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U-Miroir de l'urbain-Graph'-Street Art - Page 2

  • Morte en photographiant du Street Art à Paris le Bronx

    Le fait divers date d'avril 2917, un bail.

    Mais il me reste en mémoire. Par identification.

    Une  américaine, venue voir sa fille vient photographier une fresque  de street art à Montreuil est morte sur place.

    Cette dame  a été tout simplement poignardée dans le dos alors qu'elle photographiait tranquillement une fresque rue Marcel Dufriche par un déséquilibré.

    Rue, street devenue violente.

    Tout autre qu'elle pouvait venir photographier. J'ai photographié du street art...dans les rues de Paris et ailleurs.

     

    Il y a trente ans, le prototype de la rue dangereuse était représenté par New-York, Bronx....

    On disait à l'époque qu'une voiture arrêtée au feu rouge pouvait même subir un car jaking.

    Une américaine photographiait des fresques de street-art à Montreuil.

    Elle en est décédée, poignardée par un SDF migrant sans abri de Gambie visiblement en délire psychiatrique. Il a été immédiatement arrêté. Il est interné.

    La photographe n'a pas survécu.

    A Lyon un autre fait divers devenu banal: tué pour avoir refusé une cigarette.

    Dans les années 80 on disait " c'est le Bronx"un quartier précis de  pour exprimer la violence urbaine gratuite exacerbée.

    Aujourd'hui le vrai Bronx semble aller mieux.

    Mais la vieille Europe a plongé.

     

    Se rappeler des touristes chinois agressés...

    On fait quoi ?? On continue à marcher dans les rues et admirer le street-art?

                                                       Sylvie Neidinger

     

                 RUBRIQUE MIROIR DE L'URBAIN STREET ART'

     

     

     

  • M.CHAT n'ira pas en prison

    Thoma Vuille, street-artiste  franco-suisse (il est né à Boudry) ne dormira pas derrière les barreaux.M CHAT, sncf, street-art

    M CHAT  était carrément menacé de prison ferme par la SNCF (pas moins... et pour un graph sur une cloison ...temporaire de carton-plâtre!!)

    Il n' en continuait pas moins de rire à large  dents déployées face à cette réquisition exhorbitante du procureur : 3 mois fermes !

     "Le 15 septembre, Thoma Vuille, plus connu sous le nom de « Monsieur Chat », alias du joyeux personnage jaune qu'il aime à peindre un peu partout, comparaissait devant la 29e chambre correctionnelle du TGI de Paris pour délit de dégradation d'un bien appartenant à am chat,sncf,street-artutrui. En l'occurrence, une cloison temporaire de carton-plâtre posée gare du Nord, sur laquelle l'artiste avait dessiné - au feutre - son chat sautillant, cerné de quelques roses et d'un oiseau. Peu de temps après, la paroi avait été recouverte d'un parement métallique qui accueille depuis une paroi métallique coulissante."(in Le Parisien)

     

     

    L'artiste internationalement connu échappe du pire. Il écope d'une amende basique.

    Ce jugement évite à la société ferroviaire le ridicule absolu et M.CHAT finalement y a gagné en visibilité. Miaou.

                                                     Sylvie Neidinger

     

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  • Les oeuvres du MAH font le mur pour s'afficher en... Street Museum Art!

    Etonnante expérience inversée....

    Le piéton genevois, lors de ses pérégrinations urbaines, peut désormais se trouver nez à nez avec un clone des tableaux sagement, bourgeoisement et normalement installés au Musée d'Art et d'Histoire de la ville.

    outing.GIF

    Un bis repetita, en version originale.

    Tout simple: photographier, imprimer, découper, transporter, trouver le lieu vertical idéal,  coller, admirer, partager, discuter, écrire, rephotographier...

    Une oeuvre alter ego qui va au contact.

    Histoire de humer l'air du temps pour  respirer  l'hygrométrie ambiante naturelle lémanique - pas du tout contrôlée  cette fois.

