|
|
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
|
|
Dernier jour ce dimanche 11 décembre pour aller se faire une mine et tirer le portrait au SIG Pont de la Machine, version agence Magnum Photos.
Et surtout pour admirer l'expo photos en place.
Le travail de six photographes: Erwitt, Gilden, Pellegrin, Halsman, Parr, McCurry.
L'humour du quotidien US par Elliott Erwitt, Bruce Gilden : l'Amérique vue au ras du sol au niveau du regard du chihuahua capté sur papier !
On imagine un Erwitt à quatre pattes...Rires.
Avec Paolo Pellegrin, accès à "l'intimité people" : le rasage de Brad Pitt ici d'actualité...
Un magnifique truc du de photographe est dévoilé. La recette de cuisine en quelque sorte. Comprendre comment Harold Lloyd se retrouve en apesanteur comme sur l'affiche.
Philippe Halsman fait sauter en l'air ses sujets sur trampoline. On prend conscience ici du trucage certes facile car physique des photos célébrissimes (Lloyd, Monroe...)
Des corps réels en mouvement. Pas de la trucaillerie numérique photoshopée!
Comme on aurait aimé avoir assisté aux séances ! Eclats de rire garantis.
Martin Parr avec humour lui aussi joue des photomatons.Comme une réflexion autour de la photo de photographe et celle de masse, populaire mécanique, par une machine.
Un photomaton justement est la disposition du public au Quartier Libre. Remarque il ne vous sort pas un portrait ordinaire mais "signé Magnum".
Après les productions de Halsman, celles de Steve McCurry.
Ces incroyables portraits de la diversité humaine de l'Inde, Tibet etc.
Steve McCurry est l'auteur du célébrissime regard vert de la femme afghane.
Il shoote son personnage en buste et fait son point de netteté sur le regard vert.
Il attend de saisir l'âme. Il réussit !
Sylvie Neidinger.
Depuis le 17 avril dernier le Musée d'Art et d'Histoire accueille deux artistes genevois plutôt street art (graffiti artist) et/ou illustrateur, ici en dialogue avec les oeuvres classiques.
L'opération se nomme "rendez vous d'artiste": ouverture sur l'art vivant.
Dans la foulée du Muséomix genevois...
Demain premier dimanche d'octobre, les deux complices Serval et Kalonji vont expérimenter cette fois avec un artiste tatoueur genevois Christian Nguyen sur la thématique de l" l'armée des ombres."
Kalonji est l'auteur du magnifique graphisme... rouge "sang de taureau" de l'affiche.
Une intéressante résidence d'artiste, dans un lieu prestigieux que l'apport de ces deux contemporains va vivifier en boomerang retour.
La philosophie de l'opération ici précisée (source MAH) :"Ainsi, un dimanche par mois, d’avril à décembre, Serval et Kalonji tiennent des séances de travail durant lesquelles ils s’interrogent, testent, élaborent et créent, en compagnie d’autres artistes et de spécialistes d’horizons différents. Ils s’enrichissent également des échanges avec les visiteurs, invités à partager ces moments d’inspiration, où les galeries du musée deviennent un véritable laboratoire"
L'opération s'inscrit dans l'année 2016 de l'illustration de la ville de Genève.
Elle permet de découvrir des artistes genevois finalement assez undergrounds.
Une opération de co-branding gagnant gagnant.
L'institution y gagne en rajeunissement.
Le public est évidemment de la partie.
Précision: l'entrée du MAH est gratuite.
Sylvie Neidinger
MAH, photos @Neidinger le 15 avril, jour de présentation du projet in situ:
crédits images: une capture d'écran du site kalonji et photos neidinger
A signaler une expo prochaine à Ville-la-grand sur l'histoire des frontières Genève-France qui est une donnée fluctuante dans le temps, évolutive, donc susceptible d'études historiques.
Ce blog avait été ouvert un 22 juin 2011 suite justement à un questionnement sur cette frontière précisément avec une note intitulée...
Le vieux couple franco-suisse.
"Au fait: qu'est ce qu'une frontière sinon un insurmontable problème philosophique ?
Cette ligne invisible relie aussi ce qu'elle sépare. Sépare ce qu'elle unit.
Oui, le no man's land imaginaire supposé frontal rassemble côte à côte, ce qu'il différencie dans un rapport de proximité immédiate.
La meilleure option métaphysique serait de considérer les espaces franco-suisses issus de la coupure axiale comme ....un vieux couple sage.
Deux individualités qui par leur communauté de vie forment une entité juridique supérieure "pour le meilleur et pour le pire" suivant les termes du contrat conjugal privé.
Les enfants sont élevés, les disputes pimentent un peu la vie: place au mariage de raison devenu sérénité mature.
D'ailleurs le vocabulaire témoigne de la connivence de fait: Genève (Suisse) pays... genevois (France) devenu en 2012 Grand Genève.
Le lac sans le Salève serait comme un soleil sans chaleur.
Depuis des centaines d'années, la complémentarité territoriale et....mentale régit les inter-relations, au delà des bisbilles de forme.
De facto. Cette réalité là, personne ni aucun Parti politique ne peut la contester"
UNE HISTOIRE DE.... PALPITATION DU COEUR
Depuis cette date, les contradictions franco-suisses ou suisso-françaises se poursuivent.
La relation politique semble s'être tendue avec les préférences d'emploi, un raidissement certain.
Mais dans le même temps, le Ceva va permettent encore plus la circulation des personnes et le logement des Suisses en France !
Cette prochaine expo- dont l'association historique La Salévienne a mis son grain de sel- sera certainement fort instructive sur cette ...palpitation cardiaque de flux de populations.
Flux qui s'ouvre et se ferme puis s'ouvre puis se ferme...
C'est l' histoire de coeur, systolique et diastolique d'un vieux vieux couple type "je t'aime moi non plus"!
Sylvie Neidinger
Cette thématique m'avait intéressée au point que pour la première fois j'ai osé produire une caricature maison et commencer quelques caricatures naïves et maladroitement dessinées mais qui ont le mérite... d'exister avec cette histoire de frontière ...#caricaturesneidinger.
La Galerie Contraste à Fribourg accueille le bernois Ueli Hofer, artiste de cet art si helvète: le papier découpé.
Sa bio:"Né en 1952 à Lütiwil, dans l’Emmental bernois, Ueli Hofer grandit dans la ferme familiale et commence par faire un apprentissage de boulanger avant de changer de cap pour se consacrer à son art à ses 25 ans.
Autodidacte, Ueli Hofer fait la part belle à la nature dans ses papiers découpés. En trente ans de carrière, il est devenu une référence dans l’art du découpage. Ses travaux ont été exposés en Suisse et à l’étranger, notamment en Chine, en Allemagne et aux Etats-Unis."
Il a même séduit un industriel du chocolat (Cailler) qui lui avait demandé quelques collaborations.
A voir jusqu'au 15 octobre au 6, ruelle des Cordeliers à Fribourg.
Sylvie Neidinger