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Pays-USA - Page 14

  • Documentaire Arte sur la torture "sans trace" par les USA

    A voir absolument !!

    Documentaire édifiant à voir sur Arte jusqu'au 24 janvier qui fait l'analyse les techniques de tortures concoctées par la CIA dans les années 50 basées sur le fait que le bourreaux infligent des sévices sans laisser de traces.

    Le documentaire établit un historique de la torture aux  USA qui fait remonter le "sans trace"  au temps de l'esclavage. Pas de fouet, pas  torture directe ...pour mieux pouvoir revendre son esclave, apprend-on. Un esclave "propre" se vendaient plus cher. L'industrie du coton était basée sur la torture indique Rebecca Gordon, prof de philosophie. Plus cela torturait et plus les rendements augmentaient !

    Dans les années 50 psychiatres et neurologues participèrent  à la mise au point de ces techniques de tortures psychologiques: la douleur auto-infligée avec chiens, isolement, tortures psy,  physiques sans trace. 

    Il y est dit que la recherche  américaine tenait  compte de  ce qui se faisait côté KGB. Un témoin indique alors  que les russes se sont basés sur les recherches us ...des années 1910/20.

    Le professeur Mc Coy évoque un empire en déclin dont la peur  justifierait tout.

    Les recherches ignobles (à caractère nazi!) du psychiatre américain Ewen Cameron (Institut Allan Mémorial) : des expériences cruelles et sadiques qui terrorisaient. Ce "professeur" Cameron étant tout de même président de l'Association US de psychiatrie. Et de  l'Association mondiale de psychiatrie !  Capable de tout sans scrupule avec sadisme sur des cobayes: de basiques  patients!(années 40 fin 63) 

    D'autres pays aussi ont participé aux recherches et essais : le Canada, Royaume-Uni.

    Canada hyper impliqué aussi : la recherche "bio médicale" issue de l' Université Mc Gill 

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1102251/lavage-cerveau-cia-allan-memorial-mcgill-victimes-docteur-cameron

    "Radio-Canada  Publié le 21 mai 2018

    La torture et le lavage de cerveau sont condamnés dans la plupart des pays du monde. C'est pourtant ce qui s'est passé à Montréal dans les années 50 et 60 sous le couvert de traitements donnés par un institut de l'Université McGill. Les victimes de ces expériences de lavage de cerveau et leurs familles se sont réunies pour une première fois à Montréal afin de demander justice."

    https://www.journaldemontreal.com/2019/01/28/retour-sur-les-tests-sadiques-de-la-cia

    Pratique dévastatrice sans trace physique.

    Mais cette cruauté touche les bourreaux évidemment.  Voir les "Recherches" de Stanley Milgram et  Phillip Zimbardo  (Stanford) sur M Mme tout le monde pouvant devenir bourreaux plutôt que désobéir. Toujours en utilisant des cobayes civils

    La torture touche les fondements de toute  démocratie.

    Guantanamo, Abu Graib, Mossoul et le reste....Question : le moyen-orient a-t-il été considéré comme "nations esclaves" par la puissance US où l'on pouvait TOUT se permettre ? 

    C'est totalement et évidemment illégal au sens de la Convention de Genève.

    La mise au point et l'usage de méthodes nazies par la démocratie US sont   scandaleux, les traces laissées au niveau sociétal immenses.

    Chez les victimes comme chez les bourreaux.

    Parle-t-on encore de démocratie dans ce contexte?

    Rebecca Gordon rappelle  dans le documentaire que le prix Nobel Obama n'a pas agi spécifiquement contre l'usage de la torture.

    Le très inquiétant président Trump, dans ses délires tweetesques ou logorrhéiques valide la torture ( campagne présidentielle) jusqu'au champ de coton ( pour les migrants venus en famille !). Il vient de décorer  un chien de guerre (se moquant quelquepart de l'usage des décorations et de son armée) et de gracier deux soldats ayant commis des crimes de guerre.  Contre la hiérarchie militaire de l'US Navy il force Richard Spencer à la démission. La symbolique est  puissante.

    A savoir, la France n'a pas bien fait son inventaire de l'emploi de la torture en 

    Algérie en tant que nation.

