israël avaient lancé leur expédition sur l'Egypte pour contrer Nasser. Ils ont réellement occupé le terrain, bombardé.affaire de suez,usa,france israel,egypte,syrie

     Jusqu'à ce que "plus fort  " que la France, et le Royaume -Uni, ces anciennes puissances coloniales  (+Israël ) ne leur tape sur les doigts pour leur dire de cesser cette expédition punitive.

    "Plus fort" se nommait alors Union Soviétique et USA. Les deux pôles de l'équilibre mondial de l'époque.

    Les deux puissances moyennes qui voulaient jouer dans la cour des grands  se sont retirées. Le Canal a été nationalisé et chacun renvoyé à son ....niveau stratégique.

    En  septembre 2013 la crise syrienne est similaire mais avec d'autres acteurs et l'attaque +occupation réelle en moins.

    RUSSIE ET ONU PLUS FORT QUE USA ET FRANCE

    Dans le rôle de la France de 1956... la France de François Hollande  de 2013 qui remet le couvert mais dans un inquiétant état  de vassalité vis à vis de l'Amérique, au point de décider en fonction de  la décision du Congrès US et non de son propre parlement !

    Dans le rôle d'Israël de 1956 ...personne a priori. Ce pays est officiellement en retrait de tout ce qui se passe au proche-orient actuellement. Mais en façade seulement car  hyper présent en off. L'Eat hébreu a procède à des tirs de missiles réels au plus fort de la crise la semaine dernière.

    Dans le rôle de l'Angleterre de 1956.... les USA! Barack Obama entend mener une expédition punitive par bombardements aériens sans but martial annoncé sinon de "punir".

    "Punir" ! Bizarre. Cette notion étant plutôt liée au monde de l'éducation ( on punit un enfant!) qu'au langage structuré de la géo-politique internationale.

    Le tout sans aucun mandat de l'ONU. Pire,  en disant "agir parce que l'ONU n'agissait pas." Initiative solitaire.Décriée.

    Le Président US  allait vers une cuisante défaite devant son Congrès , le Sénat. Et devant le monde. Ridiculiser son pays. Il a donc immédiatement  saisi l'option diplomatique mise en place par la Russie de Poutine : le démantèlement de l'arsenal chimique syrien.

    Ceci marque clairement  l' échec de l'épopée solitaire américano- française, de cette tactique de vouloir " punir Bachar El Assad un peu mais pas trop pour laisser tout de même le système en place face au chaos annoncé."

    En réalité ils avaient l'intention de tester les systèmes de défense anti-aériens syriens voire russo-syriens... C'était d'ailleurs la raison du tir "pour entraînement" d'Israël en Méditerranée, immédiatement détecté par les Russes. Ils n'ont pas pu.

    UN SUEZ BIS POUR CONCLUSION DE CETTE DIPLOMATIE GUERRIERE

    Le scénario était bien monté par la diplomatie offensive de  Obama+ Kerry, Hollande+  Fabius le faucon français.

    Sauf qu'ils avaient oublié un détail. L'immense réprobation mondiale de taper sans but, sans solution pour 'après" avec le risque de commettre un Irak bis.

    Les opinions publiques étaient fortement négatives,  le vote anti-conflit au parlement britannique fut magistral.

    L'idée russe  de sortie de crise vient donc à propos pour sauver le soldat Obama d'une gifle magistrale du vote négatif au Sénat et au Congrès qui aurait encore plus entaché l'image de l'Amérique ! Il se tire à "moindre mal" d'une idée mal conçue au départ.

    Mais la conclusion de tout ceci est majeure: la "CRISE DE SUEZ SYRIENNE " aura validé Vladimire Poutine dans le rôle d'une diplomatie du réel.

    LA LIGNE FAUCON BAT DE L'AILE !

    USA et France auront été confronté à plus "grands"  qu'eux, sur ce dossier en tous cas : le tandem Russie +...ONU et très certainement de la Chine sur la même ligne que la Russie.

    Plus bloquant en tous cas, comme dans l'affaire du canal.

    Il semble que la légalité des décisions  internationales ait prévalu. L'unilatéralisme  a vécu.

    La puissante Amérique n'a pas frappé comme un  "lonesome Etat cow-boy".

    L'option diplomatie a prévalu.

    Ce retour vers un réalisme pragmatique de la part de la nation état-unienne et une bonne nouvelle pour la crédibilité de l'Organisation des Nations Unies.

                                          Sylvie Neidinger

     

    Nota Le 2 septembre 2013, j'avais fait le pari sur ce blog Neidinger d'une issue à la Suez. "Je prends personnellement le pari que cette expédition est une affaire expédition Suez bis.(non pas GB plus France ) mais USA et France face à une réprobation internationale"

    CQFD !

    http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2013/09/02/vers-la-fin-des-pleins-pouvoirs-carrement-anti-democratiques.html

     

     

                                      RUBRIQUE PROCHE-ORIENT SERIE SURYA

  • Vers la fin des pleins pouvoirs présidentiels carrément anti-démocratiques ?

