Cela se passe à Genève! Article 01NET et AFP:"Annonce du dimanche 22 septembre 2014.
Je cite :
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Cela se passe à Genève! Article 01NET et AFP:"Annonce du dimanche 22 septembre 2014.
Je cite :
L'expression "sans-dents" visuellement terrible pour signifier la pauvreté a récemment fait florès. A la Une de l'actualité. Elle a pu effectivement être exprimée par François Hollande dans le cadre privé de la plaisanterie avec son ancienne compagne ou d'autres. Cela fut confirmé hier dimanche 21 septembre par Julien Dray, son ami.
L'occasion ici de rappeler plus sérieusement le travail universitaire de fond du grand spécialiste de la question : André Gueslin, actuellement professeur d'histoire sociale contemporaine à l'Université Paris VII.
L'expression qu'il privilégie lui, est "gens de rien".
Ou "gens d'ailleurs et de nulle part'.
Il a consacré plusieurs ouvrages à ce thème. Ce, sur plusieurs périodes historiques: moyen-âge, XIXème , XXème. Avec des états descriptifs de la misère réelle et des analyses de la manière dont le pauvre est alors perçu par le corps social dans son ensemble.
L'édenté(e) dont le souffle de vie pèse peu aux yeux des autres fait peur à l'imaginaire social !
Le vagabond du XIXème physiquement repoussant n'est pas compris. Idem le précaire:"Répulsion et compassion sont les deux sentiments qui dominent la pensée sur les pauvres, qu'on les enferme dans des asiles, des hôpitaux ou des prisons ou bien qu'on les aide à domicile par l'intermédiaire d'œuvres caritatives de nature privée et souvent religieuse ou, au contraire, publique et laïque notamment à la fin du XIXe siècle"
Pour le XXème siècle, l'historien met en exergue les constantes et les évolutions dans son ouvrage publié chez Fayard. Présentation:
"Le progrès économique et social comme les thérapeutiques de lutte ont fait régresser certaines pathologies. La vieillesse et l’infirmité ne sont plus synonymes de chute automatique dans la trappe de la grande pauvreté. Le chômage est mieux indemnisé, et la perte de l’emploi n’implique plus une pauvreté quasi automatique.
Il faut cependant nuancer fortement le propos. Dans tous les pays où le chômage progresse, la France en premier lieu, la nécessité de secours augmente corrélativement. Le chômage fabrique bien de la misère et entraîne l’exclusion. La disparition des vieillards des routes du vagabondage a fait place à l’irruption de jeunes qui ne réussissent pas à s’intégrer. Le nombre de familles monoparentales économiquement fragiles augmente. Dans ses formes extrêmes, notamment avec la montée des sans-papiers, l’immigration suscite la pauvreté.On le voit, ce monde comporte une multitude de catégories qu’il est difficile d’agréger sur les plans social et culturel. Dans une société où le travail reste une valeur centrale et le fondement du revenu, les mentalités sont-elles prêtes à tolérer cette masse de « gens de rien » perçus comme « inutiles au monde »
La bibliogaphie de cet universitaire est fournie sur le thème de la pauvreté: un auteur à découvrir !
IMAGES ET REACTIONS CLASSIQUEMENT NEGATIVES FACE AU PAUVRE
Accordez -moi l'originalité de mélanger ici France, Suisse, éditeurs sur ce thème en signalant le livre publié aux Editions d'en bas, Vaud. Lutter contre les pauvres: les politiques face à la pauvreté dans le canon de Vaud, ouvrage publié cette année de Jean-Pierre Tabin et René Knüsel.
"Comment expliquer que la présence dans les rues de certaines villes de quelques dizaines de personnes qui mendient suscite autant de réactions négatives? D’où vient cette méfiance face à la mendicité? Pourquoi ce sujet est-il à l’agenda politique en Suisse et en Europe? Qui sont les personnes qui mendient à Lausanne? Comment vivent-elles?
Ce livre cherche à répondre à ces questions en explorant tout d’abord l’histoire de la pauvreté, de la mendicité et du vagabondage dans nos sociétés. Avec la sécularisation de l’assistance sociale, depuis le Moyen-Âge, l’idée que les personnes qui demandent la charité n’ont pas leur place dans la société s’est progressivement installée. Les auteurs proposent ensuite une analyse de la construction du « problème » de la mendicité par les autorités législatives, judiciaires et administratives en Suisse, et plus particulièrement dans le canton de Vaud.