    Pas de capteur, ni caméra, pas  de personnel de sécurité. Libres comme l'air, quoi.

    -d'ailleurs, ils flottent un peu nos deux sumos locaux ! Un peu moins gras que leurs homologues nippons toutefois.

    Les lutteurs de Hodler en avaient assez de leur représentation académique.

    Ils voulaient juste voir du peuple, bon sang !! Sentir les ruissellements de la pluie et les uv. Acérer leurs biscoteaux, bomber les pectoraux.

    Se sentir humains, revivre, sortir de l'imaginaire du peintre qui les a créés.

    Certes  ces vaillants combattants helvètes ne crachent pas dans la soupe de leur maison favorite, le MAH où ils sont  bien gâtés, bien nourris.

    De véritables coqs en pâte confortablement installés dans les vastes dimensions palatiales de la  célèbre institution genevoise.

    Pas compliqués, ces gros bras  ne négligent pas  du tout leurs  visiteurs, habituels déambulateurs des grandes salles, ces fans capables de s'intéresser  au moindre des petits détails de leur costume peint par ce bonhomme  de Ferdinand.

    mah,outings projet,genève,julien de casabianca,street art muséal,hodlerToutefois les bateleurs s'ennuient grave, éternelles vedettes statufiée, figées.

    Rien ne vaut une virée pour chercher le populo, le vrai.

     Sans oublier de boire de petites bières au passage.

    Une envie urbaine, une bouffée d'air pur quoi.

    Lutter et frimer un peu tout de même  devant le regard des gamins et gamines de la bonne ville. Devant le regard des genevoises girondes aussi...

    Grâce au projet baptisé Outings d'un artiste corse  Julien de Casabianca.

    Un projet collaboratif en mouvement sur sa durée et dans  plusieurs "Streets" de Genève avec cette  soixantaine de présentations à  découvrir de la Jonction aux Eaux-vives.

    La démarche est très cadrée. Il y  a des oeuvres, des auteurs, des droits...

    De fait le produit fini installé in situ est nommé un "outingsMAH", bigre.

    Décidément le MAH innove avec ce que je m'autorise à baptiser le "Street Muséum Art" , ce, quelques mois après l'expérimentation Muséomix.

    Magnifique idée pour laisser entrer une brise ou une bise entre les murs.

    Ceux de la ville et ceux du musée en interaction, en miroir, en façade.

    Murs en regards croisés "open space" de la population genevoise.

                                                                                               Sylvie Neidinger

     Du 10 octobre au 10 janvier avec des expos In ...à l'intérieur du musée aussi  en boomerang

    crédits images captures sites web

     

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  • Street Art n°10. Le bus en stand by. Genève, Boulevard Helvétique

    Rubrique Miroir de l'Urbain. Graph' N°10. Lieu: Boulevard Helvétique, sous le pont Charles-GallandP1110900.JPG

    Miroir de l'Urbain traite des graphs qui peuvent se rencontrer au hasard des  murs de Ville.

    Pour comprendre leur histoire,  leur statut, leur sens, leur rôle entre éphémère et permanent, révolte et acceptation.

    Pour la première fois,  cette rubrique s'occupe d'un ...bus. Il attire l'oeil. Il est bizarre. Car n'en est plus vraiment un. Une chimère, plutôt.

    A la fois bus immobile et local urbain.

    Un drôle de véhicule échoué. Mais socialement accepté en l'état au coeur de la Genève chic du boulevard Helvétique: une cohabitation intéressante à décrypter.P1110895.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Etonnant contraste entre les pierres de tailles  de belle allure du quartier et le bus épave, non immatriculé. Il ne dérange personne. Très peu visible des voitures qui passent presque sans le voir. Car caché dans un interstice urbain, sous l'ombre d'un pont.

