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esclavage

  • Victor Schoelcher déboulonné

    Alors que la Préfecture de Martinique retire une affiche covid-19 pro-distanciation sociale qui fit scandale car pouvant être lue comme raciste cette semaine et  s'excuse, l'actualité s'échauffe autour de la thématique de ...l'esclavage..

    Deux statues de Victor Schoelcher se voient vandalisées, détruites le 22 mai dernier en mémoire du 22 mai 1848  date de la fin de l'esclavage en Martinique. Le décret d'abolition de l'esclavage étant lui signé à Paris le 27 avril, porté par le dit Victor Schoelcher. Profession: journaliste.

    Une ville de Martinique et un bibliothèque portent d'ailleurs son nom. Les militants qui revendiquent cette destruction veulent rebaptiser la ville du nom d'autres intervenants ayant lutté contre l'esclavage: Franz Fanon, Simeline Rangon etc..

    Certains, en Martinique  dénoncent la trop grande importance  accordée au journaliste au dépend d'autres acteurs, notamment "noirs" pour utiliser ce terme.

    Rappel : le normand Pierre Belain d'Esnanbuc part en expédition en 1625. Il prend possession des îles pour lui-même et pour la France  en chassant les Espagnols de la zone. Martinique le 15 septembre 1635, il aborda avec 100 hommes pourvus de tout ce qui était nécessaire pour former des habitations sur la côte occidentale de l’île, dans l’endroit nommé le Carbet, à 2 kilomètres environ de l’emplacement où s’éleva plus tard la ville de Saint-Pierre.

    Principe de la colonisation: la terre est supposée vierge mais la population autochtone ...indienne décimée. Une économie s'installe au profit de planteurs dits créoles  (béké terme à l'origine incertaine. Toutefois "blanc" se dit beke chez les Ibo) et d'une main d'oeuvre dite "noire" en esclavage.

    wiki"L'esclavage avait déjà été aboli en France, pendant la Révolution française le 16 pluviôse an II, puis rétabli par Napoléon Ier par la loi du 20 mai 1802. Victor Schœlcher, nommé par Lamartine président de la commission d'abolition de l'esclavage, est l'initiateur du décret du 27 avril 1848 abolissant définitivement l'esclavage en France."

    Lorsque cesse l'esclavage curieusement et comme pour Haïti, les anciens propriétaires d'êtres humains sont... indemnisés. Pas les victimes... Problème....

    Une situation que de jeunes activistes dénoncent avec virulence. 

    MAIS.  Le "mais" est important. Venir relire le XIXème siècle avec les yeux de 2020 c'est faire de histoiro-centrisme déplacé. D'ailleurs en Martinique combien sont descendants des anciens maîtres par ailleurs. Le sang commun des anciens maîtres et esclaves coule dans les veines!

    Autre chose: un  activiste, un indigéniste  de 2020 n'a RIEN à voir avec un esclave d'hier. Il vit dans une autre société et ne peut surjouer en endossant un habit qui n'est pas le sien. La lourde problématique de l'esclavage est commune à tous. 

    Pour revenir à Schoelcher, certains écrits de  George Sand amie de Schoelcher sont juste illisibles aujourd'hui, racistes. Datés. On ne peut en 2020 revenir faire le procès a posteriori

    Avec un regard de 2020, Schoelcher a effectivement tout faux :

    (wiki) "Le discours abolitionniste de Schœlcher évolue au cours de sa vie. En 1830, dans un article de la Revue de Paris, « Des Noirs »10, après avoir fait une description terrible de la situation des esclaves, et montré comment l'esclavage transforme ces hommes en brutes, il se prononce contre l'abolition immédiate, car pour lui, « les nègres, sortis des mains de leurs maîtres avec l'ignorance et tous les vices de l'esclavage, ne seraient bons à rien, ni pour la société ni pour eux-mêmes » ; « je ne vois pas plus que personne la nécessité d'infecter la société active (déjà assez mauvaise) de plusieurs millions de brutes décorés du titre de citoyens, qui ne seraient en définitive qu'une vaste pépinière de mendiants et de prolétaires » ; « la seule chose dont on doive s'occuper aujourd'hui, c'est d'en tarir la source, en mettant fin à la traite »"

    Pourtant Aimé Césaire, le chantre de la négritude, immense intellectuel auteur du "Discours sur le colonialisme" l'a valorisé !

