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Pays-USA - Page 18

  • Les USA selon un George Friedman cynique, amoral mais sincère

     Ce document est hyper intéressant pour comprendre la géopolitique des Etats-Unis qui se nomment eux-même... Empire!

    George Friedman dirige la société de renseignement et d'analyse Stratfor et s'exprimait publiquement au Council on Foreign Relations (Chicago) 

    Il souligne en toute clarté certes cynique comment Washington entend conserver sa domination sur la planète.

    Extraits du discours de George Friedman, directeur de la société de renseignement et d’analyse Stratfor, dite la « CIA de l'ombre »

     https://www.youtube.com/watch?v=emCEfEYom4A

     

    Dans son discours au Council, il identifie également les ennemis.

    Finalement il évoque non pas la théorie du "chaos" mais la ...réalité du chaos organisé pour mieux régner ....Cela a le mérite de la franchise!

    Durant des années les interventions américaines furent présentées " pour instaurer la démocratie de part le monde"...C'était d'une hypocrisie sans nom.

    Obama disait que l'Europe n'intéressait pas les USA....archi faux !

    Au moins ce discours sur les intérêts américains pour tenir un leadership est-il réel et sincère.

    On y lit que les USA contrôlent les mers et l'espace.

    "Qu'ils peuvent envahir n'importe quel pays mais qu'aucun pays ne peut les envahir"

    Sur l'EI , Friedman dit que cela est un problème mais ne pose pas de menace pour les USA . Et c'est typiquement ce que l'on voit sur le terrain syrien où il semblerait par des infos gouvernementales syriennes récentes que des hélicoptères US sont venus récemment retirer des chefs étrangers de Daesh à Deir Ez Zor. Jeu trouble!

    Certes l'info est difficile à vérifier. Mais de toutes façons les occidentaux a minima ont soutenu la rebellion islamiste en lien avec les états du Golfe.

    Friedman explique parfaitement les jeux troubles menés ailleurs qu'au proche-orient, dans les pays de l'est de l'Europe: Ukraine, Pologne etc...

    Il évoque le "cordon sanitaire" que les USA établissent entre la Russie et l'Europe.

    Qui leur fait peur selon Friedman ?: une alliance entre l'Allemagne (sa technologie, ses capitaux) et la Russie ( ses ressources, sa main d'oeuvre)

    Cette analyse de George Friedman (absolument bien....informé !) semble ultra probante.

    La guerre en Syrie et en Irak s'analyse parfaitement comme une tentative américaine de couper le lien gazier entre la Russie et l'Europe (cet été le Congrès US a même voté une loi extra-territoriale en ce sens pour punir les compagnies européennes d'énergie qui commerceraient avec la Russie)

    Autre signe : Donald Trump a verbalement attaqué l'Allemagne juste après avoir été élu. 

    La manière cavalière avec laquelle il a reçu Angela Merkel sans même lui serrer la main entre tout à fait dans la logique de l'analyse du patron de la CIA bis, George Friedman.

    USA considérant l'Allemagne comme ennemie? Cette hypothèse n'avait jamais ouvertement été posée.

    Elle sidère !

    Mais les meilleurs analystes américains ne prévoient pas tout. Et Friedman omet juste une chose : les échecs !

    La Turquie actuellement  refuse la création d'un Kurdistan par les américains à ses portes est en train de basculer dans le camp russe alors que membre de l'Otan.

    Sur l'Allemagne, le Brexit rabat les cartes et incite les Européens à s'unir.

    Leur combat fiscal contre les GAFA (google, amazone, facebook etc....) est un démarrage d'une guerre économique sourde.  

    On comprend pourquoi Trump abhorre l'ONU cet antre du multilatéralisme !

    A titre personnel et en toute franchise : j'aime les Etats-Unis mais pris dans un cadre strictement  multilatéral.

    Nos diversités nous enrichissent.

     

                                                       Sylvie Neidinger

  • Trump et ses "fils de pute"

    C'est tellement gros que l'indignation publique ne joue plus.

    Lassée par les tweets présidentiels.

    Sauf que les limites de l'insoutenable sont atteintes concernant la dignité des Etats-Unis d'Amérique

    Le président US est directement dans l'insulte la plus vulgaire.

    Ici contre une partie de sa population : les sportifs de NFL qu'il traite de "fils de pute".

