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Pays-Suisse - Page 38

  • Art et prison, art en prison: conférence de Barbara Polla

    Pour exister en prison, il faut en sortir ! Et commencer par s'évader en passant par.... la créativité.

    Art Jonction accueille aujourd'hui Barbara Polla, à 19h  pour sa conférenceBarbra polla , art et prison , art jonction sur l'Art et /en prison.

     

     

     

     

     

     

    http://barbarapolla.wordpress.com/2014/10/07/art-et-prison-art-en-prison/


    Le  Centre d’Art du Château des Adhémar, à Montélimar, accueille le 18 octobre prochain en collaboration avec Hélène Lallier, directrice une exposition  de Barbara Polla  sur le thème de l’enfermement – et comment en sortir , surtout: ce sera “La Belle Echappée”.

    Quand le contenant valorise le contenu puisque ce lieu fut prison de 1791 à 1926.barbra polla,art et prison,jhafis quintero,chateau des adhémar,art jonction

     "Le but ? Poser des questions. Des questions qui dans toute la mesure du possible, selon les termes du réalisateur Charles Brabant “permettent de déplacer les choses.”

    A Genève, pour Art Jonction, Barbara Polla présente les travaux d’artistes particulièrement intéressés par le thème" prison".

    Jhafis Quintero y a lui-même passé dix ans. Il y est devenu artiste !

    Egalement "Jean-Michel Pancin, qui a travaillé activement dans la Prison Saint Anne en Avignon où son travail est  présenté actuellement dans le cadre de la grande exposition d’Yvon Lambert “La disparition des lucioles”, Ali Kazma, Jackie Sumell, Mat Collishaw et beaucoup d’autres.

    Pour exister en prison, il faut en sortir. La créativité, selon Jahfis Quintero, est indispensable à la survie dans ce lieu clos"

    Belle échappée, échappée belle ou se faire la belle: la beauté   est d'autant plus palpable..qu'il y a ou qu'il y  eut enfermement. Le vocabulaire en témoigne.

    Alors , fuir ou simplement sortir des quatre murs  par l'ART, pour se reconstruire quel programme...

                                                                  Sylvie Neidinger

     

     

                                                        RUBRIQUE BARBARA #POLLA

  • La Tour Eiffel, un peu suissesse avec Koechlin. Le signaler.

    La Dame de fer vient de subir un lifting qui l'envoie au 4ème ciel.

    Cure d'amaigrissement  et nouvelle optique: un sol de verre, au premier étage  pour mieux la voir et s'en faire voir.tour eiffel,suisse;statue de la liberté,paris,maurice koechlin

    tour eiffel,suisse;statue de la liberté,paris,maurice koechlinElle se la joue parisienne.

    Les quatre fers en terre solidement  posés en bord de Seine sur son Champ de Mars.

    Mais la Suisse est intégralement liée à sa conception tout autant que la réalisation par l'ingénieur Maurice Koechlin, du Polytechnikum de Zurich, spécialiste du métal lequel a également planché sur les structures de la Statue de la Liberté. Koechlin en eut l'idée.tour eiffel,suisse,paris,maurice koechlin

    "Il participa au projet et à la construction du viaduc de Garabit (1880-1884).

    Il dessina l'ossature métallique de la statue de la Liberté conçue par Frédéric Auguste Bartholdi.

    C'est à Maurice Koechlin que l'on doit l'idée de la construction d'une tour en métal à Paris à l'occasion de l'Exposition universelle, idée qu'il suggéra à Gustave Eiffel dès le mois de juin 1884. Il fut secondé par l'ingénieur Émile Nouguier dans la conception de ce projet et le brevet d'invention, déposé en septembre 1884, fut par la suite racheté par Gustave Eiffel. Maurice Koechlin termina les travaux en mars 1889 puis dirigea l'entreprise Eiffel, à la retraite de son patron."

    Or, ceci  n'est jamais évoqué en France!

    La Suisse certes ne revendique aucunement ce monument, hors de son sol.

    Mais un petit rappel historique à Paris du fait que le concept de la tour Eiffel vient de l'ingénieur initial helvète serait juste bienvenu question exactitude scientifique et culturelle.

    La famille Koechlin a publié son historique généalogique: on n'est jamais si bien servi que par soi-même.