    L'écrivain Patrick Chamoiseau ne s'y trompe pas " L'ennemi n'est pas Schoelcher mais le Schoelchérisme" affirme-t-il dans son tweet.

    Capture.JPG

    Où l'on apprend, au passage que la Martinique a toujours  un ...ennemi ! Une blessure mémorielle ouverte.

                                          COUP D'ECLAT ERRONE

    Le passé n'est pas digéré. Mémoire de l'esclavage encore vive.

    Pourtant l'historien et militant politique des années 60/70  Gilbert Pago désapprouve l'acte inutile  de démolir des statues,  baptisé "coup d'éclat erroné'. Il replace la perspective historique:"Les historiens-chercheurs de Martinique (parmi lesquel-le-s je me place) eurent cependant à mettre en lumière que la disparition du statut juridique d’esclave reste l’aboutissement de plusieurs éléments diversifiés ; éléments que nous ne devons pas opposer mais appréhender comme systémiques (c’est à dire complémentaires voire interdépendants).
    Sur les deux-cent vingt-trois ans du système esclavagiste chez nous (1635-1848), les 59 dernières années, de 1789 à 1848 ont vu s’accélérer les insurrections d’esclaves entre Saint-Pierre en août 89 jusqu’à Gradis en 1847, en passant par les révoltes nombreuses de 1791-1792, les révoltes de Compère Général Fayance en 1794, les tentatives de Tiberge et de Fourne en 1795, les séditions du carnaval de 1797, la révolte de Kina en 1800, la révolte de Basse-Pointe de 1809, la révolte de septembre 1811 à Saint-Pierre, le soulèvement du Lamentin en 1820, la révolte partie du Canari cassé au Carbet de 1822, la révolte de Saint-Pierre de 1831, l’affaire de Spoutourne à Trinité en 1831, la sanglante répression de Fonds Massacre à Grand-Anse (Le Lorrain) en 1833. C’est essentiel pour nous de connaître tout cela, mais ce n’est pas sûr que tous, nous nous attachons à les connaître à fond et à les méditer."

    La Justice est saisie sur les actes délictueux, revendiqués de destruction de statue. Malheureusement, les activistes trouveront gloriole à se voir inculper...

    La mémoire historique reste un enjeu majeur. Qui connait le Chevalier Saint Goerges, autre Mozart...noir? Des étudiants de Lille veulent absolument le faire connaître! A juste titre.

                                                                Sylvie Neidinger

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  • Démocratie grecque, version M. Tsipras: un référendum pour ne pas payer la dette!

    Combien M. Alexis Tsipras se la  joue démocrate et joue du violon, de la flûte et du pipeau sur le thème, allant jusqu'à  s'auto-légitimer comme "hyper démocrate" sur le thème du remboursement de la dette et  donner des leçons aux autres.

    Problème. Il joue une partie de poker- menteur, cela a été dit. Démagogue, il lance l'idée d'un référendum, installé dans la précipitation (en 8 jours soit une campagne explicative impossible)  avec de sérieux doutes sur les conditions de réalisation, la fraude toujours possible autour du bourrage des urnes.

    Son recours au vote référendaire  était juste un jeu autour du vote de ses concitoyens, un moyen de pression valable le  29 juin mais plus le 30. Puis remis sur le tapis le 1er juillet.

    Une carte dans sa manche abattue puis retirée puis remise. La démocratie grecque, la vraie  est effectivement prise en otage par un tel comportement.

