Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Pays-Grèce.

  • PERAMA en partage à Genève chez Barbara Polla, Analix Forever

    Pleins feux dès le14 juillet au bout du lac pour un vernissage  chez Barbara Polla qui inaugure 100 ans FOREVER, soit  l'expo SHARING PERAMA. Genève en parallèle à l'expo de  Venise!

    PERAMA? "ναι" : on parle bien de la banlieue d'Athènes qui dès 1922 voit s'installer les migrants réfugiés d'Asie Mineure à la chute de l'Empire Ottoman. Cette année est centenaire de cette ville de logistique où les grues s'agitent  incessamment autour des conteneurs et  des chantiers navals repris par la Chine. #perama,#grèce,analix forever,barbara #polla

    Par extraordinaire la suissesse,  sympathique Commissaire de l'exposition,  partage intimement ce morceau d'histoire Hellène. Elle y vécut dans son enfance avec ses parents et son frère. Perama lui est  un lieu matriciel.

    Elle y  avait alors  rencontré Georgios Dimitriadis, ce prêtre orthodoxe distributeur d'aide et d'espoir aux déracinés de leurs terres ancestrales (Il reste relativement peu connu à l'extérieur).

    Un contact altruiste  non seulement inoubliable pour elle mais fondateur de son esprit humaniste.

    AMI, sa mère artiste, dessinait alors le Port dans ses oeuvres picturales.

    Quand, en 1967, Georgios Dimitriadis fut emprisonné par la junte militaire, la notion de liberté/ emprisonnement, d'injustice sociale n'a cessé de hanter l'esprit de la genevoise au point de le formater définitivement dans ses questionnements.

    En 2017, elle fonde l'association suisse Sharing Perama pour lancer des ponts avec le  passé et le présent si dynamique. Avec SON passé en fait! L'autre pilier grec du pont est posé à Perama en 2019 avec l'association grecque MOIRAZOMASTE TO PERAMA en réponse. 

    Cela se traduit chez Barbara par un mécanisme artistique! L'artiste écossais  Robert Montgomery s'implique avec son poème lumineux, le grec  Marios Fournaris et ses photos. Chistos Panagos, réalisateur et Charalambos Margaritis avec le "making of "du bien nommé DREAMING PERAMA.

    SHARING PERAMA, à voir à Venise, également jusqu'au 27 novembre 2022, à l'ECC, European Cultural Center autour du projet "personnal structures".

    Le rêve nostalgique de Barbara, l'inclassable incasable a muté en action artistique concrète et partagée.

    Aujourd'hui 17 juillet 2022 de 14 à 18h,  pour le vernissage : visite de l'expo,   lectures par Barbara Polla et un "pot" festif.

                                                                        Sylvie Neidinger

    Analix Forever

    rue du Gothard,10 Chênebourg, 1225

    perama,grèce,analix forever,barbara #polla

    perama,grèce,analix forever,barbara #polla

    #perama,#grèce,analix forever,barbara #polla

  • Le chaînon manquant des pré-humains retrouvé en Europe: Grèce, Crète, Bulgarie, Allemagne...

    Au détour d'une émission culturelle banale, une info majeure: les plus anciens bipèdes  pré-humains découverts à ce jour seraient... européens. 

    Les missions scientifiques mettent actuellement au jour des restes plus anciens encore que Toumaï (Afrique): les Balkans, Grèce, Bulgarie, Allemagne.université de #tübingen,#bulgarie,#toumaï,#allemagne,#bipède,maelaine böhme,grands #singes,#molaire

    L'enquête scientifique allemande part d'une mandibule fossile exhumée à Athènes en 1949 par Bruno von Freyberg. Confirmation par la découverte d'une molaire de grand singe en 2009 en Bulgarie datée de 7 millions d'années, période de la divergence animal/humain. Des traces de pas en Crète (2002) vieux de 6 millions d'années  à Trachilos.

    La suite de l'enquête historique sur els origines de la bipédie mène dans le sud de l'Allemagne en Bavière. Madelaine Böhme de l'Université de Tübingen lance un coup de tonnerre dans la recherche historique qui considère jusque là que la divergence s'était produite en Afrique (avec Toumaï) plutôt qu'en Europe.

