Il y aura un avant et un après l'affaire terrible de Villefontaine (Isère)
Puisque le pédophile était le professeur des écoles qui organisait des séances du "goût" derrière un drap dans la classe de CP (7/8 ans). Il bandait les yeux des enfants et leur imposait tout simplement ..des fellations.
Une horreur absolue.
Un scandale majeur sachant que le "directeur d'école " (en plus) avait déjà été jugé pour faits de pédophilie. Mais non revoqué.
En 2008, il est condamné pour recel d'images à caractère pédopornographique pour des faits datant de 2005 et 2006.
Il est maintenu malgré tout en poste par son employeur l'Education Nationale. Romain Farina avait un statut de fonctionnaire et une activité forte de militant syndical.
Choc des parents, de la population à commencer par le maire de la ville où les faits se sont produits. Il porte plainte lui aussi.
Dernière info: l'employeur est informé depuis...2001:
http://www.ledauphine.com/faits-divers/2015/04/20/l-education-nationale-informee-des-2001
PROF PREDATEUR
L'affaire prend de l'ampleur, les langues se délient. Plus de 25 plaintes sont déposées en Rhône-Alpes.
Dysfonctionnement majeur: tous les enfants savaient vu l'ampleur folle du nombre de fellations imposées aux élèves: ils en parlaient entre eux à la cantine !
Et, problème, aucun adulte n'était informé ??
Les langues se délient aujourd'hui .
Pas seulement chez les victimes mais aussi chez les associations de parents et autres qui mettent en cause la passivité de l'Education Nationale dans ce grave dysfonctionnement.
Marie Grimaud, avocate de l'association "Enfance en danger" qui se porte partie civile, signale un nombre important d'enseignants condamnés mais toujours présents dans les classes !
Selon elle "Il y avait forcément quelqu'un qui était au courant. Un enseignant est arrêté, il y a 48 heures de garde à vue, il y un défèrement devant un juge, il y a une enquête. Les enquêteurs font au moins le minimum : prendre contact avec les directions d'établissement pour avoir des éléments. Au moins une personne dans ces écoles est au courant qu'un collègue est arrêté.
Nous, l'association Enfance en Danger et moi, avions envoyé, le 28 février dernier, un dossier au ministère alertant qu'un certain nombre d'enseignants étaient encore en poste alors qu'ils avaient été condamnés. Nous n'avions pas de réponse. Il a fallu publier ce courrier par voie de presse pour obtenir enfin un rendez-vous au ministère de l'Éducation nationale. Ce courrier est envoyé tous les ans, plusieurs fois par an, pour alerter nos représentants étatiques de cette situation-là, et il n'y a jamais, jamais, de réaction. Un dysfonctionnement de l'Éducation nationale, oui, mais il n'est pas nouveau et il était connu"
Pour preuve, la prof d'anglais du collège Louise- Michel de Lille-sud qui fut jugée pour avoir entretenu une liaison amoureuse avec une élève de 12 ans continue à exercer.
C'est pas de la pédophilie, ça?
Jusqu'à cette affaire de Villefontaine, l'attitude de l'employeur l'Education Nationale pose visiblement problème.
Il est même arrivé lorsqu'une jeune lycéenne a signalé un comportement anormal de la part d'un prof de philo qu'il lui ait été demandé à elle de suivre cet enseignement par correspondance, pour ne plus être dans sa classe. L'individu délinquant mais prof restant lui, en poste !!!
Ou autres scandales, tel ces enseignants qui pour faits de pédophilie sont évacués des classes certes mais par le biais du congé...maladie.
Ils n'enseignent plus et reçoivent leur salaire payé par l'impôt.
Tout va bien pour eux.
Sylvie Neidinger