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  • Syrie. L'usine Lafarge incendiée mercredi 16 octobre 2019

    Incendie signalé dans cette usine syrienne  du groupe franco-suisse Lafarge Holcin située sur l'axe Kobané-Raqqa à Jalabiya.

    Elle est connue pour avoir entraîné le Groupe Lafarge Holcin  en justice.

    Mis en examen pour violation d'un embargo, financement d'une entreprise terroriste (13 millions versés à des groupes jihadistes dont Daesh) mise en danger de la vie d'autrui, complicité de crimes contre l'humanité. Et la vente de ciment aux groupes jihadistes pour leur propres besoins de constructions "militaires".

    Ce entre 2013 et 2014.

    La direction du Groupe, mise en examen s'est défendue vertement en affirmant que le quai d'Orsay sous Fabius par  la DGSE non seulement incitaient à maintenir en marche cet investissement de premier ordre (LCS Lafarge Cement Syria) mais engageaient secrètement  à financer plusieurs groupes radicaux. Scandale.

    Le secret s'est éventé... Mais entre temps Laurent Fabius, auditionné, a perdu sa mémoire

    En termes clairs la France sous François Hollande et son ministre des affaires étrangères  Fabius a financé DAESH volontairement par le biais de  Lafarge.

    L'usine vient d'être incendiée. Par la coalition occidentale semble-t-il. Français  qui y avaient installé une base. De quoi supprimer bien des preuves...

                                                                                 Sylvie Neidinger

    SUITE  L'usine aurait été bombardée par les américains qui y avaient un stock d'armes ! 

     

    https://www.lejdd.fr/International/exclusif-les-mails-secrets-de-laffaire-lafarge-3826412

    https://www.capital.fr/economie-politique/syrie-fin-des-poursuites-pour-financement-du-terrorisme-pour-lex-patron-de-lafargeholcim-1330275

    https://www.capital.fr/entreprises-marches/lafarge-en-syrie-un-des-intermediaires-entre-le-cimentier-et-les-jihadistes-mis-en-examen-1350299

    usine large holcin,syrie,incendie,ei,dgse

  • Syrie, position illégale du gouvernement Macron sur le procès des jihadistes: pour éviter quoi?

    Que faire des jihadistes actuellement  arrêtés sur le terrain en Syrie?

    La France ne souhaite pas le retour d'individus français ayant choisi le combat pour l'EI.

    Ils ont commis le pire mais sont porteurs de la nationalité. Le cas aigu concerne des femmes avec enfants*.

    En l'espèce, la décision ne devrait pas découler d'un choix politique mais du droit. Et devrait  respecter le droit international, ce qui n'est pas le cas ici.

    La réponse actuelle dans la bouche du porte-parole Griveaux est la suivante:

    "il a estimé jeudi qu'elles seraient jugées sur le lieu de leur capture «si les droits de la défense» étaient respectés lors d'un «procès équitable». Si "dans la partie kurde de la Syrie, dans le Kurdistan syrien", "il y a des institutions judiciaires qui sont en capacité d'assurer un procès équitable avec des droits de la défense assurés, elles seront jugées la bas"

    Marie Dosé, avocate d'une femme réclame un rapatriement en France pour faire face à la justice et évoque l'amateurisme du gouvernement Macron.

    "Je veux bien que les ressortissants français soient jugés par des Kurdes mais l'état kurde n'existe pas, le Kurdistan syrien n'existe pas", martèle l'avocate. "Je suis un peu surprise par cette improvisation. Emmanuel Macron avait décidé de faire du cas par cas, et je pense que le nom d'Émilie K. a fait peur et qu'on s'est dit 'marche arrière, elles seront jugées là où elles sont'. Mais on ne peut pas dire n'importe quoi", explique celle qui a écrit au président de la République pour demander le jugement de sa cliente sur le territoire français."

    Sur une radio, elle indique vouloir que la France organise le procès de ses concitoyens car c'est son histoire et ses échecs.

    Au delà du traitement judiciaire individuel se pose un problème majeur d'illégalité en droit international.

    Le gouvernement Macron évoque un "procès équitable local" qui est strictement impossible puisque la zone dont on parle, le nord est de la Syrie est occupé par les kurdes, soit par une chimère fabriquée par l'occident, un supposé kurdistan fruit de leur désir et intérêts, le  "rojava".