Au regard d’un traitement médiatique souvent caricatural, l’ouvrage présente enfin les résultats d’une enquête de terrain à Lausanne fondée sur des entretiens avec des personnes en contact avec la mendicité et avec ceux et celles qui la pratiquent, ainsi que sur des observations systématiques. En conclusion, selon les auteurs, aucune politique adéquate ne sera possible sans impliquer les personnes qui mendient comme des partenaires et des êtres humains à part entière."
La lecture de la présentation de l'ouvrage par l'éditeur de Lausanne est intéressante car on constate les mêmes problématiques de réaction négative et de peur.
La pauvreté est un sujet tout autant socio- économique que HYPER POLITIQUE évidemment.
Un certain président a effectivement toutes les craintes sur sa "blague" et son impact social à long terme. Car de ce type de réalité, on ne rit jamais lorsqu'on est un gestionnaire professionnel du fait politique.
Sylvie Neidinger
Jean-Pierre Tabin :professeur à la Haute école de travail social et de la santé EESP Lausanne (HES·SO).
René Knüsel:professeur à la Faculté des sciences sociales et politiques de l’Université de Lausanne.
Claire Ansermet :collaboratrice de recherche à la Haute école de la santé Vaud (HESAV, HES·SO).
crédit images : copie web des Une des couvertures
Le film de Markus Imboden " L'enfance volée", sur le scandale des enfants placés à la campagne et devenus main d'oeuvre voire objets de sévices est visible actuellement sur Arte ce vendredi 5 à 20h50.
http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/fiche/arte/telefilm/172407671/l-enfance-volee.html
Il repasse mercredi 10 septembre à 00h55.(mais programme à REVOIR EN LIGNE EN REPLAY
Un pan de l'histoire helvète désormais mieux connu grâce à ce film et les ouvrages écrits dont celui de Jean François Haas: Le chemin sauvage..
On rappelle ici un ancien article du blog Neidinger lors de la sortie en 2012 de la version francophone.
http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/tag/markus+imboden
Il liste ce qui s'est dit et écrit en 2012 . Rappel:
- Au cinéma : L'enfance volée, de Markus Imboden, sorti mercredi 18 avril actuellement en salle web
- Une exposition Enfances volées-Verdingkinder reden à Fribourg au Musée d'Art et d'Histoire jusqu'au 19 août 2012 web
- Une association à l'origine de l'exposition Association Enfances volées à Zurich web ou info@enfances-volees.ch
- Deux livres :
Le roman Le chemin sauvage de l'écrivain fribourgeois Jean-françois Haas, le Seuil 2012 , web
Le livre témoignage "Enfants placés, enfances perdues" publié par les Editions En -Bas, Lausanne
Il est désormais difficile de ne pas être informé sur cet aspect douloureux de l'Histoire suisse.
D'autant que les victimes sont là et bien là pour rafraîchir les mémoires collectives !
Et l'article suivant consacré aux enfants parias, les vrais.
http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/tag/imboden
Poignante Berteli décédée chez les Bösiger. Tout est dit, dans ce film.
Au nom de toutes les Bertoli, les vraies. De tous les Max, les vrais.
Sylvie Neidinger
Fiche d'identité du film:
5/09/2014 à 20H50 sur
Titre original : Der Verdingbub
Durée : 105min. ( 20H50 - 22H35 )
Diffusion : Haute définition
Cryptage : En clair
Genre : Téléfilm - Drame
Origine : Suisse
Année de réalisation : 2011
Télétexte : N.C.
Réalisation : Markus Imboden
Scénario : Plinio Bachmann, Jasmine Hoch
Distribution : Max Hubacher (Max), Ernst C. Sigrist (Policier), Christoph Gaugler (Störmetzger), Peter Wyssbrod (Arzt), Hanspeter Müller (Président), Martin Hug (Hugo Wagner), Rebekka Burckhardt (Erzieherin), Katja Riemann (Madame Bösiger), Stefan Kurt (Monsieur Bösiger), Maximilian Simonischek (Jakob), Lisa Brand (Berteli), Miriam Stein (Esther), Andreas Matti (le pasteur Hasslinger), Heidy Forster (Grossmutter).