    "En Crète, un paléontologue a mis au jour en 2002 des empreintes de pas fossilisées caractéristiques d’une marche bipède, datant d’il y a environ six millions d’années, soit trois millions d’années de plus que tous les fossiles africains exhumés à ce jour… En 2011, Madelaine Böhme et son équipe ont nourri cette hypothèse, avec la découverte de fossiles d’animaux, provenant du sud de l’Allemagne, qui ont permis d’identifier une nouvelle espèce de grands singes, les Danuvius guggenmosi. Hybrides, ils annoncent la bipédie de l’homme, tout en se rattachant au mode de vie des grands singes quadrupèdes qui vivaient dans les arbres : le fameux chaînon manquant ? Autant d’éléments qui mettent à mal le scénario présumé de nos origines… Étayé par les recherches les plus récentes, ce documentaire retrace l’épopée aux multiples rebondissements de l’humanité, laquelle n’a pas fini de révéler ses secrets. Documentaire de Florian Breier et Rüdiger Braun (Allemagne, 2019, 52mn)"

    Dans le fond, il ne s'agit pas ici de concurrence Europe/Afrique mal placée, mais bien d'info scientifique. Après tout, la Méditerranée  est à la croisée de trois continents  au nord de l'Afrique, au sud du...sud européen  des Balkans, du sud allemand. 

    Danuvius guggenmosi est une espèce éteinte d'hominidés découverte en 2015, qui vivait au Miocène en Allemagne, il y a 11,62 millions d'années. Selon les découvreurs, elle se tenait debout et marchait sur la plante des pieds. La seule espèce d'hominidés plus ou moins bipède auparavant connue, et qui soit antérieure à l'émergence des Hominina il y a 7 millions d'années en Afrique, était l'Oréopithèque, découvert au 19ème  siècle en Italie.

    La perspective scientifique autour d'un petit ossement est  ici ...renversante.

                                                                    Sylvie Neidinger

     

    https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/a-la-recherche-du-premier-pre-humain-le-graecopitheque-en-bulgarie_3328931.html

    université de #tübingen,#bulgarie,#toumaï,#allemagne,#bipède,maelaine böhme,grands #singes,#molaire

  • Le non de l'Eurogroupe en réponse au non de Tsipras ? Nein, c'est nein

    Les membres de l'Eurogroupe se raidissent, ceux de l' Europe du nord, de l'est ceux proches de l'Allemagne évidemment  mais pas seulement. Egalement les pays qui ont pris eux les mesures d'austérité tel le Portugal, les plus fragiles que le comportement  grec exaspère dont la Lettonie: "la Grèce a voté sa sortie de l'euro"

    Ils se raidissent face à l'attitude de la Grèce et son actuel "circus politicus" version Syriza qui danse face au gouffre imminent.

    http://www.lefigaro.fr/international/2015/07/06/01003-20150706ARTFIG00359-l-europe-prete-a-dire-non-a-la-grece.php

    La Commission se raidit aussi.

    http://www.euractiv.fr/video/pour-la-commission-le-non-creuse-lecart-entre-la-grece-et-lue-316060

    Ce non grec tend les positions. D'ailleurs, on n'a toujours pas compris à quoi ils disent non ! Non  à l'accord qui était de toutes façons caduc le 30 juin?

    Dixit Alexis Tsipras il semble que ce non grec soit un oui à l'euro mais un non au remboursement: intenable.

    Le grexit est tranquillement évoqué par beaucoup.

    Exemple de Alain Juppé mais aussi de V Giscard d'Estaing au pouvoir lors de la création de l'euro et surtout de tous les  autres, dubitatifs et ne voulant aller plus loin dans les concessions.

    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/referendum-en-grece-merkel-sur-la-retenue-le-president-de-l-eurogroupe-ouvertement-irrite-489711.html

    La prise de position  du FMI sur l'effacement de la dette a été mal prise par les européens, vue comme une ingérence. Elle met en froid leur relation: FMI désavoué

    http://www.lepoint.fr/economie/grece-desavoue-le-fmi-se-fait-tout-petit-07-07-2015-1942916_28.php

    Angela Merkel rappelait hier à Paris que le choix en réponse, des membres de l'Eurogroupe est DEMOCRATIQUE lui aussi.

