Les membres de l'Eurogroupe se raidissent, ceux de l' Europe du nord, de l'est ceux proches de l'Allemagne évidemment mais pas seulement. Egalement les pays qui ont pris eux les mesures d'austérité tel le Portugal, les plus fragiles que le comportement grec exaspère dont la Lettonie: "la Grèce a voté sa sortie de l'euro"
Ils se raidissent face à l'attitude de la Grèce et son actuel "circus politicus" version Syriza qui danse face au gouffre imminent.
La Commission se raidit aussi.
http://www.euractiv.fr/video/pour-la-commission-le-non-creuse-lecart-entre-la-grece-et-lue-316060
Ce non grec tend les positions. D'ailleurs, on n'a toujours pas compris à quoi ils disent non ! Non à l'accord qui était de toutes façons caduc le 30 juin?
Dixit Alexis Tsipras il semble que ce non grec soit un oui à l'euro mais un non au remboursement: intenable.
Le grexit est tranquillement évoqué par beaucoup.
Exemple de Alain Juppé mais aussi de V Giscard d'Estaing au pouvoir lors de la création de l'euro et surtout de tous les autres, dubitatifs et ne voulant aller plus loin dans les concessions.
La prise de position du FMI sur l'effacement de la dette a été mal prise par les européens, vue comme une ingérence. Elle met en froid leur relation: FMI désavoué
http://www.lepoint.fr/economie/grece-desavoue-le-fmi-se-fait-tout-petit-07-07-2015-1942916_28.php
Angela Merkel rappelait hier à Paris que le choix en réponse, des membres de l'Eurogroupe est DEMOCRATIQUE lui aussi.
NEIN, c'est NEIN
Son camp est clairement en colère: Le Point 7/7/2015
"Andreas Scheuer, secrétaire général de la CSU, l’aile bavaroise et très conservatrice de la CDU d’Angela Merkel, n’a pas mâché ses mots : « La Grèce a dit non. Et un non cela veut aussi dire pour nous un non à la négociation autour d’une nouvelle tranche d’aide à la Grèce ! » Peter Ramsauer, chef de la commission de l’économie au Bundestag et lui aussi membre de la CSU, a rappelé que le résultat du référendum de dimanche signifiait « un non à toute forme d’aide nouvelle »
Deux jours après le référendum le non grec, la volonté hellène de ne pas rembourser apparait bien comme la... victoire de l'échec de la méthode Tsipras.
La réunion de l 'Eurogroupe de ce mardi va être cruciale pour observer le sens de l'évolution en direction du durcissement ou non.
Sylvie Neidinger
Réponse. Mercredi 8, l'Eurogroupe reste ferme et parle d'aide humanitaire en cas de grexit. A Tsipras mis au pied du mur !