    USA, Canada, Royaume-Uni, France ont en commun cette propension à donner des leçons de démocratie au monde entier. L'usage de la torture ne plaide pas en leur faveur.

    Vous avez dit démocratie? 

                                                                                 Sylvie Neidinger

     

    https://www.arte.tv/fr/videos/087405-000-A/des-bourreaux-aux-mains-propres/

     

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  • Trump, Al Baghdadi, Abu Ghraib et les chiens de guerre (2/2)

     La séquence canine de Trump a surpris, totalement atypique pour un président américain. Indécente même. Elle tient surtout de la mise en scène pour  téléréalité. (Ici 2/2)

    Trump, le chien et Al Baghdadi: sa mise en scène (1/2)

    L'hyperbole autour du chien fut probablement superflue.  D'autant que, en Irak, pays de l'autoproclamé "calife" (de l'islamisme totalitaire  salafiste)   récemment éliminé...l'usage des chiens de guerre est de sinistre mémoire concernant les... américains.

    On parle du scandale de la prison d'Abu Ghraib  (abus sexuels, sodomies, viols, exécutions, humiliations, chiens menaçants, tortures, exécutions)... autant de  violations des droits de l'homme commises  entre 2003 et 2004 par des militaires américains, des agents du renseignement, des "contractors" sous-traitants. On estime à 4000 le nombre d'exécutions pour la seule année 2004. Des ordres venus "d'en haut". Des personnels peu sanctionnés ensuite. Les maîtres-chiens us  échapperont à l'emprisonnement.

    (wiki) The New York Times rapporte, le 12 janvier 2005, d'autres témoignages sur les atrocités perpétrées à Abou Ghraib. Les soldats s'amusaient à :

    • uriner sur les détenus ;
    • sauter sur la jambe d'un détenu (sur une blessure déjà faite par balle) afin qu'elle ne puisse pas guérir correctement ;
    • continuer à tâter la jambe avec un morceau de ferraille pliable ;
    • saupoudrer de l'acide phosphorique sur les détenus ;
    • sodomiser les détenus à l'aide d'un bâton ;
    • accrocher une corde aux jambes ou au pénis des détenus et les traîner sur le sol3.Dans un premier temps, les États-Unis ont adopté en Afghanistan et au camp de Guantanamo des mesures pour contourner les restrictions juridiques posées par les conventions de Genève sur le traitement et l'interrogatoire des détenus. Le gouvernement américain a laissé ces méthodes s'appliquer en Irak : le commandant du centre de Guantánamo, le général Geoffrey D. Miller, s'est rendu à Abou Ghraib et a instauré ces méthodes dans la prison irakienne. Elles constituent des traitements inhumains et dégradants, contraires aux traités internationaux : passage à tabac, positions stressantes, humiliantes et douloureuses, privation de sommeil, électrocutions, exposition au bruit et à la musiques à un volume sonore insupportable, exposition à des chaleurs extrêmes, humiliations à caractère sexuel comme contraindre des hommes à porter des vêtements féminins, à se masturber ou à avoir des relations homosexuelles, nudité forcée, utilisation de cagoules et autres moyens de désorientation, utilisation de chiens pour effrayer les prisonniers (des photos montrent des détenus mordus et menacés d'être attaqués par des chiens, des privations sensorielles et un régime alimentaire limité à l'eau et au pain, ou l'utilisation de menottes causant des lésions aux poignets. Ces techniques constituent des actes de torture et des traitements inhumains et dégradants, ayant but de "ramollir" les détenus en vue des interrogatoires. Les membres de la police militaire ont donné comme consignes aux gardiens de la prison d'Abou Ghraib de maltraiter les détenus, ce qui explique l'arrogance avec laquelle posent sur les photos les soldats chargés de surveiller les personnes en détention.

    L'usage des chiens de guerre en position menaçante dans les prisons a marqué les esprits.

                                                          CHOW-CHOW

    L'auto proclamé calife Al Baghdadi  connut ces geôles, à Bucca , dans le sud. Pas lui seulement: neuf futurs hauts dirigeants de Daesh sont passés par ces prisons !

    Daesh serait  une des  conséquences  de l'invasion US et de la destabilisation induite de la région. 