    Contre ceux qui ont décidé de mener une action anti-raciste.

    http://www.lci.fr/international/sortez-moi-ce-fils-de-p-il-est-vire-donald-trump-insulte-des-joueurs-de-nba-et-de-nfl-et-s-attirent-leur-foudre-colin-kaepernick-steven-curry-2065330.html

    http://www.lci.fr/international/sortez-moi-ce-fils-de-p-il-est-vire-donald-trump-insulte-des-joueurs-de-nba-et-de-nfl-et-s-attirent-leur-foudre-colin-kaepernick-steven-curry-2065330.html

    http://www.sports.fr/sports-us/nfl/articles/trump-insulte-violemment-les-joueurs-de-nfl-1954424/?sitemap

    Certaines mères des sportifs gravement putassées par Trump ont réagi.

    Avec Trump, les USA sont entraînés dans un fond de poubelle.

     

                                            Sylvie Neidinger

  • "America first" le slogan qui a le... mérite d'être clair

    Donald Trump a été élu démocratiquement  président des USA.

    Créant une onde choc par son côté totalement  atypique, décalé, tweetesque, fantasque.

    Il est peu cultivé souvent vulgaire. Les psy lisent en lui une pathologie narcissique.

    Cela ne l'empêche pas de diriger. Certes avec un chaperon..... On lui a collé un général dans son équipe de com, pour limiter la casse.

    Il  garde toujours la confiance d'une partie importante de son électorat et la défiance majeure des autres.

    Les autres pays restent encore stupéfaits, sidérés. Son  récent discours à l'ONU était agressif.

    Certains en Europe ironisent et disent que c'est l'occasion de s'affranchir d'un tel partenaire imprévisible qui remet en question unilatéralement  les traités qu'il signe.

    L'occasion de fonder une UE puissante.

    Dans ses leitmotiv, Trump n'a que ce mot à la bouche "America first" .

    Un slogan qu'il compte appliquer de courte vue, ne se rendant pas toujours compte des dégâts qu'il peut commettre dans sa bonne intention (comme ses ordres donnés aux industriels pour les investissements)

    Car la réalité économique est toujours plus complexe que les slogans de pub. En effet, défendre à outrance un pan de l'économie peut en fragiliser un autre.

    Toutefois ce slogan a le mérite d'une immense clarté.

                             FIRST... UNE VIEILLE IDEE!

    A noter, les USA qui  se voient Empire agissent dans le monde pour  être "first" depuis le début du... 20ème siècle. L'idée est  loin d'être neuve!

    Soit en interne (actuelle politique de Trump pour l'emploi national favorisé par exemple)  soit en externe (guerres pour contrôle de ressources, de positions géostratégiques etc., activisme en Europe de l'est contre la Russie, mer, espace)

    A titre personnel je trouve nettement plus CLAIRE cette position américaine trumpienne  à celle qui prévalait avant.

    Même si elle est à son "corps défendant". Il ne se rend même pas compte de l'image qu'il donne de son pays.

    Je me souviens d'une discussion animée avec un ami, vétéran américain âgé,  lors de la première guerre irakienne, fin des années 80.

    Je n'étais pas d'accord sur l'invasion d'un pays tiers, hors du cadre de l'ONU et sur un casus belli fallacieux. Comme par hasard l'Irak... pays riche en pétrole. Quelle qu'en soit sa gouvernance.

    Lui était dans une toute autre logique "Nous sommes un peuple moral et apportons la démocratie".

    Un type de slogan qui sur le terrain apporte surtout les.... guerres.

    Bizarre d'ailleurs d'associer le concept de guerre à celui de moralité!

    Nous n'avons pas réussi à joindre nos deux points de vue à ce moment précis. Lui gardant  le sien et moi le mien. En toute amitié...démocratique.

    Léonard eut toutefois un retour vers moi après l'enlisement de son pays lors  de la 2ème guerre américano-irakienne des années 90. Avec ses doutes sur sa position initiale...

                                     SINCERITE CASH DE TRUMP

     

    Combien cet "apport de démocratie par la force" a-t-il été vanté sous les précédentes présidences. ...Mais : comme une avancée masquée.

    Jusqu'aux printemps-hivers arabes qui étaient "vendus" de la sorte. Avec en prime une supposée démocratie numérique prônée surtout...par les médias !