    L'ancien  commissaire européen Michel Barnier signale combien il est surréaliste pour le gouvernement grec de poser au peuple  une question oui/non, oxi/nai tout en indiquant ce que le gouvernement souhaite:  le non.....!?! Pas très démocratique comme approche....

    Les oukaz donnés aux autres Etats  sont donc parfaitement imbuvables.

                    DEMOCRATIE GRECQUE ANTIQUE ET ...L'ESCLAVAGE

    Au fait, concernant la démocratie grecque antique, on se  rappelle les basiques cours d'université qui signalaient que ce système politique fut  mis en place en Grèce, certes. Soit, une avancée considérable à l'époque, avec tous ces débats d'idées et de philosophes. Mais un démarrage encore bien imparfait. Car cette démocratie naissante n'était valable que pour ses citoyens. De facto, elle excluait les non-citoyens dont les femmes, les esclaves etc. Une démocratie antique valable juste pour une élite.

    Le mythe de cette mirifique démocratie en prend juste un petit coup à l'aune de la réalité historique. Avant, comme maintenant. Quand on examine les actes véritables et non plus les... discours.

                                                                               Sylvie Neidinger

     

    Résultats dimanche 5 juillet 2015: le non gagne. Et après ?

    Le non a gagné. Mais non à quoi ???Problème de démocratie et de question posée au référendum. Non à un accord qui de toutes façons était caduc le 30 juin ?
    Non à l'euro et à l'EU ?? Mais gag, M. Tsipras n'envisage pas de sortir du système. Au contraire il souhaite rester à l'intérieur pour mieux le démolir et M.Varoufakis de traiter les partenaires prêteurs de terroristes !!

    Pour les seuls français, la dette grecque coûte 1000 euros par individu ( plus de 2000 si on divise par les seuls contribuables). Qui peut accepter le non remboursement. Trop facile. D'autres pays ont fait les efforts requis, eux, tel le Portugal.
    Qu'a gagné hier la Grèce à ce vote ? L'incertitude la plus totale. C'est un échec complet   SN

     Suites. Lire:

    *grece-l-art-de-faire-payer-son-impuissance-par-les-autres-

    *L'église orthodoxe lâche Tsipras

    *L'imposture Tsipras ou le national populisme (slate)

    *Exaspération des voisins de la Grèce, Bulgarie, pays le plus pauvre de l'UE contre la Grèce :"Déjà, tout au début de la crise grecque, en 2010, l’éditorialiste d’un grand quotidien bulgare se déchaînait, assez populiste : "Je ne m’inquiète pas pour les Grecs : ils continueront à recevoir de l’argent de l’Union européenne, à jouer au backgammon et à boire de l’ouzo à longueur de journée alors que nous [les Bulgares], on ira cueillir leurs olives et leurs oranges pour une bouchée de pain".

    Cinq ans plus tard, ce 25 juin 2015 à Bruxelles, le premier ministre bulgare, Boïko Borissov, du parti GERB (centre-droit), est à peine plus diplomate :'"Arrêtons de perdre du temps sur la Grèce, cela fait des années que cela dure. Et tout ce que j’entends est qu’ils veulent plus d’argent mais qu’ils rechignent à faire des réformes. Qu’ils fassent leurs réformes ou qu’ils en assument les conséquences !"

  • Femmes raptées, en esclavage. Qui accepte? Qui refuse précisément?

    Les rapts de femmes par les jihadistes ont connu un emballement médiatique avec les jeunes scolaires enlevées en  masse  au Nigeria  dans une école,  par Boko Haram. Crime revendiqué par leur  leader dans une vidéo provoc' qui a fait le tour de la planète.

    Une indignation soudaine hyper médiatisée s'est emparée du monde  -mieux vaut tard que jamais-avec le mouvement people "Bring back our girls"devenu entre-temps muet d'ailleurs...