Rediffusion(s) : 10/09/2014 à 00:55 sur Arte
Musique: Benedikt Jeger
#BlogSylvieNeidinger Suisse: enfants misés
1- Enfants misés le Conseil Fédéral interpellé par un ....roman! Le Chemin Sauvage du Fribourgeois Jean François Haas 7/03/2012
2-Enfances suisses perdues aux Edition d'en bas 10/03/2012
3 L'enfance volée maintenant le film de Markus Imboden 20/04/2012
4 L'enfance suisse volée sur arte ce soir et en replay 5/09/2014
Découverte d'un blog médical genevois fort intéressant baptisé NEPHROHUG.
Deux soignants en sont les plumes, le Docteur Vincent Bourquin, néphrologue et Bernadette Gombert infirmière spécialisée Clinique en néphrologie, tel qu'on peut le lire dans l'onglet" à propos".
Le site se vit comme un outil d'accompagnement pour les patients et les proches destiné à informer et ouvrir des discussions.
Le style en est rigoureux, sérieux, bien varié dans les thématiques.
Où l'on apprend par exemple dans un article didactique et documenté de Madame Gombert - qui semble actuellement la cheville ouvrière du blog ?- qu'il existe une pratique ....genevoise du piquage des fistules !
Elle donne quelques lignes plus loin une recette de cabillaud poêlé. Et surtout les raisons de cette suggestion culinaire:
"En cas d’insuffisance rénale chronique (IRC), le phosphore est augmenté et le calcium diminué, ce qui à long terme, est néfaste pour les os, le cœur et les vaisseaux. L’hémodialyse et le traitement médicamenteux contribuent à réduire le taux de phosphore. La diététicienne Dominique Ponard et le Dr Zina Fumeaux, toutes les deux expertes en diététique lors de l’IRC vous conseillent de diminuer votre apport en phosphore. Il faut choisir des aliments pauvres en phosphore sans supprimer les viandes et les poissons qui en contiennent, car ils sont sources de protéines indispensables. Voilà une bonne recette qui va apporter 380 mg de phosphore (par portion de 150 gr de cabillaud) tout en sachant qu’en dialyse il ne faudrait pas dépasser 1000 mg de phosphore par jour. !"
Clair, net et précis.
Un blog médical ne répond en aucun cas aux demandes particulières mais il informe sur des généralités partagées par tous dans un langage accessible. Il détend, divertit et permet l'expression.
L'espace de dialogue semble celui des commentaires. A ce propos, on peut souligner le courage de l'équipe médias sociaux du service spécialisé HUG d'avoir fait le choix d'une modération a posteriori !!! C'est le signe d'une grande confiance et surtout pour l'instant d'un lectorat "sérieux" ayant peu à voir avec les trolls qui sévissent par leurs commentaires déplacés. J'ai testé. Effectivement, le commentaire passe en direct.
Léger bémol dans sa présentation actuelle. NEPHROHUG manque probablement d'explications écrites sur sa propre histoire... Car à la fois, on le sait récent- et en même temps il propose des archives remontant à 2008.(J'ai pu avoir l'explication: il s'agit visiblement d'une ancienne publication papier du Service Néphro qui aurait été versée au blog)
Le blog manque également du visage de ceux qui l'animent ? Il gagnerait en épaisseur humaine à le faire. A moins que ce choix soit ultravolontaire, comme un produit fini issu de toute l'équipe.
Une chose est certaine, son positionnement éditorial est très carré:
"L’information diffusée sur ce blog est destinée à encourager, et non à remplacer, les relations directes entre patients et professionnels de santé. Ces informations ne se substituent en aucun cas à une consultation médicale. Elles ne peuvent s’appliquer précisément à une personne et ne peuvent servir à établir un diagnostic ou un traitement. Elles gardent toujours un caractère général et sont mises à la disposition des internautes seulement à titre indicatif."
Ainsi, pour le patient, le temps de sa dialyse peut devenir fort utile, notamment si accompagné de sa tablette! Ce blog des HUG pourra probablement se diffuser par une appli à l'avenir, probablement.
PRESCRIRE DES SITES INTERNET SANS MODERATION !
