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Covid-19: Marseille toujours en colère contre les restrictions ciblées

L'annonce de la fermeture brutale des bars et restaurants à Marseille le 26 a pris les professionnels  concernés de court. D'une part cette info-guillotine car du jour au lendemain signifie  pour eux de jeter les stocks de nourriture. Leur courroux est immense.

Les restaurateurs des Bouches-du-Rhône  considèrent que les chiffres ne sont pas plus catastrophiques dans leur ville qu'ailleurs! Pourquoi ce traitement différencié des métropoles Aix-Marseille? De la Guadeloupe aussi.

Finalement Olivier Véran leur accorde 24h de répit. Sans réussir à  faire retomber le soufflet de la colère, immense, de la seconde ville de France. La fronde reste puissante.

Le ton monte avec  le gouvernement  qui a heurté par l'absence totale de concertation avec les élus locaux.. 

Trois cents scientifiques et sociologues locaux montent au créneau pour signifier à "Paris" que cette méthode brutale, tombée du haut, non justifiée n'est pas la bonne. 

De facto cette semaine, Paris, avec des chiffres tout aussi semblables que Marseille ne voit pas ses bars et restos fermés!!

La différence de traitement semble actée.

Sur place autour du Vieux-Port, on entend l'argument suivant: en saison estivale quand les frontières étaient fermées, la population française en vacances dans l'Hexagone, l'Etat ne voyait pas de problème.

Maintenant que les vacances sont finies pour tous. Maintenant que les parisiens ont repris le travail, il n'y a plus besoin de sud. Ni de "ménager le sud".

Dès lors la décision brutale prise par le gouvernement à Paris, à savoir,  de fermer les restos aixois et marseillais maintenant que les touristes sont repartis et qu'ils serviront juste  la population locale,  est vécue comme une véritable infamie. L'argument ci-dessus s'entend.

                                                          Sylvie Neidinger

 

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