Le procès Jubillar en cours est inique. Un demi millions d'euros publics ( alors que la Justice manque de moyens!) pour un dossier sans corps et sans preuve sinon des intimes convictions, bavardages, enfants mineurs pris comme témoins, documents falsifiés par les enquêteurs et témoins majeurs actifs dont on n'a pas tenu compte, occultés.
Des affaires médiatiques "à la Gregory" qui vont voir des séries télévisées s'ensuivre: la fiction se mêlant du réel. Grégory c'était aussi se moquer un peu de ces sauvages de vosgiens. Ici d'un supposé benêt, pas futé et surtout peintre en bâtiment-plaquiste! On lit ceci partout.
Choc et stigmatisation sociologique implicite. Combien de fois le métier du BTP de plaquiste ou celui de "peintre en bâtiment" est mis en avant à l'audience et surtout dans la presse. Voire dans les TITRES !!!! Avec ce message implicite "CAP plaquiste, peintre en bâtiment: vous comprenez le niveau"...C'est une précision surréaliste. Quel lien avec le métier ici ?
Les enfants du couple, eux entendent parler du procès par la radio du bus scolaire en plus de devoir témoigner à la barre...
En résumé, un procès hors norme dans ce grand dérapage judiciaire public.
Maître Emmanuelle Franck avocate de Cédric Jubillar a prononcé hier jeudi 16/10/2025 une plaidoirie en défense d'anthologie comme le souligne le très expérimenté journaliste judiciaire Stéphane Durand-Souffland.
Au procès de Cédric Jubillar, une plaidoirie d’anthologie sous le signe du doute
Les éléments dits " à charge" sont ébranlés. En démocratie on ne peut accuser d'un crime en absence de corps et de preuve sur la base des seules intimes convictions, portes ouvertes à toutes les dérives.
L'intime conviction n' AUCUNE définition légale
Et au passage il serait utile éviter des stigmatisations de corps professionnels derrière les cas individuels.
Sylvie Neidinger
Verdict de la Cour : culpabilité, 30 ans de prison et un appel. Victoire de l'intime conviction sans preuve.
Et médiatisation maximale.
derives-de-l-ultramediatisation_