    [Bien évidemment le fondamentalisme musulman est plus ancien que  l'invasion américaine de l'Irak. Les intellectuels Rushdie, Mahfouz en subirent les conséquences dans les années 80.]

    Dès lors, la séquence médiatique  liée à l'usage d'un  chien de guerre décoré non seulement humilie l'armée américaine réduite par Trump à l'action d'un toutou (si un seul chien suffit alors pourquoi tous ces militaires et équipements...?)

     La communication trumpiste tweetesque et "déjantée" permet surtout à tous -et ce n'était pas l'objectif recherché par Trump- de se remémorer l'usage non conforme au droit international des chiens dans les prisons gérées par les américains dans ces années 2000.

    Trump a fait son show. Son chow-chow, plutôt. 

    Le président américain est en roue libre, sans limite. Inquiétant.

                                                                                        Sylvie Neidinger

    Trump, le chien et Al Baghdadi: sa mise en scène (1/2)

    Trump, Al Baghdadi, Abu Ghraib et les chiens de guerre (2/2)

    SUITE: un programme édifiant sur l'usage des chiens en torture suite aux expériences et toute la "recherche" pour une torture qui ne laisse pas de trace. Les bourreaux n'ont pas été condamnés. 

    https://www.arte.tv/fr/videos/087405-000-A/des-bourreaux-aux-mains-propres/

  • Trump, le chien (en fait la chienne!) et Al Baghdadi: sa mise en scène (1/2)

    L'annonce de la mort du chef islamiste totalitaire Al Baghdadi par Donald Trump est une excellente nouvelle. Surtout si elle est vraie (car ...pas de corps). 

    Ce, même si cette élimination physique personnalisée type "wanted" ne règle pas le problème politico-religieux. La menace islamiste perdure.(Nigeria..)

    Le locataire de la Maison Blanche en tire toutefois une curieuse séquence médiatique à sa gloire, dérangeante par ses modalités.

    Il commence par ridiculiser son ennemi abattu, loin de tout langage présidentiel en mode "Fired" de TV réalité.

    Trump, homme de jeu télévisuel tire en fait son propre film  que à la fois le Pentagone et la presse remettent en cause

    1ère phase: Le terroriste qui meurt comme un chien selon lui. Nombreux  commentateurs apprécient peu ce langage qui n'est pas au niveau de sa fonction politique de Président et peut entretenir le cycle de la vengeance « un chien »« un chien.JPGlâche »« un animal trouillard »« un homme malade et dépravé ». Dès la deuxième minute de son discours introductif, Donald Trump ne peut s’empêcher de tourner en ridicule les derniers moments du calife autoproclamé de l’Etat islamique, « mort après s’être enfui dans un tunnel sans issue, en gémissant, criant et pleurant tout du long »Alors qu’al-Baghdadi avait emmené avec lui trois de ses enfants, relate Trump, « il a atteint la fin du tunnel alors que nos chiens le pourchassaient. Il a actionné sa veste explosive, se tuant avec les trois enfants ». Son corps, « mutilé par l’explosion », a pu être identifié avec certitude.« Ce voyou qui avait tenté si fort d’intimider les autres a passé ses derniers moments dans la peur, dans la panique totale et l’effroi, terrifié par les forces américaines qui s’abattaient sur lui », conclut Trump. 

    Les détails étonnent. 

    2ème phase: il glorifie d'action d'un chien militaire dont il déclassifie l'image. Sa rhétorique de récupération politique place de facto l'armée étatsunienne en porte à faux. Toute l'action de l'armée US rapportée à un toutou malinois, bigre !

    Le Pentagone gêné annonce que Trump ne pouvait voir en direct les faits et qu'ils lui sont rapportés.

    Ensuite 3ème phase , le Président met en scène le décès du chef terroriste dans une publicité télévisée à sa gloire. Il récupère l'évènement pour sa campagne électorale.

    4ème phase. La photo de la Situation Room entre Trump et ses généraux avec les fils débranchés serait elle aussi une mise en scène a posteriori: ridicule, fouilli avec les fils qui pendent de partout et non connectés.Catu.JPG

    5eme phase.Ensuite Trump publie un photo montage avec le chien décoré par lui, basé sur un cliché pris sur un véritable vétéran James McCloughan et détourné (scandaleux pour ce vétéran!)

