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Art-Danse

  • ADIOS L'artiste photographe franco-suisse René Robert meurt assassiné par l'indifférence parisienne

     René Robert, célébrissime photographe du flamenco est décédé mercredi 19 dans la rue parisienne. Aucun secours. Personne ne s'inquiète de la présence de cet homme de 84 ans sur un trottoir. Il a chuté hier soir générant un traumatisme crânien, avec du sang qui coule.  Neuf heures d'agonie.décès  rené#robert #photographe,flamenco,#scandale

    PERSONNE ne s'inquiète du sort d'une personne âgée allongée au sol. Sinon un SDF au petit matin.

    L'artiste né le 4 mars 1936 à Fribourg   passe la nuit sans secours et dans le froid qui l'a achevé. Il décède. #ParisVilleSauvage #scandale

    Conseil induit: évitez PARIS car en cas de malaise... vous mourez sur place!

    Adios.

    Michel Mompontet, son ami journaliste qui a dévoilé ce "fait divers"  avec tristesse parle d'un assassinat. Assassiné par l'indiférence des "passants" parisiens

                                                         Sylvie Neidinger

     

    https://www.bfmtv.com/societe/paris-apres-une-chute-dans-la-rue-le-photographe-rene-robert-meurt-de-froid-dans-l-indifference-des-passants_AN-202201250271.html

    https://www.midilibre.fr/2022/01/25/le-photographe-rene-robert-est-mort-en-pleine-rue-a-paris-dans-lindifference-des-passants-apres-avoir-fait-une-chute-10067874.php

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                                                             https://www.deflamenco.com/revista/noticias/adios-al-fotografo-flamenco-rene-robert.html

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  • Comment Fred Astair danse au plafond

     

    L'épisode est un morceau d'anthologie, tiré du film Mariage Royal de 1951.

    Fred Astair, autrichien d'origine, danseur magique, savait toujours où se trouvaient les caméras.

    Ici, il en joue carrément...Pour imiter la légèreté absolue de l'apesanteur et l'irréalité de sa prestation.

    Un document vidéo ( plus de 3 minutes et cela commence à 39 ') dévoile le trucage de  la scène qui tourne.

    Un procédé si simple mais hyper complexe à mettre en oeuvre.

    Marrant !

                                                                                                   SN

     

    astair.GIF

     

  • Les Pieds dans la colophane

     La  colophane, résine issue du pin est enduite par le danseur classique sous forme de poudre sur ses chaussons pour faciliter l’accroche au sol.les pieds dans le colophane,matthieu barrucand,mugette !berment,compagnie choryphée,editeur chryspée

     Détail pratique d’un univers artistique: celui du pas glissé qui veut retenir quelque peu son temps de pose entre deux envolées.

    Deux compères ont uni leurs quatre mains pour produire ce regard  introspectif sur la danse: Muguette Berment la journaliste et Matthieu Barrucand, le  danseur, chorégraphe, interprète,directeur artistique de la compagnie Choryphée.

    Ils se la dansent plutôt...  tango. Droit dans les yeux en face à face dialogué.

    L’une n’est pas vraiment  la plume de l’autre ! Les deux, si différents, produisent ensemble  un ouvrage original, polyforme, autour d’une passion commune.

    De tous styles: des pages complètes  à  la première personne du singulier (10 fois  « je » en page 19) au « nous » employé dès que le travail d’équipe est évoqué.

    Le chorégraphe  dit faire oeuvre d’artisan "face à" l’artiste danseur et au final, au public.

    Un passionné : « Que fait-on du temps imparti entre notre naissance et notre mort ? Consacrer entièrement sa vie à la danse en risquant de sombrer dans l’emprisonnement de la passion de soi à travers l’autosatisfaction dans le travail du corps ? »(p27)

    Il évoque ses premiers contacts, enfant, avec la lumière de la "vraie"scène, publique. Il est très jeune. Puis ses processus de création adultes. Ses rencontres avec Maurice Béjart et Sylvie Guillem etc.

    En 2003, il fut invité en Suisse par  Floriane Vergères à chorégraphier pour le ''Jeune Ballet du Léman''. "Dans ses productions, il intègre parfois les élèves de la région, leur permettant ainsi de côtoyer des professionnels et de susciter des vocations."est-il écrit sur le site web.

    Des passages sont traités en dialogues entre la journaliste et le chorégraphe.

    IL SE MOQUE DES "CONTENTS-POUR-RIEN"

    Plusieurs pages relèvent son point de vue sur les évolutions danse classique/contemporain. Il donne son mot sur  les divers grands chorégraphes du siècle :

    « Il y a 60 ans quand la danse était exclusivement hiérarchisée (coryphée, sujet, danseur étoile) les solistes pouvaient facilement  parader autour de leur belle personne. Les chorégraphe de l’après-guerre puis Maguy Martin, Maryse Delente  jusqu’aux chorégraphes actuels se penchent sur l’être humain. Balayant la performance technique pour la technique au profit du sensuel. Nous avons vite fait le tour du lever de jambe derrière l’oreille… » p 31.

     les pieds dans le colophane,matthieu barrucand,mugette !berment,compagnie choryphée,editeur chryspéeIl se moque des faux nez avec humour : « que c’est long une heure trente de spectacle quand les idées manquent alors ces faux chorégraphes  n’hésitent pas à demander  leurs interprètes de gigoter dans une baignoire, de ramper sous le tapis, de hurler dans un haut-parleur, de balancer des serpillières trempées éclaboussant le public » Et le problème du multi-média utilisé à outrance...

    Par respect pour la danse contemporaine, la vraie, il nomme ces inconsistants- suffisants les « contents-pour-rien » 

     Le livre "co-produit" est principalement une tranche de vie particulière, sincère  autour du chausson colophané.

     Elève de Rudy Bryans à Montpellier, qui reste  définitivement  son maître à danser et à penser Matthieu  Barrucand pose en exergue la magnifique assertion qui clôture cette note « ce n’est pas le chemin qui est difficile mais le difficile qui est le chemin »

                                                                                  Sylvie Neidinger

     

    Les Pieds dans le colophane. Isbn 978-2-919737-01-7 Editions Chrysopée. F-73000 Chambéry.