Tweeto-Trump ne dirige pas. Il gazouile
Pays-USA - Page 19
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Sur Twitter Trump s'auto-proclame génial stable
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Trump, selon les ambassades: "comme un pigeon se pavanant sur un jeu d'échec"
La dernière blague à la mode dans les ambassades qui synthétise finalement une année de relations internationales trumpesques:
"La diplomatie à la Trump, c’est comme jouer aux échecs contre un pigeon. Quel que soit votre niveau, le volatile arrive, renverse les pièces, défèque sur l’échiquier, et repart en se pavanant comme s’il avait gagné" (source : L'obs)
Aujourd'hui, en grande solitude, lui et son pays, sur le dossier de Jérusalem [dossier que soit dit en passant, il a ré-animé, lui ] le président américain menace le monde pour influencer le prochain vote de l'Assemblée Générale de l'ONU.
C'est de l'anti-diplomatie. La sortie du colt du shérif.
Mais le monde n'est ni le far-west ni le jardin personnel de Donald Trump.
Il est évidemment MULTILATERAL. Et pas simplement de couleur orangée.
Sylvie Neidinger
Amérique d'abord. Mais de plus en plus seule.
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TRUMP allume le feu au Proche-Orient
Le cirque mortifère du clown Trump, président grotesque d'une Amérique en totale déperdition continue.
Il lance une bombe dans un contexte enflammé.
Réprobation internationale.
Jérusalem, trois fois sainte, universelle et sacrée. Ville des Trois monothéismes.
Les USA à force de trumperies sont en passe de perdre toute crédibilité internationale dans leur volonté d'être un acteur "peace maker"incontournable.
Et probablement perdre le crédit de "pays négociateur".
Un négociateur international doit toujours être garant du droit international par principe.
Sur le terrain, des morts prévisibles.
Si une intifada démarre, des morts palestiniens et israéliens directement imputables à ce Donald.
Une décision qui va à l'encontre du droit international ds résolutions onusiennes.
Sylvie Neidinger
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Certes Weinstein...et Trump ?
« Grab them by the pussy… » On se remémore la célèbre phrase prononcée par Donald Trump pour exprimer tout le respect de celui qui est entre temps devenu président des Etats-Unis, à l’encontre des femmes.
Hollywood est actuellement touché par la révélation du scandale lié au prédateur sexuel Harvey Weinstein.
Les cris des actrices fusent de toutes parts dans un étonnant « coming out » planétaire de la part de victimes jusqu'alors silencieuses.
La charge de la preuve vient de la Côte Est.
Le New-York Time a fait son job : une enquête sur le producteur Harvey Weinstein mais surtout la dénonciation dans le New-Yorker par ..Ronan Farrow, fils de Woody Allen, peu amène avec les turpitudes de son célèbre père à l’encontre de la gente féminine. Et qui agit frontalement contre Weinstein.
La machine à rêve et à attrape-dollars qui se nomme Hollywood est salie, le monde masculin du cinéma (producteurs , réalisateurs) touché par la prédation sexuelle: Weinstein, Bill Cosby, Woody Allen, Polanski en son temps….
Sophie Durocher dans le Journal de Montréal stigmatise l’hypocrisie du petit microcosme hollywoodien fort silencieux aujourd’hui
Autre silence assourdissant: une certaine Amérique a voté pour Trump, probable misogyne, lui-même responsable de la phrase la plus abjecte entendue en la matière.
La phrase ne vient pas d'une conversation de comptoir ou d'un parrain de Hollywood à la Weinstein mais bien de celui qui exerce la fonction politique suprême: la Présidence!
Sylvie Neidinger.
Suite:
https://www.tdg.ch/monde/Trump-esquive-le-scandale-du-harcelement-sexuel/story/28731590
La dénonciation des violences faites aux femmes prend une ampleur mondiale inédite:
Démission du ministre de la défense britannique
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Les USA selon un George Friedman cynique, amoral mais sincère
Ce document est hyper intéressant pour comprendre la géopolitique des Etats-Unis qui se nomment eux-même... Empire!
George Friedman dirige la société de renseignement et d'analyse Stratfor et s'exprimait publiquement au Council on Foreign Relations (Chicago)
Il souligne en toute clarté certes cynique comment Washington entend conserver sa domination sur la planète.
Extraits du discours de George Friedman, directeur de la société de renseignement et d’analyse Stratfor, dite la « CIA de l'ombre »
https://www.youtube.com/watch?v=emCEfEYom4A
Dans son discours au Council, il identifie également les ennemis.
Finalement il évoque non pas la théorie du "chaos" mais la ...réalité du chaos organisé pour mieux régner ....Cela a le mérite de la franchise!
Durant des années les interventions américaines furent présentées " pour instaurer la démocratie de part le monde"...C'était d'une hypocrisie sans nom.
Obama disait que l'Europe n'intéressait pas les USA....archi faux !
Au moins ce discours sur les intérêts américains pour tenir un leadership est-il réel et sincère.
On y lit que les USA contrôlent les mers et l'espace.
"Qu'ils peuvent envahir n'importe quel pays mais qu'aucun pays ne peut les envahir"
Sur l'EI , Friedman dit que cela est un problème mais ne pose pas de menace pour les USA . Et c'est typiquement ce que l'on voit sur le terrain syrien où il semblerait par des infos gouvernementales syriennes récentes que des hélicoptères US sont venus récemment retirer des chefs étrangers de Daesh à Deir Ez Zor. Jeu trouble!
Certes l'info est difficile à vérifier. Mais de toutes façons les occidentaux a minima ont soutenu la rebellion islamiste en lien avec les états du Golfe.
Friedman explique parfaitement les jeux troubles menés ailleurs qu'au proche-orient, dans les pays de l'est de l'Europe: Ukraine, Pologne etc...
Il évoque le "cordon sanitaire" que les USA établissent entre la Russie et l'Europe.
Qui leur fait peur selon Friedman ?: une alliance entre l'Allemagne (sa technologie, ses capitaux) et la Russie ( ses ressources, sa main d'oeuvre)
Cette analyse de George Friedman (absolument bien....informé !) semble ultra probante.
La guerre en Syrie et en Irak s'analyse parfaitement comme une tentative américaine de couper le lien gazier entre la Russie et l'Europe (cet été le Congrès US a même voté une loi extra-territoriale en ce sens pour punir les compagnies européennes d'énergie qui commerceraient avec la Russie)
Autre signe : Donald Trump a verbalement attaqué l'Allemagne juste après avoir été élu.
La manière cavalière avec laquelle il a reçu Angela Merkel sans même lui serrer la main entre tout à fait dans la logique de l'analyse du patron de la CIA bis, George Friedman.
USA considérant l'Allemagne comme ennemie? Cette hypothèse n'avait jamais ouvertement été posée.
Elle sidère !
Mais les meilleurs analystes américains ne prévoient pas tout. Et Friedman omet juste une chose : les échecs !
La Turquie actuellement refuse la création d'un Kurdistan par les américains à ses portes est en train de basculer dans le camp russe alors que membre de l'Otan.
Sur l'Allemagne, le Brexit rabat les cartes et incite les Européens à s'unir.
Leur combat fiscal contre les GAFA (google, amazone, facebook etc....) est un démarrage d'une guerre économique sourde.
On comprend pourquoi Trump abhorre l'ONU cet antre du multilatéralisme !
A titre personnel et en toute franchise : j'aime les Etats-Unis mais pris dans un cadre strictement multilatéral.
Nos diversités nous enrichissent.
Sylvie Neidinger