    (Le Temps) C’est d’ailleurs ce même jour que Donald Trump a tweeté une photo du Daily Wire, un site conservateur, le montrant en train d’accrocher une médaille au chien. Une image qui a très rapidement été critiquée. D’abord, parce que le locataire de la Maison-Blanche n’avait tout simplement pas encore pu rencontrer «ce magnifique chien, très doué», encore «sur zone», blessé par des câbles électriques. Mais, surtout, parce qu’il s’agit en fait d’une image prise le jour où le président a décoré James McCloughan, un vétéran de la guerre du Vietnam, d’une Médaille d’honneur, en juillet 2017. Ce dernier appréciera. Après les honneurs, voir sa tête être détourée pour être remplacée par celle d’un chien, aussi brave soit-il, n’est, disons, pas très élégant.

    Trump déclassifie lui-même la photo, ce que l'armée ne voulait pas !

    On comprend pourquoi les militaires refusaient puisque le Président des Etats-Unis d'Amérique lance en fait un panégyrique...au chien ! "Nous avons déclassifié la photo de ce chien merveilleux (...) a fait un boulot génial dans la capture et l'élimination du chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi", a écrit le président américain sur le réseau social. 

    La relation de Trump avec les chiens dont il déteste la présence physique est complexe. "Chien " est chez lui une ..insulte récurrente. Slate résume l'usage que fait Trump de cette terminologie.

    La mise en scène autour du chien par ce président -que les psychiatres US présentent comme trump,chein conan,al baghdadi,photomontagedérangé - a quelque chose d'indécent  à la fois pour pour son pays et son armée.

    Mais comme d'habitude les pro trump ont adoré la séquence canine sans voir le problème!

    Un livre sort cette semaine  qui va témoigner de l'intérieur du comportement atypique, erratique, insultant de Donald Trump.

    Décrit comme inapte à gouverner. L'épisode canin confirme...WAF WAF.

                                                                                 Sylvie Neidinger

     

     

    Il apparaît, le 7 décembre  que Conan soit une chienne, ce que Trump a omis de signaler.

     

     

    Complément d'info : 

    chichi.JPG

    Les réseaux sociaux ont évidemment répliqué au photo montage  avec la même technique que celle de Trump. Il fallait s'y attendre ! Ce tweet vient de Grande-Bretagne. Il y  est noté "American Failure".

    Différence majeure :  les internautes adoptent l'humour quand Trump lui se ridiculise en prenant sa séquence Chien pour normale et correcte de la part d'un Président américain. Ce qu'elle n'est pas et le ridiculise.

    chienrsociaux.JPG

     

    Trump, le chien et Al Baghdadi: sa mise en scène (1/2)

    Trump, Al Baghdadi, Abu Ghraib et les chiens de guerre (2/2)

  • Donald Trump se dit victime d'un "lynchage". Malaise

    Un président des USA ne devrait pas employer ce vocabulaire ! 

    Le terme rappelle un sombre passé et ouvre des vannes dangereuses en raison de la position de N°1 de celui qui s'exprime.

    Les réactions indignées ont fusé. "C’est un mot qu’aucun président ne devrait utiliser pour lui-même”, a réagi le démocrate James Clyburn sur CNN. “Je viens du Sud. Je connais l’histoire de ce mot. C’est un mot qu’il faut utiliser avec beaucoup, beaucoup de prudence”.

    Certains  commentaires agacés proviennent aussi des rangs républicains : " le choix de mots du président est «déplorable, compte tenu de l’histoire de notre pays, je ne comparerais pas ça à un lynchage», a dit Mitch McConnell, leader de la majorité républicaine au Sénat.

    Vocabularia- Le  terme de lynchage  provient du nom propre d'un certain Charles Lynch.