                                                                    Sylvie Neidinger

     

    SUITE LE 28 AVRIL 2022 le site officiel Tour Eiffel intègre enfin l'histoire du concepteur de la Tour : 

    https://www.toureiffel.paris/fr/actualites/histoire-et-culture/maurice-koechlin-lingenieur-sans-qui-la-tour-nexisterait-pas

     

    crédit images/captures d'écran site Famille Koechlin et Huffington Post, Migros

  • PENTHES, au bout du bord du lac

    Ouverture aujourd'hui  d'une rubrique spécialisée sur Penthes. AAPENTHES.GIF

    Rubrique : http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/geneve-penthes/

    AA penthes.GIFLe blog Neidinger également nommé "le bout du bord du lac."..réunit tout ce qu'il a déjà  publié dans d'autres rubriques sur la fameuse Institution genevoise.


    Laquelle mérite amplement une rubrique dédiée.Il s'y passe  tellement d'évènements intéressants que l'écriture ne suit pas toujours...

    Le blog avoue un faible pour ce lieu historique, diplomatique,  bien en phase avec le monde et  sa modernité. Telles ces irruptions de BD ou de photos de femmes au milieu des vénérables objets muséifiés...

    Désormais ici: la réunion des précédents articles sur des expos, des rencontres ou des ouvrages historiques en vente sur place issus des éditions de Penthes en liaison avec Infolio ou Cabédita..

    Penthes...son parc aux arbres vénérables est ouvert à tous pour la promenade.

    Magnifique espace, restaurant, MSM, musée des Suisses dans le monde, siège d'associations dont celle la Fondation pour l'Histoire des Suisses dans le monde.

    Enfin, par intérêt, j'ajoute aux articles liés à l'activité officielle  de Penthes ceux liés aux Suisses ayant marqué le monde dans le passé, dont on parle peu,  découverts au hasard de mes propres lectures ou visites de musées.

    Exemple: Les femmes suisses du XVIIIème rencontrées dans le livre " la Fabrique de l'intime" par l'universitaire Catriona Seth, ou cette genevoise inspiratrice de Victor Hugo, Catherine Elisa Müller, la médium, quelque part ancêtre de la psychanalyse genevoise. Ou, plus original, la Lettre à Rousseau cuisinée maison: peur de rien.


                                                     Sylvie Neidingerchâteau de penthes,geneve,musée des suisses dans le monde

    Expo actuelle sur Peter Knapp et les femmes

    crédit images/ capture d'écran/ site Penthes

  • Téléportation quantique: des scientifiques suisses de l'UNIGE en première mondiale

     Cela se passe à Genève! Article 01NET et AFP:"Annonce du dimanche 22 septembre 2014.

    Je cite :

    "Pour la première fois au monde, des physiciens sont parvenus à téléporter l'état quantique d'un photon sur une longueur de 25 kilomètres, annonce une équipe genevoise de scientifiques dans la revue Nature Photonics dimanche.
    "L'expérience, réalisée au sein du laboratoire du professeur Nicolas Gisin, constitue une première, et pulvérise simplement l'ancien record de six kilomètres établi il y a 10 ans par la même équipe de l'Université de Genève (Unige)", indique cette dernière dans un communiqué. Popularisée par la science-fiction et faisant penser à Star Trek, la téléportation quantique ne permet pas, du moins en l'état actuel de la connaissance scientifique, d'envisager un transfert d'objets usuels et encore moins d'être humains."
    Des applications dans le cryptage informatique...


     

  • Gens de rien ou sans-dents: comment nommer la pauvreté?

    L'expression "sans-dents" visuellement terrible pour signifier la pauvreté a récemment fait florès. A la Une de l'actualité. Elle a pu effectivement être exprimée par François Hollande dans le cadre privé de la plaisanterie avec son ancienne compagne ou d'autres. Cela fut confirmé hier dimanche 21 septembre  par Julien Dray, son ami.andré gueslin,gens de rien,sans-dents

    andré gueslin,gens de rien,sans-dentsL'occasion ici de  rappeler plus sérieusement le travail universitaire de fond du grand spécialiste de la question : André Gueslin,  actuellement  professeur d'histoire sociale contemporaine à l'Université Paris VII. 

    L'expression qu'il privilégie  lui, est "gens de rien".

    Ou "gens d'ailleurs et de nulle part'.

    Il a consacré plusieurs ouvrages à ce thème. Ce,  sur plusieurs périodes historiques: moyen-âge, XIXème , XXème. Avec des états descriptifs de la misère réelle et des analyses de la manière dont le pauvre est alors perçu par le corps social dans son ensemble.

    L'édenté(e) dont le souffle de vie pèse peu aux yeux des autres fait peur à l'imaginaire social !