    Cette chimère dévoile au passage un des buts réels de la guerre en Syrie autour des ressources...

    La Syrie gouvernementale, celle qui est membre de l'ONU a officiellement demandé fin 2017 aux pays étrangers qui occupent son territoire, la Turquie, les Etats-Unis et alliés de quitter son territoire et de rendre ces territoires syriens.

    Son nord-est comme par hasard gazier, pétrolier et agricole est actuellement capté par une entité kurde que le gouvernement légal juridiquement parlant, ne reconnait évidemment pas.

    De facto, strictement aucun procès légal ne peut se tenir dans cette zone litigieuse!

    Dès lors la phrase de Griveaux et derrière, la position de la France lorsqu'elle suppose la possibilité d'un procès local la fait entrer dans une zone de non droit inhabituelle pour elle.

    Mais il ne s'agit pas que d' amateurisme. La France a un grand intérêt à une absence de procès sur son sol.

             QUE VEUT CACHER  LA FRANCE EN EVITANT LES PROCES ?

    Sa position floue laisse à penser que la France fait tout pour éviter les  procès de membres de Daech-Isis  sur son territoire.

    Pourquoi ?

    On peut dés lors légitimement se poser la question.

    Un procès va probablement décrypter au millimètre près  les années 2012/13 quand le gouvernement Hollande-Fabius a envoyé des armes en Syrie qui sont passées à l'état islamique, quand il a autorisé la sortie des mineurs du territoires sans autorisation parentale, les financements publics et surtout privés de Daech par les alliés du Golfe, les facilités de passage par la Turquie, les services secrets français et autres (britanniques ) sur place dès 2011 etc. Puis la  phase 2014/17.

    La Turquie et les USA ont également fourni des armes  aux groupes armés type EI et autres.

    Il a fallu  pour elle dans cet acte de  déstabilisation de la Syrie   soutenir sur le terrain tous ceux qui tapaient contre le gouvernement en place.

    Sans trop regarder de qui il s'agissait.

    Les médias se pressaient alors à Alep toujours dans le camp des rebelles islamistes alliés. Le monde  était repu de multiples  reportages où le cri jihadiste " allah akbar" était scandé en permanence. Sans que cela ne dérange personne ! Les snipers , ces lâches qui tirent dans le dos devenaient  alors des héros dans les reportages jiste parcequ'ils étaient classés "rebelles islamistes"....

    Ce, jusqu'aux premières paniques des assassinats de journalistes...

    Tout était fait à l'époque par le couple Hollande-Fabius pour faire sauter le dirigeant syrien Bachar el-Assad, quitte  pour la France à manger avec les terroristes coupeurs de têtes voire ce chef rebelle (donc ami...) mangeur de coeur foie humain frais en mai 2013 (oui véridique !)  mais avec une cuillère à très long manche juste pour que cela ne se remarque pas trop...

    Les procès des jihadistes français  actuellement arrêtés dans le territoire syrien illégitimement occupé par les kurdes seront des  procès pour l'Histoire. Histoire de l'occident qui tape fort sur la Syrie dès 2011 pour démembrer ce pays, sous couvert du prétexte du "printemps arabe".

    Les procès des français jihadistes, si ils se tiennent en France et respectent les droits de la défense vont éclairer sur  l'ambiguïté de la France très à la pointe  dans sa volonté de faire "sauter "la Libye puis la Syrie,  de complaire aux riches alliés du Golfe.

    Libye, Syrie, u hasard, deux  pays arabes nationalistes  laïcs et surtout pétro-gaziers.

     Ces procès vont éclairer  le rôle joué par la France ( et ses alliés..) en Syrie  dans l'installation de Daech-EI-ISIS  au delà de ses "amis rebelles islamistes" car la frontière des amitiés pro-jihadistes était alors  fort poreuse.

    La France fait tout actuellement pour éviter cet éclairage de l'Histoire sur une page qui va se révéler SOMBRE.

    Même après 2014 avec l'opération Chemmal pour officiellement contrer l'état islamique, les liens avec les combattants de Daesh par moment ont existé.

      LA COALITION A RAQQA PERMET EN OCTOBRE AUX TERRORISTES DE DAESH-ISIS DE FUIR EN COLONNE AVEC ARMES...POUR EVITER ARRESTATIONS ET PROCES.