On a l'impression que ce type de média est le prémice d'une relation médicale refondée. Et que le champ des possibles n'est pas encore balisé. On peut parfaitement imaginer à l'avenir un espace particulier accessible par code où le patient gérera ses rv, ses analyses, ses alertes??
LE NEPHROLOGUE BLOGUEUR, PLEIN D'HUMOUR
En parcourant le net on découvre un autre site genevois dédié à la fonction rénale.. NEPHROBLOG du Dr ...Vincent Bourquin autour de sa pratique personnelle non hospitalière. Il se présente comme "néphrologue blogueur" ! Son site est remarquable. Il signale combien ce type d'info blog est accueillie dans le monde notamment francophone (lire sa cartographie Canada et Afrique du Nord et ses statistiques)
Beaucoup d'humour dans son guide de... survie en néphrologie. Idem: le titre de son article "rein, foie, liaison fatale"!
Et Nephroblog de citer , Médecine 2.0: Internet le médecin et son patient, où Dr Jean Gabriel Jeannot affirme que le web enrichit la relation médecin-patient. Il propose même de « prescrire des sites Internet » au patient, en fonction de leur maladie. Il cite le Dr Dominique Dupagne:
"L’avenir est là, dans la mise en forme de l’intelligence collective des soignants, des patients et des scientifiques et dans l’invention de nouveaux outils pour y accéder"
Que ce soit un blog d'équipe hospitalière (NEPHROHUG) ou de la pratique particulière d'un médecin blogueur(NEPHROBLOG) on note la portée de ce type d'outil médiatique au coeur de la pratique médicale.
Décidément, on ne soupçonnait pas à quel point la spécialité des reins est fort bien représentée dans la bonne ville de Genève... numériquement parlant!
Sylvie Neidinger
*je choisis volontairement de passer la photo du médecin web non pas pour un quelconque lien publicitaire. Mais pour sa présentation moderne hyper net-tendance avec tous ces twitter, In , dans le cadre d'une information accessible et grand public de blog. SN
BLOG NEIDINGER RUBRIQUE #SANTE
crédit images/capture d'écran blog NEPHROHUG/NEPHROBLOG
Les blogs peuvent exister sans commentaire. L’inverse absolument pas.
De sérieux débats agitent actuellement la sphère numérique sur la gestion de plus en plus difficile des commentaires. Notamment sur les blogs de presse qui attirent bien du monde...
Un blog TDG évoquait récemment un article de Slate au titre significatif:
comment-les-commentaires-ruinent-les-articles-
" Ruinent", pas moins!
Certes, ils posent des problèmes importants. Mais aller, tout de go les supprimer n’est pas raisonnable. Ils tiennent d'une communauté participative active.
TOUT BLOG A BESOIN DES COMMENTAIRES !
Le blog est un porte-avion attaché à un port. Ici Genève.
Caractéristique, le blogueur est à lui seul une ENTITE EDITORIALE autonome: éditeur, rédac-chef, rédacteur correcteur, secrétaire de rédaction, diffuseur...
Dans le cas particulier de la Tribune, non soumis à la censure ou accord préalable le blogueur écrit bien ce qu'il veut. Il y a juste un petit décalage temporel entre le moment de l’envoi d'article et celui de se retrouver dans la Timeline. Ceci exprime probablement une vérification de conformité légale, la moindre des choses !
A savoir, les sites de blogs de presse hébergés en France type rue 89, Nouvel Obs + plus ne pratiquent pas cette liberté helvète. J’ai mené ma petite enquête comparative: le sujet du post et ensuite son contenu doivent chez eux, passer par un comité de lecture. Vive Genève…
PRESSE WEB CLASSIQUE SOUMISE AU DIKTAT DE L'ACTU...Cette sublime faculté créative donnée au blogueur qui peut bien parler de ce qui lui chante et quand il le veut, ne se retrouve pas dans le format de la Presse numérique.
Comme le journal papier, sa version numérique suit l'actu basée souvent sur les dépêches d'agences (Reuters, AFP) ce qui donne comme résultat un peu négatif que toute la Presse parle des mêmes choses au même moment sur papier ou web!
Ou évite de parler d'un sujet en même temps..