    Il ne faut pas oublier que Boko Haram  sévit depuis des années   dans un silence général. Dès 2009 [= il y a 5 ANS !] La Fondation Chirac sonne l'alarme.( Elle a accordé son Prix pour la Paix  au pasteur Wuye et à l'imam, Ashafa, double-lauréats.

    Un coup d'épée dans l'eau malheureusement en termes d'efficacité car le jihadisme ne se positionne justement pas dans le champ classique  des religions avec la bonne entente entre  un imam et un pasteur (qui sur le terrain font leur maximum pour une compréhension  inter-religieuse) mais à un extrèmisme  totalitaire.

                              FEMMES VENDUES 150 EUROS A MOSSOUL !


    Des centaines de femmes Yazidis (et autres?)  sont touchées actuellement en Irak par ces enlèvements collectifs.

    http://www.20minutes.fr/monde/1428943-unpublished-irak-etat-islamique-massacre-80-hommes-enleve-100-femmes-yazidis

    http://www.ledauphine.com/france-monde/2014/08/17/des-femmes-yazidis-vendues-150-dollars-a-mossoul

    On lit bien : "femmes vendues 150 euros"

    Les femmes comme marchandises et butin de guerre en ...2014 !
    Une industrie du rapt  ici déclinée non pas pour obtenir une rançon: pour revente  et "usage"!

    Remarque : seules les femmes des autres confessions sont enlevées pour esclavage sexuel.  On est donc bien dans le concept  pur et dur de "guerre de religion" avec une vision  extrémiste -certains disent sectaire- 

    A ce stade le problème posé est le degré d'acceptation de ces pratiques par la société musulmane sunnite qui est traversée actuellement par  un mouvement radical intégriste

    En résumé qui soutient exactement ces actes ? Qui refuse?

    Si la femme se vend 150 euros: qui l'achète ? A Mossoul. Et ailleurs, quid ?

    LA DEPUTE KOWEITIENNE QUI RECLAME L'ACHAT DE FEMMES PRISONNIERES DE GUERRE!

    On se rappelle l'incroyable appel d'une femme député koweitienne, l'inénarrable Salwa al Mutairi. En juillet 2012, en mal de célébrité, celle qui anime une émission Tv -donc qui  est reconnue socialement dans son pays- s'était fait remarquer.jihadistes,koweit; salwa al mutairi,rapts,femmes,esclavage

    Le Daily Mail avait repéré l'info (reprise sur Atlantico).

    La dame voulait juste que le Koweit vote un loi permettant aux hommes d'acheter des esclaves ce qui permettrait aux koweiti "décents, dévoués et virils" de résister au démon de l'adultère, selon elle !

    Elle propose alors  juste d'importer des femmes de....  pays en guerre.  A l'époque en 2012, elle parlait de Tchétchénie.

    L'idée de la prédicatrice qui publie tranquillement ses vidéos sur You Tube (You tube évidemment ce canal de diffusion du jihadisme) est la suivante:

    "Par exemple, il y a sûrement eu des prisonnières russes lors de la guerre de Tchétchénie", explique-t-elle.

    "Alors allons les acheter pour les importer. C'est mieux que de voir nos hommes avoir des relations sexuelles interdites."

    Importer des prisonnière de guerre achetées comme du bétail.

    En l'occurrence des  chrétiennes...Ce que subirent les arméniennes en 1915 lors du génocide. Et le calvaire actuel de jeunes nigérianes chrétiennes et des  femmes Yazidis, d'une religion zoroastrienne.

    Son combat politique? La légalisation de l'esclavage sexuel, l'achat de prisonnières !Tout simplement...

    La question  ici clairement posée est la suivante: combien partagent le point de vue de cette "femme" ?

    Un journal marocain est très clairement critique  à juste titre de cette prédicatrice koweitienne extrêmiste. Idem, au Koweit sur les réseaux sociaux de nombreux habitants ont également critiqué les positions folles de cette politicienne locale.

    Les recteurs des mosquées de Lyon et Saint-Etienne viennent de prendre position contre ces exactions jihadistes.

