Chaque être humain est identique à son voisin au sens d'avoir le même nombre d'ancêtres qui se calcule en puissance de 2. Au final: des milliers d'individus transmetteur de vie.
Pourtant chacun n'a pas forcément l'opportunité de "remonter les branches".
Certains peuples tels les Aborigènes entretiennent la mémoire d'ancêtres originels mythiques et listent soigneusement les supposés descendants. Ce qui donne souvent des séquences ethnologiques de litanies orales.
Par delà la tradition orale entretenue, les archives écrites permettent de conserver les données ad vitam eternam.
Là encore, que de différences entre les pays dont l'archivage papier n'est pas le point fort -à commencer par les conditions de conservation hygrométriques- et les contrées qui ont pu conserver que ce les copistes (souvent des religieux au départ) inscrivirent soigneusement.
REVOLUTION DEMOCRATIQUE
Globalement en Europe et sous réserve de destructions accidentelles, de guerre surtout (comme à Saint-Lô ou les Archives de la Manche par les bombardements américains, en Belgique par les soldats allemands entre autres et nombreux exemples) l'accès au passé est possible pour tout un chacun.
Cette révélation du passé est profondément démocratique.
Auparavant, la noblesse elle seule pouvait facilement remonter les siècles! ( ce jusqu'au Xème siècle parfois).
Par la révolution généalogique, chacun peut désormais s'y intéresser, sous réserve des vies individuelles parfois compliquées.
En effet, les descendants d'enfants trouvés, enfants de pères et/ou mères inconnus ne peuvent reconstituer toutes les branches le plus souvent.
Le temps - pas si lointain- des consultations fastidieuses des microfilms dans les mairies est révolu.Par la révolution numérique les archives sont aujourd'hui accessibles gratuitement en ligne.
Depuis le domicile.
D'autant que le plus souvent, le travail est fait. Il suffit sur les sites spécialisés type Geneanet de se connecter aux "cousins" génétiques qui ont DEJA reconstitué les branches.
Merci à eux. Merci aux contributeurs.
Sylvie Neidinger
(photo Neidinger)