    Il est très tagué, surtout coté ...piétons. P1110908.JPG

    Ses graphs  ne donnent pas dans l'esthétique.  Plutôt dans  la rage. Fureur de vivre. Comme des ratures. Une volonté d'effacer. Du trash. Du dur. De la révolte.

    En s'approchant, on comprend qu'il est espace social puisqu'une affiche annonce qu'il accueille les permanences d'une association: Aspasie, liée à la "prévention de nuit".P1110893.JPG

    On lit : "trouver réponse sur la prostitution/santé/droit/insécurité/consommation de drogue/MST/se détendre/se réchauffer/faire une pose/parler avec quelqu'un/se refaire une beauté/prendre du matériel de prévention"

    P1110896.JPGC'est le bus de l'attente.

    Attente de l'arrivée des  oiseaux de nuit par les membres de cette association, très certainement.

    Population de nuit visiblement en interstice social autour de la drogue et la prostitution. Elle même en attente de vie meilleure. D'une "beauté" qu'il faut refaire.

    Peut être en panne aussi?

    Tout comme le bus. Qui ne roule plus. Vie de chien. No futur. Présent difficile.

    Alors, un signe devient très significatif: observer  les roues du véhicule. Elles ont été spécifiquement marquées d'orange fluo.

    Le tagueur  souligne ainsi l' Impasse immobile dans laquelle se trouve ce bus.

    A l'image  de l' Impasse probable de ceux ou  celles à qui ce "local"public  urbain  d'un genre nouveau  donne  aide.

    Toit très très provisoire, comme ultime assistance sociale pour le monde de la nuit underground.

    Vies taguées, en stand by...

                                                                                    Sylvie Neidinger

                                                  

    P1110909.JPG

     

     

    P1110907.JPG

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  • Street Art n°9. Avenue Vibert. Lancy: cri social individuel

    Rubrique Miroir de l'Urbain. Graph' N°9. Lieu: avenue Vibert.  Lancy.

    Proche de Servette. Espace urbain interstitiel: un passage pédestre sous voie ferrée. Uniquement à la vue des dits piétons. D'où cette permanence dans le temps sans élimination par les autorités publiques? P1110113.JPG

    P1110099.JPGCertains graphs semblent très anciens (datations lisibles: 1997, 2009) certains  délavés par les intempéries.

    Aucun ne ressemble à l'autre: présence de  graphs  d'une esthétique évidente et   d'autres... sans grand intérêt de ce point de vue. Comme ces signatures au feutre qui très clairement polluent le mobilier urbain.

    Avenue Vibert : aucune unité d'ensemble. Juste un espace physique partagé.

    Certains graffiti sont signés. Plusieurs auteurs, mais pas en unité de groupe. En individuel côte à côte. 

    Découverte sur place d'un curieux petit papier, tout fragile, collé sur le mur, à l'abri de la pluie. Il  indique:"Anonymous. clandestine 2013. Spray paint on wall. Looks like Leonardo, Michelangelo. Donatelo and Raphael decided to try something new. What Art?":          

    Pas moins! Toutefois, l'ensemble ne fait pas très Michel Ange comme résultat...

    Le Street art n'est d'ailleurs pas rangé dans la catégorie  peinture académique !

    Ici on est plutôt face à du Street Art Brut de décoffrage.

    Brut, "dur" au sens d'un résultat visuel général  "fouilli" sans visée esthétique d'ensemble.

    Street Art Brut qui révèle des expressions libres, illégales (rappel: interdit de taguer !) mais rendues possibles dans cet interstice urbain (non visible depuis une voiture) de Lancy.

    Quelquefois provoc', quelquefois en confidences: un "cri social individuel".

    Comme ce très ancien message de vie qui, mine de rien, fait encore réfléchir le passant plusieurs années après sa rédaction: "sobre depuis onze jours" ... Et aujourd'hui ?

                                           Sylvie Neidinger

     

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    P1110101.JPGmiroir de l'urbain,lancy,graphP1110105.JPG

     

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