    Mais tous ne critiquement pas, loin de là. Beaucoup acceptent parfaitement cette barbarie. Là est le problème. Notamment dans les pays du golfe  que représentent cette député wahhabite. Et bien ailleurs...jusqu'au occidentaux de 15 ans qui quittent leurs  écoles pour le jihad.

    Les spécialistes de géopolitique indiquent d'ailleurs que seul l'islam sunnite peut agir de l'intérieur contre le jihadisme qu'il produit dans son extrême et  dont il est lui aussi victime (700 membres d'une tribu sunnite syrienne tués la semaine dernière)

    Contre tous ceux qui comme la député Al Mutairi sont dans une radicalité absolue, rigoriste monstrueuse, sanguinaire.

    Et dramatique dans les pays pluri-confessionnels (Irak, Syrie,Nigéria) que ces jihadistes veulent s'approprier par la violence.

                                                                                    Sylvie Neidinger


    http://www.franceinfo.fr/actu/monde/article/reportage-dans-l-enfer-des-yazidis-d-irak-esclaves-sexuelles-des-djihadistes-575435



    crédit images /capture écran site web atlantico



  • « Commerce d’esclaves depuis Genève ». Du 31 mai au 15 juin aux cinémas du Grütli

     Les cinémas du Grûtli revisitent de l’histoire de la Traite négrière à l’initiative de cooperaxion.org,  fondation bernoise qui « thématise le rôle des acteurs suisses dans le commerce triangulaire » selon son communiqué de presse du 16 mai.geneve,cinma du grütli,coopéraxion.orgtraite,esclavage,commerce triangulaire

     Est dressé un état des lieux :

    « La Suisse, alors encore officiellement Confédération helvétique, n’était pas un empire colonial. Néanmoins, elle était totalement intégrée dans les réseaux financiers et commerciaux européens. Des entreprises et des particuliers de renom ont participé et profité directement et indirectement du commerce lié à la traite des esclaves.Des citoyens genevois furent également actifs, à différents niveaux, dans le commerce triangulaire transatlantique.»

    Et de citer des ...noms de famille. Sur son site internet l'association  mentionne une base de données en langue allemande avec les noms des ...protagonistes. Comme pour un tribunal de l'histoire ? 

    Cooperaxion   joue un rôle  militant de  réparation puisqu’elle organise également  des projets culturels en Afrique de l’Ouest et au Brésil, sur les routes du commerce triangulaire.

     Cette  démarche  historienne de retracer, retrouver partout les indices de la traite esclavagiste, notamment à Genève  est intéressante.

    Mais affirmer comme une découverte majeure l’implication de la Suisse n’est pas un scoop à première vue...

    Il semble évident que ce pays   n’était pas  une île à part. Et que le financement du commerce pouvait fortement  passer en partie par Genève, on s'en doute ! Le contraire eût été plutôt étonnant.

     Il y a un écueil à ne pas  sombrer dans le travers  de ce type de démarche mémorielle : l’amalgame rétro- historique.

    Ce qui était ordinaire au XVIIème siècle ne l’est plus au XXIème siècle car le droit et les mentalités ont évolué. Fort heureusement.

    Dans l’autre sens  quelle erreur  de morale  déplacée s’il s’agit de faire le  procès de mentalités et  personnes aujourd’hui disparues !   Et d’imposer  repentance ou mauvaise conscience.

    ET LES ESCLAVES CONTEMPORAINS, DANS NOS RUES, SOUS NOS YEUX ??

     Très concrètement aujourd’hui 1er juin 2013 : la traite humaine se pratique sous nos yeux  à  Genève (et le Grand Genève) par les réseaux de mendicité organisés   au profit  des chefs mafieux  de Roumanie ( dont ceux de Barbulesti)

    Que pouvons nous faire individuellement ? Donner une aumône, c’est entretenir le système esclavagiste en place…On sait par ailleurs que si ces esclaves contemporains ne ramènent pas le soir les sommes demandées, ils subissents des violences.