                                              NEIN, c'est NEIN

    Son camp est clairement en colère: Le Point 7/7/2015

    "Andreas Scheuer, secrétaire général de la CSU, l’aile bavaroise et très conservatrice de la CDU d’Angela Merkel, n’a pas mâché ses mots : « La Grèce a dit non. Et un non cela veut aussi dire pour nous un non à la négociation autour d’une nouvelle tranche d’aide à la Grèce ! » Peter Ramsauer, chef de la commission de l’économie au Bundestag et lui aussi membre de la CSU, a rappelé que le résultat du référendum de dimanche signifiait « un non à toute forme d’aide nouvelle »

    Deux jours après le référendum le non grec,  la volonté hellène de ne pas rembourser apparait bien comme la... victoire de l'échec de la méthode Tsipras.

    La réunion de l 'Eurogroupe de ce mardi va être cruciale pour observer le sens de l'évolution en direction du durcissement ou non.

                                                                            Sylvie Neidinger

    Réponse. Mercredi 8, l'Eurogroupe reste ferme et parle d'aide humanitaire en cas de grexit. A Tsipras mis au pied du mur !

    http://www.lesechos.fr/monde/europe/021194038840-les-europeens-mettent-tsipras-au-pied-du-mur-un-accord-ou-le-grexit-dimanche-1135552.php

     Jeudi 8 Tsipras accepte toutes les demandes CQFD 

  • Démocratie grecque, version M. Tsipras: un référendum pour ne pas payer la dette!

    Combien M. Alexis Tsipras se la  joue démocrate et joue du violon, de la flûte et du pipeau sur le thème, allant jusqu'à  s'auto-légitimer comme "hyper démocrate" sur le thème du remboursement de la dette et  donner des leçons aux autres.

    Problème. Il joue une partie de poker- menteur, cela a été dit. Démagogue, il lance l'idée d'un référendum, installé dans la précipitation (en 8 jours soit une campagne explicative impossible)  avec de sérieux doutes sur les conditions de réalisation, la fraude toujours possible autour du bourrage des urnes.

    Son recours au vote référendaire  était juste un jeu autour du vote de ses concitoyens, un moyen de pression valable le  29 juin mais plus le 30. Puis remis sur le tapis le 1er juillet.

    Une carte dans sa manche abattue puis retirée puis remise. La démocratie grecque, la vraie  est effectivement prise en otage par un tel comportement.

    L'ancien  commissaire européen Michel Barnier signale combien il est surréaliste pour le gouvernement grec de poser au peuple  une question oui/non, oxi/nai tout en indiquant ce que le gouvernement souhaite:  le non.....!?! Pas très démocratique comme approche....

    Les oukaz donnés aux autres Etats  sont donc parfaitement imbuvables.

                    DEMOCRATIE GRECQUE ANTIQUE ET ...L'ESCLAVAGE

    Au fait, concernant la démocratie grecque antique, on se  rappelle les basiques cours d'université qui signalaient que ce système politique fut  mis en place en Grèce, certes. Soit, une avancée considérable à l'époque, avec tous ces débats d'idées et de philosophes. Mais un démarrage encore bien imparfait. Car cette démocratie naissante n'était valable que pour ses citoyens. De facto, elle excluait les non-citoyens dont les femmes, les esclaves etc. Une démocratie antique valable juste pour une élite.

    Le mythe de cette mirifique démocratie en prend juste un petit coup à l'aune de la réalité historique. Avant, comme maintenant. Quand on examine les actes véritables et non plus les... discours.

                                                                               Sylvie Neidinger

     

    Résultats dimanche 5 juillet 2015: le non gagne. Et après ?