MEILLEURE GARANTIE DE VERACITE DE LA PRESSE. En revanche, l’article qui va passer dans le journal web PRESSE de la Tribune de Genève sera vérifié et validé. Il aura fait l’objet d’un choix éditorial, sera relu, corrigé. Il portera en fait la parole d’une rédaction. Une équipe est en œuvre. En cas de problème tout le monde se soutient car le produit est un résultat professionnel, industriel presque. Avec toutes les techniques journalistiques mises en œuvre, les 5W (when, who...) le triangle inversé et surtout la triple vérification d’une info (normalement, si le travail est bien fait...)
BLOGS CREATIFS. En aucune manière le blog ne peut garantir cette vérification de l’info au sens journalistique. Ceci est clair puisque le blogueur publie librement. Les blogueurs qui cartonnent sont probablement -tout de même..- ceux qui rassurent le lecteur en appliquant les règles du journalisme et la sacro-sainte vérification?
Pour autant le blogueur détient un outil numérique incroyablement puissant, car immédiatement googelisé s'il commence à avoir un lectorat certain.
BLOG: PUISSANT NEO-MEDIA POTENTIELLEMENT EN CONTRE-INFO
Il a la faculté de partir sur des chemins neufs.
Plusieurs blogs de Tribune de Genève -c'est leur richesse et le résultat de cette liberté- vont chercher de l'information réellement sous d'autres points de vue sur les sujets d'actu chauds tels l'Ukraine, la Syrie, le Proche-orient par exemple. Ils apportent leurs connaissances spécifiques.
Une formidable démultiplication des points de vue sur les blogs alors que les médias traditionnels restent souvent suivistes, politiquement corrects.
Sur ces sujets inédits, ou abordés sous des angles inattendus, les commentateurs apportent également toute leur énergie. Passionnant !
Le blogueur tient la barre de son navire en complète autarcie. Au fur et à mesure de sa navigation il emplit ses soutes de ses articles qui, plus ils sont nombreux, plus ils sont cliqués. Et des commentaires qui arrivent comme des missives qui se posent sur le pont.
Il se nourrit des gouttelettes de l’air du temps captées pour ses choix rédactionnels. Des sujets calmes ou moins .Cela tangue grave quand il aborde les thématiques de la politique ou du Proche-orient.
COMMENTATEURS SI DIVERS: DES EXPERTS AUX ...TROLLS
Cette autarcie structurelle explique pourquoi les blogs ne peuvent absolument pas se passer des commentateurs. Si une inexactitude est écrite, elle est vite détectée, par ce « travail collaboratif » des commentateurs.
Les commentateurs signalent de leur côté que certains articles, certains blogs sont hyper provoc'( cas de figure possible en raison justement de la complète liberté de rédaction sur les blogs TDG ) . D'où effectivement l'absolue nécessité du retour de terrain par les commentaires !
Un jour, un de mes articles rédigé trop vite avait déplu. Le commentateur expliquait pourquoi. Je lis ses arguments. Il avait parfaitement raison. De fait j’ai modifié l'angle suite à cette intervention contradictoire fort bien venue d’une grande finesse. Même si en opposition frontale.
Les commentateurs sont des partenaires essentiels. Ils apportent même leur expertise. Des experts pros du secteur aérien sont venus enrichir mon article sur Cointrin. Lire
Le blog-bateau vogue et reçoit en permanence ces missives de commentateurs qui ont pris sur leur temps de vie pour lire votre blog. C’est vivant, interactif. Bien évidemment un commentaire en opposition doit passer s’il est argumenté, sans agressivité ni gros mots.
LES FANTÔMES DU WEB
Le problème est quand le ponton reçoit des déjections de drôles d’oiseaux…
Bizarres trolls d’une indécence absolue, masqués derrière les pseudos, dont les adresses courriels sont souvent fausses.
Ils viennent d'on ne sait où. Avec des adresses IP de Suisse ou France quelquefois des pays les plus improbables à l'autre bout de la planète!
Le lecteur n'a pas idée de ce que les bases de commentaires reçoivent.
Ces fantômes... cachés viennent hurler haut et fort que le blogueur qui ne les laisse pas passer est un censeur autocrate qui les méprise eux. Et tutti quanti….
Si facile...
Mais il faut relativiser, ces pollueurs sont minoritaires. Sur le blog Neidinger la communauté des commentateurs est plutôt un véritable partenaire d'avis aussi divers les uns que les autres. Ne pas ranger tout le monde dans le même panier en raison des entreprises de démolition Trolls& Co et des Commentateurs Anonymes& Co.