    D'ailleurs à propos du monde arabe, l'étape suivante  de ces guerres   proche-orientales récentes fut l'évolution dangereuse du  concept de  "démocratie importée"  pour intégrer  le jeu local .... confessionnel.

    On a vu le résultat avec la montée de islamisme, l'EI et autres coupeurs de têtes.

    C'est un échec cuisant.

    L'Amérique qui parle de démocratie pour en fait,  aller gérer les affaires de pays regorgeant de ressources naturelles ou de bonnes positions géostratégiques n'est pas exacte sur les buts réels.

    Et tous les observateurs le savent. Elle tient dans ce cas un discours sur elle-même non conforme à la réalité de ses ambitions.

    Au moins, l'Amérique de Trump qui clame hors et fort "America first" est-elle brute de décoffrage certes mais  hyper sincère.

    Avec Trump les cartes sont sur la table.

    Il faut reconnaître au  président TRUMP le mérite de sa SINCERITE.

     

                                                                            Sylvie Neidinger

     

  • A l'ONU, l'état islamique n'est pas l'ennemi de...Trump !!

    Devant l'assemblée générale de l'ONU, à laquelle Poutine est absent [occupé à des manoeuvres.... militaires ! ] le président US a donné son discours très .... trumpiste autour de la rhétorique "America first".

    Il liste violemment quantité d'ennemis. Mais l'EI manque à sa liste !

    Il reprend à son compte  le  jugement binaire, simpliste  très bushien mais finalement hyper  américain qui classe le monde entre l'axe du Bien et l'axe du Mal.

    Une rhétorique à l'antithèse de toute méandre - et richesse-  diplomatique qu'il soit onusien ou non.

    Bazooka Trump cible celui qu'il a nommé Rocket Man, le dirigeant coréen, lequel répond le lendemain en traitant l'autre de chien : un très bas niveau de vocabulaire ... historique dans cette enceinte !!

    Un discours décousu, incohérent qui "rabaisse l'ONU " selon le média Monde.

    Très  révélateur, Trump ne désigne PAS l' état islamique comme posant problème !

    Cela confirme ce qui   s'est  vu à Palmyre-Tadmor et se voit encore aujourd'hui  sur le terrain  à Deir Ez Zor ( traversée de l'Euphrate) lorsque des actions militaires alliées s'opposent aux avancées de l'état syrien +Russie contre l'EI et rebelles.

    [ info du 10/10 sur le thème de liens avec l'EI

    http://jrbelliard.blog.tdg.ch/archive/2017/10/10/syrie-le-mod-russe-accuse-les-usa-de-favoriser-le-passage-de-286983.html]

     L'homme  orangé a désigne à New-York -par grand manque de culture - l'Iran, majoritairement chiite,  comme soutenant le terrorisme islamiste actuel qui est 100%....sunnite !!

    Alors que ce sont bien ses... alliés  du Golfe rigoristes (Arabie Saoudite, Qatar et autres) qui sont liés à  l'idéologie islamiste agissante actuellement. On se souvient de la phrase choc de l'écrivain algérien Kamel Daoud, selon qui  "l'Arabie Saoudite serait  un Daesh qui a réussi".

     

                   UN MONDE PLUS INQUIETANT APRES CE DISCOURS

     

    Trump veut donc quitter l'accord sur le nucléaire iranien signé et validé. Un accord international que même le président   de la grande nation américaine ne peut défaire à lui tout seul...Principe juridique.

    Par ailleurs, le président des Etats-Unis  signale payer trop cher  la facture de l'ONU.   Or, 22% n'est pas un chiffre inouï au sens où le PIB de  son pays est environ de ce pourcentage.  Il réclame un leadership naturel sans contribution. Ou s'il contribue, réclame  de diriger toutes les nations comme il l'entend.

    En résumé, d'une façon contradictoire, il signifie vouloir  s'isoler et dans le même temps désigne ses éventuels futurs ennemis : tout le contraire de la philosophie des Nations Unies qui consiste à trouver des terrains d'entente et faire des concessions pour pouvoir solutionner (ou non !) les multiples problème latéraux.

    L'essence même de la mission onusienne, ancienne société des nations!

    En résumé, on a juste compris à New-York que Trump compte beaucoup d'ennemis mais ne range pas l'EI dans cette catégorie.

