Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

charlotesville

  • Donald Trump se dit victime d'un "lynchage". Malaise

    Un président des USA ne devrait pas employer ce vocabulaire ! 

    Le terme rappelle un sombre passé et ouvre des vannes dangereuses en raison de la position de N°1 de celui qui s'exprime.

    Les réactions indignées ont fusé. "C’est un mot qu’aucun président ne devrait utiliser pour lui-même”, a réagi le démocrate James Clyburn sur CNN. “Je viens du Sud. Je connais l’histoire de ce mot. C’est un mot qu’il faut utiliser avec beaucoup, beaucoup de prudence”.

    Certains  commentaires agacés proviennent aussi des rangs républicains : " le choix de mots du président est «déplorable, compte tenu de l’histoire de notre pays, je ne comparerais pas ça à un lynchage», a dit Mitch McConnell, leader de la majorité républicaine au Sénat.

    Vocabularia- Le  terme de lynchage  provient du nom propre d'un certain Charles Lynch.

    (wiki)"Durant l'intense période de contestations contre le régime colonial qui précéda la guerre d'indépendance des États-Unis, un certain Charles Lynch (1736-1796), « patriote » de l'État de Virginie, décida de réformer la façon dont la justice était appliquée dans sa région.Juge de paix, il instaura des procès expéditifs menant parfois à des exécutions sommaires à l'encontre des défenseurs de la donald #trump,lynchage,usa,sud profondcouronne britannique. Il réunissait la cour, recrutait les jurés et présidait à l'exécution. La loi de Lynch » se répandit dans les territoires de l'Ouest américain et s'y développa jusqu'à l'établissement et la consolidation de l'État de droit. Lynch devint par la suite sénateur.Vers 1837, la « loi de Lynch » donna naissance au mot « lynchage »  où, en dépit des lois qui les protégeaient, des noirs furent poursuivis par des comités de vigilance, qui donneront naissance au Ku Klux Klan. Dans le Sud des États-Unis, le mépris de règles de procédure considérées comme favorables aux criminels est renforcé par l'hostilité au gouvernement fédéral."

    En roue libre, Tweeto-Trump n'a pas hésité à employer le vocabulaire du meurtre raciste du Sud profond par pendaison pour lui-même comme ...victime. C'est détonnant. (Il réagit à son affaire ukrainienne et l'enquête pour empeachment)

    Or, Donald Trump n'a PAS récusé le soutien à son élection par  David Duke extrémiste de droite qui fut chef du KKK et de ses sinistres cagoules.

    Au point de cette réaction de Marco Rubio, républicain " nous ne pouvons pas être un parti qui désigne  quelqu'un qui refuse de condamner les tenants de la suprêmatie blanche et du Ku Klux Klan."

    Le propre père du promoteur milliardaire avait des liens avérés avec le Ku Klux Klan. Mais il est vrai que son père, ce n'est pas lui.

    Enfin lors des événements de Charlottesville (Virginie) Trump avait refusé de se positionner et  de dénoncer  les néo-nazis, suprémacistes blancs, Alt Right et...KKK présents. Malaise.

    Le poids des mots, le choc des images. Mentales aussi...

    Cet usage du vocabulaire "lynchage" par le Président des Etats-Unis est probablement indécent.

                                                                                Sylvie Neidinger

     

    Suite :Donald Trump traite de "pourriture humaine" ceux qui s'opposent à lui. ! Triste démocratie,