A savoir une catégorie nouvelle de commentateurs s'installe depuis quelques mois sur les blogs. Comme des coucous qui viennent poser leur oeufs sur le ponton du navire, en parasitage. Ils pondent un commentaire souvent intéressant , du type que l'on laisse passer. Ils s'agit des commentateurs dont les noms sont carrément publicitaires. Ici, ils sont systématiquement bloqués.
DESOLEE, LES COMMENTATEURS N'ONT PAS D'IDENTITE NUMERIQUE !
Au réel, le problème à gérer n’est pas tant celui des trolls qui bien évidemment ne passent pas s’ils démolissent. Mais celui de commentaires intéressants pour 90 % et qui vont pourtant avoir une phrase impubliable. Que faire? Impossible évidemment pour le blogueur de "trier" le commentaire.
Ou, autre cas, ce commentateur sous pseudo, anonyme qui rédigeait des textes ….n’ayant rien à voir avec l’article ! Il était joignable, son courriel étant exact. Je lui en ai fait la remarque. Il m’a répondu « laissez- passer, je suis connu pour ces avis tranchés, c’est mon identité de commentateur"
La réponse fut non. Il s’appuyait en fait sur un article pour en faire autre chose. Pas d’accord. Blog porte-avion de commentaires liés au sujet oui . Base d'accueil du coucou qui vient y faire autre chose, non.
Que signifie l’identité numérique d’un commentateur anonyme sous pseudo ? Rien. Le vide sidéral. Pour gérer son identité numérique, que ce commentateur au besoin d'expression soutenu créé un blog pour s’exprimer!
Certains ne manquent pas d'air...
BLOGUEUR RESPONSABLE JURIDIQUEMENT DONC 100%MAÎTRE DE SES CHOIX
Bloguer est une activité très engageante, une identité numérique en ressort avec certes un petit tournis quand on se retrouve googlelisé (quand le commentaire posté arrive de Hong Kong ou de New-York quelquefois, suivant l'IP...bigre.)
Tournis de la puissance du néo-média blog |tel le score/jour maximal du blog un 15 000 clics sur un article Schumacher en janvier 2014, jamais renouvelé depuis]
Mais qui expose.
Le plus souvent, le blogueur met sa photo, blogue sous son nom réel. S’il est sous pseudo il est de toutes façons joignable.
Juridiquement responsable en tous cas. Un jour sur ce blog est arrivé un commentaire délirant de 100 lignes n’ayant rien à voir avec l'article, très diffamatoire vis-à-vis d’une personnalité genevoise. Un avocat. Un problème de procès en cours. Heureusement que le commentaire est modéré en amont !
SALON CONVIVIAL
En fait le blog Neidinger est comme un salon. Pour le plaisir ! Pas pour le combat.
Celui qui entre et vient débattre, argumenter, s’opposer mais restant poli est le bienvenu.
Le blogueur et ensuite les commentateurs construisent ensemble un post- débat intéressant autour de la multiplicité des points de vue. Et c’est la majorité.
Les trolls démolisseurs et "donneurs anonymes de leçons de démocratie" … restent à la porte.
Sans état d’âme. Bloguer est une activité totalement gratuite évidemment et qui prend beaucoup de temps.
A savoir, le blogueur n'est pas maso !
Les blogueurs constatent effectivement une dérive . Certains choisissent de fermer les commentaires. Ils sacrifient ainsi volontairement une des sources de clics.
Mais tous les blogs ne courent pas la course à l'échalote du "plus lu".
En agissant ainsi, ils traitent l'info comme la presse traditionnelle papier dont les journalistes se moquent éperdument des retours de lecteurs, c'est connu..
De fait, ce blog Neidinger a décidé de laisser les commentaires car la communauté qui prend sa plume est forcément un partenaire de premier plan qui enrichit tout article et démultiplie les points de vue.
Mais il a ressenti la nécessité de publier sa propre charte
Que ceux qui n'acceptent pas ne perdent pas de temps à commenter...
Pour les autres, merci infiniment de cette communauté collaborative des commentateurs qui ont pris du temps pour lire.
Sylvie Neidinger
Trolls:sociologie des commentaires indésirables