    La communauté internationale a réagi de son côté à ses annonces:

    Sur la renégociation de l'accord nucléaire iranien, c'est non.

    D'ailleurs, le pays concerné, l'Iran, refuse

    Sur la remise en cause de l'accord climat, c'est non.

    Sous réserve du prochain ...épisode.

    Après son discours, le monde est plus inquiétant.  Cela était très probablement  son objectif !

                                                 TRUMP : CASH !

     

    A vrai dire, avec Trump, c'est cash et brut de décoffrage.

    Cela a au moins le mérite d'être clair sur ce point: c 'est ...offensif ( bien que le discours soit confus) ...trup,discours onu,ei,iran

    Cette  Amérique  conservatrice se compare  à un empire,  compte  régner sur les mers et l'espace. Elle se compare souvent à l'empire romain d'ailleurs et entend diriger unilatéralement : cette Amérique n'est absolument  pas une nouveauté de l'ère trumpienne !

     C'est une vieille antienne. Une vieille rengaine.

    Cette orientation hégémonique était également présente  sous le sourire de Barack Obama. Et de toutes façons présente au Congrès.

    Obama voulait tout de même engager une désescalade et retirer des troupes, il a produit l'accord sur l'Iran.

    Mais retirer les troupes n'est pas se retirer des affaires du monde, loin de là !

    Avec Trump au moins, le deal est sur la table, brutalement.

    Où? Dans l'antre du multilatéralisme, l'AG de l'ONU.

    Attention: porter seul l'univers sur les épaules est probablement donné au seul titan Atlas.

    La tâche que se donne l'Amérique semble visiblement trop lourde pour elle. Trump à longueur de tweets semble en pleurer ...

    A fortiori Trump n'a pas les qualités intellectuelles et politiques pour mener l'Univers. Encore moins à la baguette et dans le sens que lui seul l'entend.

     

                                                             Sylvie Neidinger

     

    Réponse de l'EU ( Mogherini ) et iranienne

    "Le président iranien, Hassan Rohani, a affirmé qu’il « répliquera avec détermination » à toute violation de l’accord. Après le discours très offensif de Donald Trump, la veille, contre un texte qu’il a qualifié de « honteux », M. Rohani a insisté sur le fait que l’Iran n’avait « trompé personne » et n’avait « pas été malhonnête ».

    « Il serait dommage que l’accord soit détruit par des voyous qui viennent d’arriver sur la scène internationale », a déclaré le président iranien, visant directement M. Trump, qui avait fustigé, la veille, des « Etats voyous ». L’Iran est un pays « qui prône la modération, le respect des droits de l’homme et un engagement constructif dans le monde », a affirmé M. Rohani, répliquant point par point au président américain. Le discours du président Trump est une « rhétorique haineuse » qui « porte atteinte à la confiance internationale », a encore dit M. Rohani.

    « L’accord appartient à la communauté internationale et pas à un ou deux pays », a lancé M. Rohani mercredi. Il a exclu, après son discours, toute nouvelle discussion sur l’accord nucléaire avec les Etats-Unis. Selon des diplomates français, toute réouverture des débats reste une « ligne rouge » pour les Iraniens.


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2017/09/20/assemblee-generale-de-l-onu-hassan-rohani-replique-a-donald-trump_5188756_3210.html#md7AjXzZoL8BPr76.99"
     
    Trump évoque un pays qui n'existe pas : la Nambie lors de ce discours
     
    Atlas =photo capture d'écran
  • Deir Ez Zor, l'Est syrien pétrolier: les masques tombent

    Les forces gouvernementales  syriennes et l'armée russe ont repris Deir Ez Zor à l'Etat Islamique. Une victoire.

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/09/13/pourquoi-l-intervention-militaire-russe-en-syrie-est-un-succes_5185235_3218.html

    Aujourd'hui  deux forces stratégiques continuent à s'opposer en direct sur les décombres de l'occupation islamiste.

    D'une part l'Etat régalien syrien et son allié historique  russe. La Syrie qui siège à l'ONU  entend bien récupérer son territoire. (celui d'avant le conflit)

    D'autre part, les forces de la coalition emmenées par les USA qui comptent... séparer cette riche province pour en contrôler les ressources pétrolifères ( et naturelles) .

    Les deux forces se fritent.

