Macron ne donne pas dans la sauvegarde écologique.
Deux affaires à la Une le concernent.
Par deux fois la population a manifesté en France ce week-end, sans signalement des médias TV occupés à bêtifier devant les vacances de Monsieur président pour la partie "info nationale"
1 -TREBEURDEN EXTRACTION DE SABLE
Ministre de l'économie E Macron avait autorisé l'extraction d'une dune et des fonds d'une zone sensible proche de deux pôles Natura 2000, contre la ministre de l'écologie.
Dimanche 13 août la population a manifesté à Trebeurden (Lannion); un SOS face à ce scandale de l'extraction de sable:
2- LES VILLAS FERRACCI
En Corse, Pierre Ferracci, pdg du groupe Alpha un ami très proche de Macron (son fils était au mariage de Emmanuel Macron, sa belle fille fut cheffe du cabinet du candidat pendant la campagne présidentielle !!!)) a défiguré un paysage par une construction illégale dans une zone classée interdite à la construction.
En zone protégée par la loi littorale,
Il avait obtenu un sombre "permis tacite".
Le résultat est sidérant!
La population demande à la justice que l'ensemble soit rasé.
Comme cela se fait en pareil cas (Inès de la Fressange avait dû raser une construction illégale en Avignon)
L'ami de Macron semble bénéficier d'une justice en sa faveur : juste payer une amende mais laisser le "(for)fait" accompli.
Un million d'euros pour un homme riche est si facile...Libé évoque "un forcing payant" soit une immoralité absolue dans le process.
http://www.liberation.fr/france/2017/08/10/corse-les-villas-ferracci-un-forcing-payant_1589309
"Corses :les villas Ferracci un forcing payant
Bien que condamné en appel à payer 1 million d'euros pour avoir fait construire dans l'illégalté deux bâtisses dans une zone naturelle inconstructibles, le pdg du groupe alpha proche d'Emmanuel Macron s'est évité le pire : leur démolition.
Les associations de protection de l'environnement dénonce,t une justice à deux vitesses. Il y a, dans l’affaire dite des «villas Ferracci» tous les ingrédients d’un sulfureux feuilleton d’été. Imaginez deux luxueuses demeures de 670 m2 (avec piscine) édifiées dans l’extrême sud de la Corse, sur un terrain classé en espace naturel remarquable et inconstructible, à un jet de pierre de la féérique plage de la Rondinara. Ajoutez un permis de construire obtenu tacitement et non respecté, des associations de défense de l’environnement sur les dents qui réclament la démolition des bâtisses, dix ans de procédures judiciaires, une amende d’1 million d’euros. Un tel scénario suffirait à mettre le feu aux poudres dans une île où, quelques années en arrière, les soucis de constructions illégales se réglaient de façon plus expéditive, à coups de pains de plastic. Détail supplémentaire, la personnalité du propriétaire a ajouté son grain de sel à l’efficace recette et provoqué une indignation quasi générale au sein de la population insulaire.
L’influent PDG de Groupe Alpha (leader sur le marché du conseil aux comités d’entreprise), Pierre Ferracci, 65 ans, est un proche d’Emmanuel Macron, ce qu’il apprécie modérément de voir rappeler dans le cadre de cette affaire. Son fils, Marc, est un ami de longue date du nouveau président de la République. Sa belle-fille, Sophie, a été cheffe de cabinet du candidat Macron."
Les liens exacts entre les protagonistes:
En 1990, Pierre Ferracci a acheté 20 hectares de terrain sur la baie de A Rundinara, près de Bonifacio. Il voulait y faire construire cinq villas, mais le permis ne lui a pas été accordé. En 2008, selon le journal Marianne, deux villas sortent de terre, mais décalées “de 150 mètres où l’espace est classé protégé”.
Pierre Ferracci, PDG du groupe de conseil Alpha et du club de football du Paris FC, a fait partie de la Commission Attali, tout comme Emmanuel Macron. Durant la dernière campagne présidentielle, son fils, l’économiste Marc Ferracci, a été conseillé d’Emmanuel Macron sur les questions sociales. Celui-ci a aussi été l’un des témoins du mariage du président avec Brigitte Trogneux en 2007. Son épouse, l’avocate Sophie Ferracci a été, quant à elle, cheffe de cabinet d’Emmanuel Macron au ministère de l’Economie de décembre 2015 à août 2016 ; par arrêté du 19 mai 2017, elle a été nommé cheffe de cabinet au ministère de la Santé et des Solidarités.Alors que le maire de Bonifacio Jean-Charles Orsucci (REM) soutient le projet de l’homme d’affaires.
Les associations de défense de l’environnement (U Levante, ABCDE, Le Garde, U Polpu) ont décidé de lancer une nouvelle procédure judiciaire.
Les corses réagissent. Mal à ces amitiés parisiennes bien utiles...
C'est la nouvelle "morale" macroniste ...qui lave plus ....noir, visiblement.
Sylvie Neidinger
(crédit image capture d'écran site web cité en lien)