     

    Pour éviter ce genre de procès qui allaient forcément  éclairer les accointances entre les occidentaux+alliés et les jihadistes de Daesh-Isis, les américains et la coalition  ont scandaleusement laisser filer de Raqqa une colonne  qui est partie s'évanouir "dans la nature".

    L'évacuation en octobre  d'une colonne avec de 500 combattants radicaux coupeurs de têtes environ avec leurs familles par accord avec la coalition a été bien documentée par la BBC.

    Cela fut ...époustouflant.

    Ceux la ne seront jamais jugés.

    Certains se retrouvent en Afghanistan.

    Mais pas seulement il se dit que d'autres viennent d'être incorporés par les  américains  dans  "l'armée syrienne nouvelle "crée il y a deux mois par les USA, après la prise de Raqqa. Force destinée à continuer à diviser la Syrie pour mieux la "prédater".

    L'info n'est pas hyper diffusée sur les médias occidentaux. Mais confirmée sur les médias russes et arabes.

    Toutefois le gouvernement Macron va un peu vite!

    "L'état kurdistan syrien" juridiquement et judiciairement conforme n'est encore que le fruit de son imagination, certes fertile.

     

                                                                             Sylvie Neidinger

     

    Autre position d'avocat stupéfait du flou juridique gouvernemental français

    *Concernant les enfants, les mineurs,  la Russie par exemple agit différemment. Elle  fait  actuellement  un  travail sur le terrain en Irak et en Syrie de recherche et identification (orphelinats, étude des pistes des signalements des familles,  réseaux sociaux) récupération et rapatriement. C'est une position totalement inverse.

                                                        

    *Cet article a vu juste.L'Etat français est attaqué au pénal pour réclamer un jugement sur place dans un kurdistan imaginaire piqué de la syrie

  • A l'ONU, l'état islamique n'est pas l'ennemi de...Trump !!

    Devant l'assemblée générale de l'ONU, à laquelle Poutine est absent [occupé à des manoeuvres.... militaires ! ] le président US a donné son discours très .... trumpiste autour de la rhétorique "America first".

    Il liste violemment quantité d'ennemis. Mais l'EI manque à sa liste !

    Il reprend à son compte  le  jugement binaire, simpliste  très bushien mais finalement hyper  américain qui classe le monde entre l'axe du Bien et l'axe du Mal.

    Une rhétorique à l'antithèse de toute méandre - et richesse-  diplomatique qu'il soit onusien ou non.

    Bazooka Trump cible celui qu'il a nommé Rocket Man, le dirigeant coréen, lequel répond le lendemain en traitant l'autre de chien : un très bas niveau de vocabulaire ... historique dans cette enceinte !!

    Un discours décousu, incohérent qui "rabaisse l'ONU " selon le média Monde.

    Très  révélateur, Trump ne désigne PAS l' état islamique comme posant problème !

    Cela confirme ce qui   s'est  vu à Palmyre-Tadmor et se voit encore aujourd'hui  sur le terrain  à Deir Ez Zor ( traversée de l'Euphrate) lorsque des actions militaires alliées s'opposent aux avancées de l'état syrien +Russie contre l'EI et rebelles.

    [ info du 10/10 sur le thème de liens avec l'EI

    http://jrbelliard.blog.tdg.ch/archive/2017/10/10/syrie-le-mod-russe-accuse-les-usa-de-favoriser-le-passage-de-286983.html]

     L'homme  orangé a désigne à New-York -par grand manque de culture - l'Iran, majoritairement chiite,  comme soutenant le terrorisme islamiste actuel qui est 100%....sunnite !!

    Alors que ce sont bien ses... alliés  du Golfe rigoristes (Arabie Saoudite, Qatar et autres) qui sont liés à  l'idéologie islamiste agissante actuellement. On se souvient de la phrase choc de l'écrivain algérien Kamel Daoud, selon qui  "l'Arabie Saoudite serait  un Daesh qui a réussi".

     

                   UN MONDE PLUS INQUIETANT APRES CE DISCOURS

     

    Trump veut donc quitter l'accord sur le nucléaire iranien signé et validé. Un accord international que même le président   de la grande nation américaine ne peut défaire à lui tout seul...Principe juridique.

