"Messieurs les anglais, tirez les premiers" évoque un temps où on ne se comparait pas à Hulk, où officiers français et britanniques se faisaient assaut de politesse...juste avant de se massacrer.
Politesse tout de même.
La formule est supposée avoir été prononcée lors de la bataille de Fontenoy, son historicité reste toutefois contestée:
"Cette célèbre phrase est associée à la bataille de Fontenoy (en Wallonie actuelle), affrontement qui oppose le 11 mai 1745 une armée austro-hollando-anglaise sous commandement du duc William de Cumberland à une armée française sous commandement de Maurice de Saxe, dans le cadre de la guerre de Succession d’Autriche. Les Français y remportent une victoire de justesse sous les yeux du roi Louis XV (1715 – 1774) et du dauphin. Au cours de la bataille, Milord Charles Hay, capitaine aux Gardes anglaises, et le comte d’Anterroches, capitaine des grenadiers aux Gardes françaises, se seraient mutuellement salués alors que leurs troupes se faisaient face. Le premier aurait alors invité le second à tirer le premier. L’invitation fut renvoyée."
Boris Johnson donnait récemment l'ordre aux... 27 autres de ré-ouvrir les négociations globales pour imposer ses vues. Il va jusqu'à qualifier de "rebelles" (!!!) les britanniques qui traitent selon lui "collaborent" avec l'UE.
Personnage excessif, raciste, menteur, exécrable....
Le PM du Royaume-Désuni tient absolument à rendre l'UE responsable de ses propres manquements!
Imperturbables mais exaspérés, les négociateurs (excellent Barnier) répondent que ce sont bien les britanniques qui demandent à quitter...
Que le camp du leave quitte si sa majorité l'emporte, en assumant. Sans incriminer les européens .
Mais alors sans demander le beurre, l'argent du beurre et refuser de payer les arriérés.
Que Boris Johnson assume et reconnaisse sa dérive chaotique.
Au lieu de fuir en insultant... les autres. N'est pas Milord Charles Hay qui veut.
Sylvie Neidinger