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L-Scandale - Page 57

  • Matignon sur Carla et Valérie: combien de chameaux ?

     Titre choc car ...choc  de voir publié par les services de Matignon et abondamment repris par la presse le "coût" de Carla comparé à celui de Valérie ! (ici les Echos parmi une vingtaines d'articles de presse sur le sujet)carla bruni,valérie trierweiler,etudes de genres

    On glose sur le coût de la  Femme, cet être  immature qui par nature dépense, ne sait se retenir.

    Il faut les voir, ces dames dans les magasins les jours de soldes: de vrais" porte-monnaies percés sur pattes"! 

    Avec comme armes leurs cartes bleues fumantes qui n'arrivent même pas à  refroidir!

    Leur double regard toujours en chasse du produit qui manque éternellement  : un oeil sur l'allée du magasin pour ne pas tomber, l'autre sur les bacs à trésors.

    Un peu écervelée au passage, pour dépenser autant, cette moitié de l'humanité.

    Comme cela pèse sur les comptes. Combien coûte le Féminin, sans parler de son prix d'achat-hors taxes? Au fait, quel taux de tva pour elles ? Produit de luxe ou de consommation courante? Sacs à patates ou parfumerie?

    A Paris, le gouvernement  en est donc,  actuellement à communiquer sur le prix de la femme catégorie "première dam", tout comme dans un village du Sahel, il se négocie en nombre de camélidés ou de chèvres !

    Là bas encore s'agit-il d' un système sociétal ancien basé sur des liens tribaux ancestraux  que les ethnologues adorent étudier. Ici, on se situe au coeur du pouvoir d'une puissance moderne.

    Certes, l'info répond  à la question écrite posée le 12 mars par un opposant qui demandait des comptes, le  député UMP de l'Yonne, Guillaume Larrivé.carla bruni,valérie trierweiler,etudes de genres

    Mais cette réponse qui en a surpris plus d' Une est en totale contradiction avec l'activisme pro-féministe (exagéré parfois) qui caractérise ce gouvernement socialiste français, notamment  en la personne de N.  Vallaud-Belkacen, ministre.

    Car le militantisme officiel  va jusqu'à promouvoir  les études de Genre, cette abolition de la distinction biologique entre hommes et femmes qui arrive en ligne directe des USA. Le projet de loi Peillon sur l'école, fin février, a suffi à relancer la polémique sur "l'invasion organisée et militante de la théorie du genre dans le secteur éducatif", ainsi  dénoncée le 16 avril par les évêques de France.

    Alors comparer le coût  des Premières Dames tient d'un véritable impair ...politique.

    A y regarder de près, c'est plus de "frais de fonctionnement "qu'il s'agit: vidange, graissage, changement de pneumatiques ?

    Le message qui part d'une intention louable de transparence de la part des services du Premier Ministre se mue en un non sens en termes de communication:

    -Premièrement, il conclue que Carla vaut plus cher que Valérie ! Pas très malin pour promouvoir l'actuelle locataire de l'Elysée.

    -Deuxièmement, à un an de l'élection, le comparatif  dénote encore d'un anti-sarkozisme gouvernemental qui regarde dans le rétroviseur et ne se projette toujours pas dans l'avenir.

    Certes élargir le banc-test jusqu'à à tante Yvonne n'était pas si pratique...

            FRANCOIS HOLLANDE ET LES FEMMES: COMPLEXE !

    Cela devient compliqué pour le Président de la République  avec une femme  "légitime" qui piaffe de le servir  (légitime aux yeux du nombre au sens où elle est mère de ses 4 enfants, Ségolène Royal) une compagne hors norme, indéfinissable qui par ses maladresses ne fait que le desservir (Valérie Trierweiler.)

    Enfin avec Angela Merkel de qui il vient de divorcer, sans jamais lui avoir passé la bague au doigt...

    Couple franco-allemand explosé. Et post-féministes étonnées !

                                                                                                          Sylvie Neidinger

    photos: capture écran les Echos, Europe 1

     

  • Le Prix Pulitzer à un sniper! Reporter de guerre sale.

    La photo est magnifique.  Elle vient de  recevoir le 15 avril dernier la distinction américaine la plus pulitzer.GIFvalorisante du monde de la Presse: le prix Pulitzer 2013 catégorie photo, l'une des 14 sections du Journalisme, par l'université de Columbia.

    Il a été attribué à Javier Manzano, un  indépendant d'origine mexicaine pour un  cliché issu du siège d'Alep, sa première pige AFP, en plus.

    Info issue du terrain. Le courage de se rendre sur place, sa prise de risque individuelle.