    Concrètement, quelle action mener contre cet esclavage contemporain ?

    Les polices sont impuissantes des deux côtés de la frontière à faire cesser un  système global, connu, suivi par les Services concernés  mais  qui se réalimente en permanence avec des individus esclaves renouvelés. Les filières sont identifiées.

    Le commissaire principal Philippe  Guffon de Annemasse, Directeur -adjoint de la Sécurité publique de Haute-Savoie est en totale conscience du problème.

    Mais la loi du silence règne chez les ...victimes.   (lire )

    Si les autorités publiques administratives, juridiques  et policières des Etats Suisse et France ne peuvent pas -avec  tout l'arsenal juridique  qui existe!- faire cesser cette Traite issue des pays de l'Est, parce que les preuves juridiques tangibles, valorisables lors d'un procès,   sont difficiles à réunir, alors qui le pourra???

    Cette Traite moderne, au coeur de l'Europe, ultra complexe à ramifications internationaleperdure.

    Et semble utra difficile à faire cesser.

    D’où le grand questionnement sur la démarche mémorielle pour une période lointaine allant du XVIIème au XIXème : informer oui. Porter un jugement a posteriori : certainement pas !

                                                                                                     Sylvie Neidinger

    *Constat : que ce soit avec le commerce triangulaire hier ou aujourd'hui avec les pays de l'Est, la notion d'esclavage semble  toujours liée à ces deux faits: 1-un caractère international 2-des individus déplacés de leur espace d'origine.

                                                                           

    Vendredi 31 maigeneve,cinma du grütli,coopéraxion.orgtraite,esclavage,commerce triangulaire

    18h00 Film : Route de l’esclave : L’instinct de la résistance, UNESCO, 2012.

    En partenariat avec la Commission suisse pour l’UNESCO. 34'

    19h00 Conférence : De l’inégalité des peuples au temps de Rousseau

    avec Danielle Buyssens, historienne, conservatrice au Musée d’ethnographie

    de Genève

    19h45 Conférence : Descendants d’esclaves – la question des Quilombos

    au Brésil avec Izabel Barros de Siqueira, cooperaxion

    21h00 Film : La legende de la terre d’or, BR/CH, 2007. Exploitations des terres et

    des hommes brésiliens. 55'

    Samedi 1 juin

    19h00 Conférence : La littérature de « cordel » et la musique du nord-est

    du Brésil avec Eduardo Machado, musicien

    21h00 Film : Retour à Gorée, CH/LU, 2007. Youssou N’Dour sur les traces des

    esclaves. 102'

    Vendredi 14 juin

    18h00 Film : Route de l’esclave : L’instinct de la résistance, UNESCO, 2012.

    En partenariat avec la Commission suisse pour l’UNESCO. 34’

    19h00 Conférence : La Suisse et l’esclavage avec Bouda Etemad, Prof. Histoire

    économique, Université de Genève

    19h45 Conférence : Genève à la périphérie du monde atlantique : quelques

    exemples de ramifications genevoises avec l’économie de traite

    avec Gilles Forster, historien, Haute école d’art et de design (HEAD-Genève)

    21h00 Film : Rue Cases Negres, FR, 1983. Histoire d’une enfance au Martinique. 103'

    Samedi 15 juin

    14h00 Visite guidée : Le groupe de Coppet et le mouvement abolitionniste,

    Château de Coppet (RDV : Gare de Genève-Cornavin au point de rencontre)

    19h00 Conférence : Raízes distantes – la musique brésilienne avec

    Eduardo Machado

    21h00 Film : L’esclave libre, USA,1958. Elevée comme fille de planteur, Amantha

    Starr est vendue comme esclave, après le mort de son père. 125'


    www.cooperaxion.org

    Cinémas du Grütli   rue du Général Dufour,16  Genève

    Rétrolien : lire


                                                       rubrique GeneVie