    Enfin la classe politique française sort de sa torpeur sur ce sujet: la faculté  totalement antidémocratique du Président de la république d'engager un conflit quand bon lui semble et sans en rendre compte à personne ! La Constitution le lui permet effectivement.

     La perfide albion cette vieille cousine, vient de donner une leçon magistrale au monde -et au passage aux français-en votant le refus de l'engagement en Syrie, épopée de cow-boy en dehors de toute voie légale.

    François Hollande lance de la manière la pire qui soit deux conflits en moins de 9 mois!

    Avec des relents de néo-colonialisme. Les deux nations en question sont d'anciens pays colonisés par la France: Mali et Syrie. Le tout sans l'aval de l'ONU.

    NAPOLEON PAS MORT

    Effectivement, il peut  venir l'envie, à ce Président, à l'heure du petit déjeuner, d'attaquer un pays. Et alors, rien dans le système politique hexagonale ne peut s'opposer à ce caprice !!!!

    L'article 35 de la Constitution  prévoit que "le gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au plus tard trois jours après le début de l'intervention", un simple débat qui "n'est suivi d'aucun vote".

    Ne récrivons pas ce qui a été bien expliqué :

    Syrie: de gauche à droite, ils demandent un vote au parlement français

    Des réactions à droite lues dans les Dernières Nouvelles d'Alsace :
    Pour le député UMP Jacques Myard, qui fustige « l’amateurisme » et « l’aventurisme » de François Hollande, « il n’y a qu’une issue : demander au Parlement de rejeter par un vote toute intervention militaire. La démocratie reste la meilleure solution ! »

    « La « politique de la canonnière de François Hollande est aventureuse », renchérit Philippe Meunier, député UMP du Rhône. Christophe Guilloteau, également élu dans le département, ajoute : « Si on met le doigt dans l’engrenage, jusqu’où cela va aller ? »

    Mais aussi à gauche:

     Mélanchon veut un vote et dénonce l'atlantisme de la France

    Excellente synthèse dans Le Parisien Qui décide des interventions militaires française mode d'emploi  Extrait :
    "En , où le chef de l'Etat est aussi le «chef des armées» (article 15 de la Constitution) et le seul «garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités» (article 5), et où le Premier ministre est «responsable de la Défense nationale» (article 21), c'est l'exécutif qui décide en matière d'intervention militaire et les législateurs n'ont par définition pas vraiment leur mot à dire... sauf en cas d'urgence.

    Lorsque le pays fait face à une menace «grave et immédiate» (ce qui n'est pas le cas dans le cadre de la crise en Syrie), le président a en effet le droit de s'octroyer des «pouvoirs exceptionnels» et de prendre toutes les «mesures exigées par ces circonstances», à condition seulement d'avoir consulté au préalable le Premier ministre, les Présidents des assemblées et le Conseil constitutionnel (article 16). Au bout de trente jours de pouvoirs exceptionnels, les parlementaires ont le droit de saisir le Conseil constitutionnel pour décider de prolonger ces pouvoirs d'un mois supplémentaire, ou de les suspendre. Mais ce genre de situation d'urgence ne s'est pas présenté depuis... 1961, après le putsch d'Alger visant à renverser le général de Gaulle."

    Lorsque la France veut frontalement déclarer la guerre à un Etat ennemi, là aussi, le Parlement doit être consulté. «La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement», stipule l'article 35 de la Constitution. Mais là encore, cette situation ne s'est pas présentée depuis... 1940.

    Pour toute autre forme d'intervention militaire, c'est à dire hors cas d'urgence et hors déclaration de guerre à un Etat, les représentants du peuple français sont simplement tenus informés de l'évolution des événements. Les entrées en guerre au XXIème siècle se faisant principalement au sein de coalitions internationales sous mandat de l'ONU ou de l'OTAN, le chef de l'Etat prend sa décision en amont, en vertu de chartes internationales, de résolutions du Conseil de sécurité onusien, et de discussions avec ses alliés. Le président n'est même pas obligé de consulter le Parlement avant d'envoyer ses troupes "

    LA DOCTRINE CHIRAC PRO- LEGALITE NON RESPECTEE PAR HOLLANDE

    Etonnant : ces pleins pouvoirs du numéro 1 sont  habituellement le fait de régimes dictatoriaux  ! De plus l'expédition punitive de François hollande  vient rompre la DOCTRINE CHIRAC DE 2003.