    Par ailleurs, le président des Etats-Unis  signale payer trop cher  la facture de l'ONU.   Or, 22% n'est pas un chiffre inouï au sens où le PIB de  son pays est environ de ce pourcentage.  Il réclame un leadership naturel sans contribution. Ou s'il contribue, réclame  de diriger toutes les nations comme il l'entend.

    En résumé, d'une façon contradictoire, il signifie vouloir  s'isoler et dans le même temps désigne ses éventuels futurs ennemis : tout le contraire de la philosophie des Nations Unies qui consiste à trouver des terrains d'entente et faire des concessions pour pouvoir solutionner (ou non !) les multiples problème latéraux.

    L'essence même de la mission onusienne, ancienne société des nations!

    En résumé, on a juste compris à New-York que Trump compte beaucoup d'ennemis mais ne range pas l'EI dans cette catégorie.

    La communauté internationale a réagi de son côté à ses annonces:

    Sur la renégociation de l'accord nucléaire iranien, c'est non.

    D'ailleurs, le pays concerné, l'Iran, refuse

    Sur la remise en cause de l'accord climat, c'est non.

    Sous réserve du prochain ...épisode.

    Après son discours, le monde est plus inquiétant.  Cela était très probablement  son objectif !

                                                 TRUMP : CASH !

     

    A vrai dire, avec Trump, c'est cash et brut de décoffrage.

    Cela a au moins le mérite d'être clair sur ce point: c 'est ...offensif ( bien que le discours soit confus) ...trup,discours onu,ei,iran

    Cette  Amérique  conservatrice se compare  à un empire,  compte  régner sur les mers et l'espace. Elle se compare souvent à l'empire romain d'ailleurs et entend diriger unilatéralement : cette Amérique n'est absolument  pas une nouveauté de l'ère trumpienne !

     C'est une vieille antienne. Une vieille rengaine.

    Cette orientation hégémonique était également présente  sous le sourire de Barack Obama. Et de toutes façons présente au Congrès.

    Obama voulait tout de même engager une désescalade et retirer des troupes, il a produit l'accord sur l'Iran.

    Mais retirer les troupes n'est pas se retirer des affaires du monde, loin de là !

    Avec Trump au moins, le deal est sur la table, brutalement.

    Où? Dans l'antre du multilatéralisme, l'AG de l'ONU.

    Attention: porter seul l'univers sur les épaules est probablement donné au seul titan Atlas.

    La tâche que se donne l'Amérique semble visiblement trop lourde pour elle. Trump à longueur de tweets semble en pleurer ...

    A fortiori Trump n'a pas les qualités intellectuelles et politiques pour mener l'Univers. Encore moins à la baguette et dans le sens que lui seul l'entend.

     

                                                             Sylvie Neidinger

     

    Réponse de l'EU ( Mogherini ) et iranienne

    "Le président iranien, Hassan Rohani, a affirmé qu’il « répliquera avec détermination » à toute violation de l’accord. Après le discours très offensif de Donald Trump, la veille, contre un texte qu’il a qualifié de « honteux », M. Rohani a insisté sur le fait que l’Iran n’avait « trompé personne » et n’avait « pas été malhonnête ».

    « Il serait dommage que l’accord soit détruit par des voyous qui viennent d’arriver sur la scène internationale », a déclaré le président iranien, visant directement M. Trump, qui avait fustigé, la veille, des « Etats voyous ». L’Iran est un pays « qui prône la modération, le respect des droits de l’homme et un engagement constructif dans le monde », a affirmé M. Rohani, répliquant point par point au président américain. Le discours du président Trump est une « rhétorique haineuse » qui « porte atteinte à la confiance internationale », a encore dit M. Rohani.

    « L’accord appartient à la communauté internationale et pas à un ou deux pays », a lancé M. Rohani mercredi. Il a exclu, après son discours, toute nouvelle discussion sur l’accord nucléaire avec les Etats-Unis. Selon des diplomates français, toute réouverture des débats reste une « ligne rouge » pour les Iraniens.


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2017/09/20/assemblee-generale-de-l-onu-hassan-rohani-replique-a-donald-trump_5188756_3210.html#md7AjXzZoL8BPr76.99"
     
    Trump évoque un pays qui n'existe pas : la Nambie lors de ce discours
     
    Atlas =photo capture d'écran