François Bayrou est bien " à côté de la plaque" dans son interview du 31 août 2025 sur BFM. Cette manière d'évoquer les français par des prénoms supposés symboliser la population dirigée tient du mépris pour la "populace". Une image dédaigneuse de supposés français moyens imaginés et imaginaires.
Citation du journal de gauche, l'Humanité qui relève:"Par souci de pédagogie, François Bayrou s’est hasardé à des exemples adressés à « Simone », « Jeannot » ou « Jojo » pour mieux s’adresser à la figure du français moyen, du moins tel qu’il l’imagine. De quoi révéler la dose de mépris qui l’anime envers un pays qui rejette massivement son projet de compression drastiques des dépenses sociales"
L'interview prétentieux se tient à propos du prochain vote de confiance du 8 septembre sollicité par le PM lui-même, en fin de l'été, sans concertation. Futur vote parlementaire analysé par les observateurs comme une solution compliquée car menaçant de supprimer de facto l'actuel gouvernement. Relançant des semaines de gouvernance vide.
BIS REPETITA
Jojo, Simone et Jeannot sont invoqués autour de métaphores maritimes. Le naufrage de F. Bayrou ce personnage politique souvent donneur de leçons imbu de sa personne n'est pas très étonnant au final. Mais dangereux pour le pays au vu de sa position de PM et de l'instabilité générée. Une sorte de dissolution bis après l'aventure institutionnelle de Emmanuel Macron de 2024. Incrédulité face à ces mises en cause des institutions chaque année...Fatigue démocratique.
Sylvie Neidinger