    (wiki)"Durant l'intense période de contestations contre le régime colonial qui précéda la guerre d'indépendance des États-Unis, un certain Charles Lynch (1736-1796), « patriote » de l'État de Virginie, décida de réformer la façon dont la justice était appliquée dans sa région.Juge de paix, il instaura des procès expéditifs menant parfois à des exécutions sommaires à l'encontre des défenseurs de la donald #trump,lynchage,usa,sud profondcouronne britannique. Il réunissait la cour, recrutait les jurés et présidait à l'exécution. La loi de Lynch » se répandit dans les territoires de l'Ouest américain et s'y développa jusqu'à l'établissement et la consolidation de l'État de droit. Lynch devint par la suite sénateur.Vers 1837, la « loi de Lynch » donna naissance au mot « lynchage »  où, en dépit des lois qui les protégeaient, des noirs furent poursuivis par des comités de vigilance, qui donneront naissance au Ku Klux Klan. Dans le Sud des États-Unis, le mépris de règles de procédure considérées comme favorables aux criminels est renforcé par l'hostilité au gouvernement fédéral."

    En roue libre, Tweeto-Trump n'a pas hésité à employer le vocabulaire du meurtre raciste du Sud profond par pendaison pour lui-même comme ...victime. C'est détonnant. (Il réagit à son affaire ukrainienne et l'enquête pour empeachment)

    Or, Donald Trump n'a PAS récusé le soutien à son élection par  David Duke extrémiste de droite qui fut chef du KKK et de ses sinistres cagoules.

    Au point de cette réaction de Marco Rubio, républicain " nous ne pouvons pas être un parti qui désigne  quelqu'un qui refuse de condamner les tenants de la suprêmatie blanche et du Ku Klux Klan."

    Le propre père du promoteur milliardaire avait des liens avérés avec le Ku Klux Klan. Mais il est vrai que son père, ce n'est pas lui.

    Enfin lors des événements de Charlottesville (Virginie) Trump avait refusé de se positionner et  de dénoncer  les néo-nazis, suprémacistes blancs, Alt Right et...KKK présents. Malaise.

    Le poids des mots, le choc des images. Mentales aussi...

    Cet usage du vocabulaire "lynchage" par le Président des Etats-Unis est probablement indécent.

                                                                                Sylvie Neidinger

     

    Suite :Donald Trump traite de "pourriture humaine" ceux qui s'opposent à lui. ! Triste démocratie, 

  • Syrie. L'usine Lafarge incendiée mercredi 16 octobre 2019

    Incendie signalé dans cette usine syrienne  du groupe franco-suisse Lafarge Holcin située sur l'axe Kobané-Raqqa à Jalabiya.

    Elle est connue pour avoir entraîné le Groupe Lafarge Holcin  en justice.

    Mis en examen pour violation d'un embargo, financement d'une entreprise terroriste (13 millions versés à des groupes jihadistes dont Daesh) mise en danger de la vie d'autrui, complicité de crimes contre l'humanité. Et la vente de ciment aux groupes jihadistes pour leur propres besoins de constructions "militaires".

    Ce entre 2013 et 2014.

    La direction du Groupe, mise en examen s'est défendue vertement en affirmant que le quai d'Orsay sous Laurent Fabius par  la DGSE non seulement incitaient à maintenir en marche cet investissement de premier ordre (LCS Lafarge Cement Syria) mais engageaient secrètement  à financer plusieurs groupes radicaux. Scandale.

    Le secret s'est éventé... Mais entre temps Laurent Fabius, auditionné le 20/7/2018, a perdu sa mémoire

    En termes clairs la France sous François Hollande et son ministre des affaires étrangères  Fabius a financé DAESH volontairement par le biais de  Lafarge. Mais les "politiques" du dossier ne le reconnaissent pas.

    L'usine vient d'être incendiée. Par la coalition occidentale semble-t-il. Français  qui y avaient installé une base. De quoi supprimer bien des preuves...

                                                                                 Sylvie Neidinger

    SUITE  L'usine aurait été bombardée par les américains qui y avaient un stock d'armes ! 

    #lafargedgse,#lafargeiincendie,#hollandefabiusfalafarge, #hollandefabiusfinancementindrectEI #syrieusinelafargeholcin #blogsylvieneidinger

    https://www.lejdd.fr/International/exclusif-les-mails-secrets-de-laffaire-lafarge-3826412

    https://www.capital.fr/economie-politique/syrie-fin-des-poursuites-pour-financement-du-terrorisme-pour-lex-patron-de-lafargeholcim-1330275

    https://www.capital.fr/entreprises-marches/lafarge-en-syrie-un-des-intermediaires-entre-le-cimentier-et-les-jihadistes-mis-en-examen-1350299

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