    Le  directeur adjoint du service photo de l'Agence France Presse  pour le Moyen-Orient et le Maghreb, Hassan Mroue, affirme avoir reçu du free-lance  ce cliché au premier jour de sa collaboration. Il se rappelle de l'avoir immédiatement qualifiée de "chef d'oeuvre"

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    La photo est esthétiquement intéressante, très construite avec les raies de lumière entrant qui contrastent avec la kalash en "rayon"sortant.

    Elle pose pour autant un énorme problème moral puisqu'elle valorise le sniper, le tireur de l'ombre, celui qui, bien caché et protégé par son mur, tire dans le dos ou en traître !

    Curieusement aucun commentateur  n'a signalé la chose.

    Parce que les snipers en question sont des rebelles syriens, ceux que  l'Otan et les pays du Golfe  installent, soutiennent, financent et arment ???

    Le "canardeur" qui snipe n'avait jamais été positionné   médiatiquement avant cela en tant que vedette à la Une de toute la presse internationale ! Il semble que cela soit une première.

    La chose  démarre  avec le conflit syrien. Car effectivent en plus de ce  cliché et prix accordé à   Javier Manzano,  quelques reportages tv sur les snipers d'Alep  sont passés récemment à l'heure de grande écoute  tournés.. derrière les murs !

    Ils valorisaient ces individus cachés fiers de compter leurs trophées de chasse  [note de la blogueuse: hyper surprise par  cette nouveauté en matière d'information, j'avais à chaque fois bondi de 20 cm de ma chaise et noté les identifications de  chaînes TV, la date et l'heure mais ne retrouve plus ma note papier pour les citer ici. Complément d'info à venir]

    revelles 2.GIF

    Le tireur de l'ombre avait jusqu'alors mauvaise réputation. Les médias ne le valorisaient pas.

    Désolée de le faire remarquer dans cet article, mais à peu de choses près,  la  définition du sniper (oui, inventons le terme de  "sniprisme ") correspond exactement  à celle du terrorisme. L'un fait exploser des bombes globales, l'autre par tir de précision. Dans les deux cas par surprise. Et  terrorisant les populations civiles concernées.

                                          HISTOIRE DU SNIPER

    *Le sniper dans l'univers du  conflit militaire: Comme à Beyrouth dans les années 80, il a symbolisé les  problèmes des combats modernes de type "guerilla urbaine". Avec une terminologie négative. On a parlé de "libanisation"comme prototype de guerre civile où votre rue, celle de votre  boulanger et de votre  boucher devient un  abattoir du hasard.  Mort par surprise.

    Ensuite, historiquement, le  conflit yougoslave ( avec le siège de Sarajevo)  a continué à véhiculer cette problématique du tireur embusqué (film Tirs de snipers à Sarajevo sur Sniper Alley).

    *Le sniper dans l'univers civil L'évènement majeur le plus récent est celui  qui a traumatisé toute une ville en octobre 2002. John Allen Muhammad, le tireur fou  exécuta depuis son véhicule 10 personnes à Washington DC. Un film a été tiré en 2003 de ces 23 jours de terreur sur la ville : D.C. Sniper: 23 Days of Fear  (Sniper : 23 jours de terreur sur Washington en français.) 

    Sans oublier le célèbre précédent, l'assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy le 22 novembre 1963 lors d'une visite officielle à Dallas, où il fut abattu par le sniper  Lee Harvey Oswald.

                       

     *Globalement dans l'univers strictement  militaire, la présence du sniper comme outil de combat n'est pas une surprise.  Il y a bien longtemps que le code d'honneur en matière de destruction de l'Autre a disparu. Les politesses de la chevalerie du Moyen-âge sont rangées aux oubliettes.

    Point n'est besoin d'invoquer Machiavel et son Prince, ni le Chinois  Sun Tsu et son Art de la guerre (1er traité historique, du VIème av Jc. 孙子兵法, pinyin : sūn zǐ bīng fǎ, littéralement : « Stratégie militaire de maître Sun »)

    On fait confiance à l'être humain pour avoir tout inventé pour détruire son ennemi. Jusqu'à le manger dans certaines tribus traditionnelles ! 

    Dans  le monde moderne, un conflit se multi-décline par:  de la bataille lourde, du renseignement, de la bataille de l'ombre, de la guerre économique, psychologique , de l'usage de snipers, de la torture etc. 

    Sans oublier le contrôle des infos militaires  par  médias interposés, les orientations des  opinions publiques civiles.... Tout ce que l'on peut nommer la " sphère médiatique militaro-civile"

                                                            IMMORAL

    *Or, l'univers médiatique civil est dit lui, "grand public" Toute la famille, les enfants sont réunis devant le petit écran qui normalement suit des normes de déontologie.