    Le vagabond du XIXème physiquement repoussant n'est pas compris. Idem le précaire:"Répulsion et compassion sont les deux sentiments qui dominent la pensée sur les pauvres, qu'on les enferme dans des asiles, des hôpitaux ou des prisons ou bien qu'on les aide à domicile par l'intermédiaire d'œuvres caritatives de nature privée et souvent religieuse ou, au contraire, publique et laïque notamment à la fin du XIXe siècle"

    Pour le XXème siècle, l'historien met en exergue les constantes et les évolutions dans son ouvrage publié chez Fayard. Présentation:
    "Le progrès économique et social comme les thérapeutiques de lutte ont fait régresser certaines pathologies. La vieillesse et l’infirmité ne sont plus synonymes de chute automatique dans la trappe de la grande pauvreté. Le chômage est mieux indemnisé, et la perte de l’emploi n’implique plus une pauvreté quasi automatique.
    Il faut cependant nuancer fortement le propos. Dans tous les pays où le chômage progresse, la France en premier lieu, la nécessité de secours augmente corrélativement. Le chômage fabrique bien de la misère et entraîne l’exclusion. La disparition des vieillards des routes du vagabondage a fait place à l’irruption de jeunes qui ne réussissent pas à s’intégrer. Le nombre de familles monoparentales économiquement fragiles augmente. Dans ses formes extrêmes, notamment avec la montée des sans-papiers, l’immigration suscite la pauvreté.
    andré gueslin,gens de rien,fayard,misère,pauvre,sans-dentsOn le voit, ce monde comporte une multitude de catégories qu’il est difficile d’agréger sur les plans social et culturel. Dans une société où le travail reste une valeur centrale et le fondement du revenu, les mentalités sont-elles prêtes à tolérer cette masse de « gens de rien » perçus comme « inutiles au monde »

    La bibliogaphie de cet universitaire est fournie sur le thème de la pauvreté: un auteur à découvrir !

    Son interview radio.

    IMAGES ET REACTIONS CLASSIQUEMENT   NEGATIVES FACE AU PAUVRE 

              Accordez -moi  l'originalité de mélanger ici  France, Suisse, éditeurs    sur ce thème en signalant le livre publié aux Editions d'en bas, Vaud. Lutter contre les pauvres: les politiques face à la pauvreté dans le canon de Vaud, ouvrage publié cette année  de Jean-Pierre Tabin et René Knüsel.

    "Comment expliquer que la présence dans les rues de certaines villes de quelques dizaines de personnes qui mendient suscite autant de réactions négatives? D’où vient cette méfiance face à la mendicité? Pourquoi ce sujet est-il à l’agenda politique en Suisse et en Europe? Qui sont les personnes qui mendient à Lausanne? Comment vivent-elles?
    andré gueslin,editions d'en  bas,jean-pierre tabin,rené knüsel,vaud,nommer la pauvreté,gens de rien,fayard,misère,pauvre,sans-dents   Ce livre cherche à répondre à ces questions en explorant tout d’abord l’histoire de la pauvreté, de la mendicité et du vagabondage dans nos sociétés. Avec la sécularisation de l’assistance sociale, depuis le Moyen-Âge, l’idée que les personnes qui demandent la charité n’ont pas leur place dans la société s’est progressivement installée. Les auteurs proposent ensuite une analyse de la construction du « problème » de la mendicité par les autorités législatives, judiciaires et administratives en Suisse, et plus particulièrement dans le canton de Vaud.
       Au regard d’un traitement médiatique souvent caricatural, l’ouvrage présente enfin les résultats d’une enquête de terrain à Lausanne fondée sur des entretiens avec des personnes en contact avec la mendicité et avec ceux et celles qui la pratiquent, ainsi que sur des observations systématiques. En conclusion, selon les auteurs, aucune politique adéquate ne sera possible sans impliquer les personnes qui mendient comme des partenaires et des êtres humains à part entière."

    La lecture de la présentation de l'ouvrage par l'éditeur de Lausanne est intéressante car on constate les mêmes problématiques de réaction négative et de peur.

    La pauvreté est un sujet tout autant socio- économique que HYPER POLITIQUE évidemment.

    Un certain président  a effectivement toutes les craintes  sur sa "blague" et son impact social à long terme.  Car de ce type de  réalité, on ne rit jamais lorsqu'on est un gestionnaire professionnel du fait politique.

                                                                                      Sylvie Neidinger

     

     

    Jean-Pierre Tabin :professeur à la Haute école de travail social et de la santé EESP Lausanne (HES·SO).

     René Knüsel:professeur à la Faculté des sciences sociales et politiques de l’Université de Lausanne.

     Claire Ansermet :collaboratrice de recherche à la Haute école de la santé Vaud (HESAV, HES·SO).

     

    crédit images : copie web des Une des couvertures