Le Président Macron continue inlassablement à dégainer ses ires contre des catégories de la population. Un mode de fonctionnement.
Mon titre du coup ne varie pas en évoquant à nouveau le Méprisant.
En même temps c'est comme pour les pointer à la vindicte des autres : les derniers de cordée, ceux qui ne sont rien mais qui traversent les gares, ceux qui ne traversent pas la route pour faire les bars, les gaulois irréductibles, les retraités, les chômeurs....cadres, les étudiants qui se shootent à l'APL...
Il casse un consensus (Hollande avant lui) celui pour tout Président de la République digne de ce nom d'éviter de dégoiser à l'étranger sur son propre pays. D'éviter d'y aborder les sujets intérieurs.
Le Coq sur ses ergots y va lui, au bakooza, pour s'exprimer autour de sujets nationaux.
A l'étranger, le Méprisant de la République en rajoute. Au Danemark, il opposait aux protestants presbytériens locaux ses gaulois réfractaires.
Soit un populisme crasse digne des années 30 : choc de périodes historiques et problématiques n'ayant rien à voir l'une avec l'autre
Attention l'individu se croit malin lorsqu'il exprime ses inepties stigmatisantes.
Il continue : avant hier après l'assemblée générale de l'ONU...Interviewé par la chaine Bloomberg il affirme refuser " de donner de l'argent aux gens pour qu'il monte dans les sondages"
La phrase un peu enfantine, à la Trump (donner de l'argent aux gens) est choquante. Pour lui gouverner se résume à donner (ou pas ) du fric: quelle vulgarité!
Il confond la présidentialité avec la gestion du tiroir-caisse de la boutique. Gérer la tirelire.
Les français ne seraient en attente que de monnaie? Quel mépris.
Question: E Macron compte-il ses billets à la machine automatique ou à la salive avec le pouce ??
Il vient de transformer l'Elysée en marque commerciale pour mieux vendre son effigie...
Aujourd'hui vendredi 28 septembre une catégorie professionnelle passe à la casserole. Il est question de dégressivité du chômage des cadres.
Un syndicaliste résume à juste titre : la France est gouvernée par le ...café du commerce.
Il est fort méprisable du coup, ce méprisant.
Sylvie Neidinger