    A noter l'argument de l'ancien Président de l'Assemblée Nationale: selon Bernard Accoyer (UMP), «si François Hollande choisit de rompre avec la doctrine Chirac de 2003 sur l'Irak, c'est-à-dire que les forces françaises ne peuvent être engagées à l'extérieur que dans le cadre d'une opération de l'ONU, alors il doit y avoir un vote parlementaire à l'issue du débat annoncé». Selon l'ancien président de l'Assemblée nationale, ce vote peut désormais se faire grâce à l'article 50-1 de la Constitution introduit par la réforme constitutionnelle de 2008, qui prévoit que le gouvernement peut accepter un vote à l'issue d'un débat, vote qui n'engage pas sa responsabilité."

    Le responsable du PS répond de la pire des façons en traitant de munichois *ceux qui veulent une clarté dans un engagement du pays hors de la  légalité internationale.

    Et les Ministres M Touraine, Sapin etc..de venir ramer devant les médias pour justifier l'injustifiable mais légale position de guerroyer.

    Il serait peut-être temps de modifier la Constitution française pour la rendre démocratique, non?

                                                                                   Sylvie Neidinger


    Extrait de mon commentaire posté le 2 septembre "Au XXIème siècle un homme ne peut décider seul d'une telle politique ( du pire en plus)
    Je prends personnellement le pari que cette expédition est une affaire expédition Suez bis.(non pas GB plus France ) mais USA et France face à une réprobation internationale ...."Sylvie Neidinger

    *Parler d'esprit munichois est scandaleux (Borloo)

    François Hollande seul et piégé

  • WECF à la Une lors de l’inauguration de la Cité de la Solidarité Internationale

     Women in Europe for a Common Future (ONU) fut  sans le vouloir la vedette en ce jour wecf france,onu,cité de la solidarité internationale,ong,charles beerd’inauguration des nouveaux locaux de la Cité de la Solidarité Internationale sis à Annemasse au 13, avenue Zola (rappel : 16/04/13)

     Les femmes étant pragmatiques et concrètes, le  gâteau n'a pas été oublié,  illuminé de ses cinq bougies !

     Raout pas si ordinaire... vue la nature extrêmement institutionnelle des personnalités politiques qui se sont déplacées : Charles Beer, Président du Conseil d’Etat de Genève, Sally Fegan-Wyles (Unitar, Nations Unies) l’Ambassadeur français à l’ONU Génève, Nicolas Niemtchinow, Sylvie Gillet de Thorey du Conseil Régional Rhône-Alpes,  G.F.Leclerc, Préfet de Haute-Savoie, Georges Deléaval et  Christian Dupessey, d’Annemasse Agglo entre autres.

    wecf france,onu,cité de la solidarité internationale,ong,charles beer WECF France  par sa présidente Anne Barre était en fait la véritable  puissance invitante.

    Normal: elle fut pionnière en s'installant côté France,en 2008. C'est à dire côté législation  européenne. Ensuite rejointe par d’autres ONG.

     LA VOIX DES FEMMES POUR UNE TRANSITION ECOLOGIQUE

     Appel : WECF, ce  réseau de 150 organisations féminines environnementales est toujours en recrutement de bénévoles !

    Ses Pôles d’action : eau+assainissement, énergie+climat, agriculture+biodiversité, santé+environnement, droits+genre.

     Femmes et hommes politiques de premier plan ont donc tenu à inaugurer la Cité de la Solidarité Internationale, signe de l'importance des enjeux.wecf france,onu,annemasse,grand genevecité de la solidarité internationale,ong,charles beer

    Et l’air ce jour là, à Annemasse, à quelques mètres de l’arrivée du futur CEVA ( 20 mn de Cornavin prévus en 2014) respirait le Grand Genève, cet indéfinissable consensus franco-suisse qui regarde l'avenir dans le même sens.

     Ce nouvel "esprit de Genève" qui intègre  les données cantonales, municipales  régionales, internationales.

    La dualité franco-suisse promeut les ONG genevoises dans le monde désormais   sous deux versants : le côté suisse et le  français.

    (L'atmosphère  ne sentait pas les miasmes du célèbre "Robert le frontalier" !)

     Les responsables présents ont évoqué à la tribune, chacun à son tour, la place grandissante que les ONG civiles vont prendre à l’avenir dans la gouvernance mondiale.

     Ils appellent de leurs vœux la plus grande intégration entre la place internationale de Genève et son arrière base hexagonale aux portes de la ville.

     Le discours de Charles Beer évoquait la bonne « articulation » entre les territoires. Il usitait du  terme de « trait d’union » . Union de deux diplomaties, au sens où l’union fait la force, 1+1=3.

     wecf france,onu,annemasse,grand genevecité de la solidarité internationale,ong,charles beerPour revenir aux actions de WECF, rappelons que le 25 avril dernier était célébré « Equal Pay Day »

    OUI. Encore  en 2013, les femmes gagnent moins que les hommes à travail égal. Un pourcentage allant quelquefois au-delà d’I/3.

    Du travail en perspective pour changer les mentalités.

    Courage, Anne et son équipe évidemment ...masculino –féminine !

                                                   Sylvie Neidinger