    Le non a gagné. Mais non à quoi ???Problème de démocratie et de question posée au référendum. Non à un accord qui de toutes façons était caduc le 30 juin ?
    Non à l'euro et à l'EU ?? Mais gag, M. Tsipras n'envisage pas de sortir du système. Au contraire il souhaite rester à l'intérieur pour mieux le démolir et M.Varoufakis de traiter les partenaires prêteurs de terroristes !!

    Pour les seuls français, la dette grecque coûte 1000 euros par individu ( plus de 2000 si on divise par les seuls contribuables). Qui peut accepter le non remboursement. Trop facile. D'autres pays ont fait les efforts requis, eux, tel le Portugal.
    Qu'a gagné hier la Grèce à ce vote ? L'incertitude la plus totale. C'est un échec complet   SN

     Suites. Lire:

    *grece-l-art-de-faire-payer-son-impuissance-par-les-autres-

    *L'église orthodoxe lâche Tsipras

    *L'imposture Tsipras ou le national populisme (slate)

    *Exaspération des voisins de la Grèce, Bulgarie, pays le plus pauvre de l'UE contre la Grèce :"Déjà, tout au début de la crise grecque, en 2010, l’éditorialiste d’un grand quotidien bulgare se déchaînait, assez populiste : "Je ne m’inquiète pas pour les Grecs : ils continueront à recevoir de l’argent de l’Union européenne, à jouer au backgammon et à boire de l’ouzo à longueur de journée alors que nous [les Bulgares], on ira cueillir leurs olives et leurs oranges pour une bouchée de pain".

    Cinq ans plus tard, ce 25 juin 2015 à Bruxelles, le premier ministre bulgare, Boïko Borissov, du parti GERB (centre-droit), est à peine plus diplomate :'"Arrêtons de perdre du temps sur la Grèce, cela fait des années que cela dure. Et tout ce que j’entends est qu’ils veulent plus d’argent mais qu’ils rechignent à faire des réformes. Qu’ils fassent leurs réformes ou qu’ils en assument les conséquences !"

  • Restitution des Frises du Parthénon? Et les momies?

    Les marbres d'Athènes symbolisent à eux seuls le problème de la non- restitution des objets archéologiques aux pays d'origine. Desquels ils furent extirpés.

    A eux seuls les symboles grecs sont emblématiques, car pris au sérieux par le pays d'origine qui les réclame au Royaume-Uni avec insistance.

     grèce,  #andrémalraux  #andrémalrauxpilleur  #grèce #acropole,#athènes,#britishmuseum,#frisesduparthénon,#melinamercouri,#muséedulouvre,#musées,#nouvellezélandetete maori,#restitutionsmuseales,#têtemaori,#toimoku  #momie  #blogsylvieneidinger  #museequaibranly  #venusCe, depuis les années 80 avec Mélina Mercouri. Sans succès.

    L'histoire des restitutions est bien compliquée.

    Comme par... non hasard,  les deux plus grands musées au monde actuellement  que  sont le British Museum et le Louvre,  sont justement ceux des deux puissances coloniales du XIXème siècle.

    Problème, l'histoire de la spoliation  de l'Acropole est fort ancienne :"En 1806, (!) l'Empire Ottoman offre au diplomate britannique Lord Elgin un ensemble comprenant 12 statues, 156 dalles de la frise du Parthénon, 15 métopes (la frise du temple d'Athéna Niké qui jouxte le Parthénon), et une cariatide servant de pilier en remerciement de son soutien contre les Français en Egypte ; au total la moitié des ornements du Panthéon. Lord Elgin les emporte en Angleterre avant de les céder au British Museum."

    Le XIXème siècle découvrait l'archéologie mais le mouvement culturel s'accompagnait d'une prise de possession physique.

    Les modalités initiales du dépouillement des sites archéologiques n'ont d'ailleurs pas été sans conséquences. A l'époque, c'est à la dynamite que l'on déposait quelquefois ! Ou à la scie.  Tel le sieur André Malraux, pilleur de site au Cambodge en 1923. Pris la main dans  le sac par les autorités de  Phnom Penh. Ce qui ne l'empêchera pas de devenir -grotesque- ministre...de la culture en charge de la protection du patrimoine! Toujours cette grande hypocrisie des politiciens. 