    Bien évidemment tout le monde apeut avoir accès par internet au pire du pire (tortures etc.)  Mais normalement pas sur les médias traditionnels,  ceux pour qui le Prix Pulitzer est attribué.

    Selon moi, cette année,  en valorisant le tireur traître on passe un cap (im)moral.  Une nouvelle  frontière s'installe sous nos yeux  dans notre "morale collective "

    Analyse : Elle tient de la notion du  commanditaire et de la responsabilité du"donneur d'ordre", de la chaîne de commandement et de la nature de l'acte.

    Oui, un bombardement militaire qui lâche des obus sur des populations civiles totalement impuissantes n'ayant même pas le temps de courir  à un abri est   un acte  tout aussi lâche que celui du sniper. Par l'effet de surprise, par  la disproportion et l'impuissance à pouvoir réagir.

    Mais l'espace aérien reste un espace obligatoirement contrôlé par les grandes puissances et leurs systèmes d'écoutes, leurs radars, drônes.... Les Lois internationales de la Guerre vont alors entrer en jeu : les autorisations ou non ...Les conflits vont  se régler devant une instance supra-nationale : l'ONU et son Conseil de Sécurité.

    Par exemple récent,  les Russes ont peu apprécié les bombardements Otan massifs en Libye. Ils l'ont fait savoir. La chose est publique, la  source des tirs identifiable. Avec l'aérien ou le sous-marin, les grandes oreilles militaires de tous bords -les dites oreilles d'or...- sont à l'écoute permanente. Pas si aisé dans les contexte urbains de villes: Alep : plus de 1,5 millions d'habitants.

    Dans une ville, n'importe quel illuminé peut prendre un kalash et tirer en cachette sur les passants. Qui est en responsabilité de ce tireur dans un  contexte dégradé de guerre où la population désorientée ne sait plus trop qui fait quoi ?

    Une Libanaise me racontait récemment comment, adolescente à Beyrouth, elle fut prise dans le viseur d'un sniper au milieu d'une voie. Il l'a ratée,  sa chance. Pour elle avancer ou reculer était aussi dangereux. Intelligente, elle a joué au chat et à la souris en mettant deux heures pour traverser en passant d'un obstacle à l'autre ( carcasse, béton cassé...) dans des laps de temps différents. Quelle chance elle a eu,  sachant la devise des snipers : "un tir, un mort"!

                                 JOURNALISME TRASH QUI VALORISE LE SNIPER

    Horreur au pied de son immeuble : avec  les snipers,  on entre dans l'anarchie sur le terrain, dans la sale guerre civile au coeur des cités, anonyme.

    Quel statut du  sniper camouflé ? Un militaire qui tire dans le dos ou un délinquant de droit commun ? Sur qui le sniper tire ?

    Jusqu'où va son critère de sélection de la cible  ? Ici, la jeune fille beyrouthine qui va acheter son pain.Pourquoi ? Parce qu'elle est d'une  communauté qui ne plait pas au sniper?

    Parce qu'elle n'est pas du bon côté du trottoir? Un trottoir serait pro-sniper et le trottoir d'en face anti ??? Quel enfer pour les populations civiles ???

    Facilité pour se venger d'un voisin qui dérangeait par un  assassinat de l'ombre sans responsabilité du tireur. Processus  de désintégration sociétal. Sans ONU. Sans contrôle.

    OUI une limite morale est franchie à mettre en vedette ceux qui pratiquent le "tir caché  dans le dos"

    De quelque bord que ce  soit.  Il n'y pas un cas où c'est bien et l'autre où cela ne l'est pas.

    Le prix Pulitzer 2013 valorise les snipers cachés. Le prix Pultizer 2014 va-t-il valoriser la torture?

    Une limite déontologique du Reportage de guerre a été franchie cette année avec le conflit syrien et les snipers.

    Elle n'est pas la seule.

    Ce conflit est vendu comme pro-démocratie par les occidentaux qui en réalité installent un islamisme radical wahhabite. Pour mieux contrôler les réserves énergétiques déjà connues ( celle de l'Est ) et les immenses réserves de pétrole qui viennent d'être détectées sur la Côte méditerranéenne  syrienne.

    Observation : nos médias ici,  suivent ces orientations géo-stratégiques militaires.

    OUI, on peut parler de Journalisme trash, ou de reporter de guerre sale.

    Pourquoi le sniper est-il effectivement immoral, immonde ( car il l'est effectivment !!!!!) lorsqu'il terrorise Washington ou tout autre lieu. Mais  moral à Alep? 

    Incompréhensible. Non pas le phénomène sniper, l'homme ayant toujours inventé à la fois  le meilleur et le pire. Incompréhensible : le néo-journalisme trash grand public.

                                                                          Sylvie Neidinger