    Les USA ayant abattu le 18 juin un avion syrien SU-22 au sud de Tabka (et un drone le 8 juin par un F15E)  plus aucune coopération préventive n'existe autour de l'espace aérien de la part des Russes.

      Leur aviation vient d'ailleurs de tirer sur les FDS pro américains.   Le message est clair.

                                                  

    L'opération globale américaine  est vendue  sous l'aspect de création à terme d'un Kurdistan au sens d'un ....Etat  sur le territoire pris à quatre Etats :  Syrie, l'Irak, l'Iran, la Turquie. Au profit d'une même population  kurde,  là où plusieurs catégories ethnico-religieuses ( exemple les assyriens)  cohabitaient.    Ce après une phase d'autonomie ou de  fédéralisme on ne sait trop.

    Un scénario à la kosovar....

    Les médias occidentaux qui suivent la logique de la coalition occidentale  présentent en propagande  les forces kurdes dans une modernité médiatique  (écolo et tout et tout..Rien n'est trop beau jusqu'aux  jolies femmes combattantes photogéniques voire des clichés photoshoppés  avec keffieh surajoutés! )

    Attention. Une épuration ethnique de contrôle  ou déplacement de population... non kurde a commencé au nord de l'Irak en contrôlant /évacuant dans  certaines villes  ces populations... non kurdes.

    Par exemple des maires chrétiens de petites villes majoritairement chrétiennes sont destitués. 

    Ain el Arab est rebaptisé Kobané...

    Cette  volonté de création d'une zone autonome puis d'un  Etat séparé agace  Bagdad qui évidemment juge toute atteinte à son intégrité non constitutionnelle.

    L'Etat irakien central commence à réagir avec force face à cette nouvelle donne imposée par les américains : le dépeçage du pays.

    Il proteste contre cette captation d'une partie de son territoire sous couvert "d'autonomie" d'un supposé Rojava.

    Idem, la Syrie ne compte pas se laisser faire.

    La Turquie non plus. Ce pays ...toujours membre de l'Otan  vient de s'intégrer au système de défense aérien,.... russe ! (cf achat de matériel )

    Le prochain référendum kurde sur "l'indépendance" le 25 septembre prochain va probablement mettre le feu aux poudres.

     Les Etats  concernés le contestent fortement . L'ONU demande officiellement à Massoud Barzani de renoncer.

     Jusqu'à Washington qui le trouve prématuré. Puisque l'idée même d'une simple séparation n'est pas actée par l'etat central de Bagdad.

                               FACE A FACE USA-RUSSIE. TURQUIE CONTRE L'OTAN !

     

    Les buts initiaux de l'occupation de l'Irak par les USA, de changement de régime en Libye, puis le projet de dépecer la Syrie apparaissent désormais au grand jour.

     Sous couvert d'apporter la démocratie (ère Bush) puis les révolutions dites " de couleur" puis les printemps (hiver )  arabes, puis l'instrumentalisation de la sunnitisation du conflit aux dépends des multiples communautés présentes depuis toujours [ayant abouti à la création de groupes islamistes EI , Front Al Nosra, ahrar el sham etc.]...Les véritables buts sont  l'appropriation des ressources naturelles (minerais, gaz, pétrole) massives dans cette partie du monde.

    Un Proche-orient à la croisée de trois continents : une extraordinaire situation géopolitique.

    Cet aspect de la volonté de capter les ressources par l'Amérique a largement été documenté depuis la première guerre du golfe..

    Mais désormais c'est carrément utra-visible sur le terrain.

    Les deux forces s'opposent désormais sur le terrain de l'est-syrien : les forces FSD (arabo-kurdes pros US) contre le format Etat syrien+Russie.

    Et pas seulement à l'est syrien/nord irak /turquie/iran: le projet  américano-kurde d'un Etat  baptisé "rojava" est celui d'un incroyable " couloir stratégique" qui va de l'Irak au nord de la Syrie.

    Surréaliste, il   passe par Idleb et se prolonge en méditerranée !!!

    Juste ce qu'il faut pour évacuer gaz et pétrole  vers le premier marché mondial proche: l'Europe.

    Une véritable route pour les hydrocarbures.

    Les masques sont tombés.

                                                                           Sylvie Neidinger

     

    http://www.lepoint.fr/monde/irak-la-cour-supreme-ordonne-la-suspension-du-referendum-au-kurdistan-18-09-2017-2157904_24.php