    La phase du transport fut également très dangereuse.  Certains temples mésopotamiens  millénaires ont vu, une fois les objets pris sur site avec destruction, une fois  chargés pour le transport, cette  précieuse cargaison coulée dans l'Euphrate suite aux attaques locales de tribus bédouines.

    Arrivés en Europe, les objets pouvaient également disparaître... dans les collections privées.

    Peut-on affirmer qu'une fois entrés dans ces musées européens, ils sont désormais mieux protégés ?

    La direction du British se fonde sur cet argument... peu diplomatique (car basé sur l'incapacité du pays d'origine à bien conserver !) pour ne rien rendre. D'autres arguments de faible portée sont évoqués telle  la supposée "universalité" de ce type d'oeuvre d'art qui donnerait droit de toute garder ad vitam eternam.

    Les grecs ne l'entendent pas ainsi et poursuivent le combat initié  par leur ministre de la culture.

    Lire la discussion : marbres d'Athènes: combats pour la restitution 

    Le retour au pays d'origine est à nouveau d'actualité puisque l'Acropole vient de voir s'achever des travaux de restauration 

                                                DEUX TYPES DE DROIT S'AFFRONTENT

    British Muséum peut arguer du fait que, en 1806, rien d'illégal, de strictement juridique  ne s'opposait au don par  les Ottomans à Lord Elgin. Les nations et leurs droits n'étant alors pas constitués.

    A contrario, dans le "droit historique des peuples" et leur symbolique nationale, les Grecs sont en totale légitimité de contester ce don fait  à leur insu et d'en exiger la rétrocession.

    Problème, en ouvrant cette boîte de pandore,  tous les musées vont se vider! Et alors pourquoi pas répondent les pays d'origine !

    L'Unesco va- semble-t-il- prendre des décisions dans le sens de la volonté historique des peuples en 2014. A défaut d'accords bilatéraux diplomatiques consensuels. A suivre, donc.

                                                NECESSAIRE EGALITE DE TRAITEMENT

    D'autant qu'une certaine logique  globale doit exister par comparaison. Notamment  avec les artefacts  entrés dans les musées suite aux spoliation nazies et  qui font l'objet de restitutions  aux propriétaires privés ou leurs descendants - si on réussit  à  les identifier.

    Pourquoi dès lors ce qui est accepté pour des biens dits "privés" ne le serait pas quand il s'agit d'oeuvres patrimoniales historiques d'un peuple, d'un pays, d'une nation ?

    restitution,musées,grèce,melina mercouri,frises du parthénon,acropole,athène,musée du louvre,british museum

     

    LE CAS A PART DES DEPOUILLES

    Il est un cas incontestable de retour obligatoire et automatique: celui de dépouilles humaines.

    La Nouvelle-Zélande est en train d'obtenir le rapatriement de ses têtes Maori partout dans le monde.

    Vingt têtes momifiées ont quitté la France.

    Cela s'est fait avec grande difficulté.

    Lire  article MAORI du Monde

    Il a fallu tout de même un vote du ....parlement français en 2010 pour rendre possible le retour  au "pays du long nuage blanc" (= la Nouvelle-Zélande, en maori)

    La Suisse, GB, Pays-Bas etc.  avaient  déjà rendu les têtes en leur possession. Preuve au final que tout est finalement politique!!

    La France avait auparavant en 2006 produit une loi spécifique pour rendre la  -pauvre-"Vénus hottentote" à l'Afrique du sud. Une loi spécifique car les biens publics des collections publiques étant a priori considérés comme inaliénables.

    Au passage , ces "Toi Moku" vont  perdre leur statut d'"objets de collection" pour devenir "objets sacrés". Ils passent du culturel au cultuel.

    Des cérémonies de prières sont même organisées au départ.(au Quai Branly par exemple) Ils sont accueillis au pays d'origine  en tant que tels dans  un lieu...religieux  dédié.

    Mais alors, quid  du sort des momies, ces autres reliquats humains ?  A suivre.

                                                                                       Sylvie Neidinger

    crédit photos/capture d'écran/le monde