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  • Trump, Al Baghdadi, Abu Ghraib et les chiens de guerre (2/2)

     La séquence canine de Trump a surpris, totalement atypique pour un président américain. Indécente même. Elle tient surtout de la mise en scène pour  téléréalité. (Ici 2/2)

    Trump, le chien et Al Baghdadi: sa mise en scène (1/2)

    L'hyperbole autour du chien fut probablement superflue.  D'autant que, en Irak, pays de l'autoproclamé "calife" (de l'islamisme totalitaire  salafiste)   récemment éliminé...l'usage des chiens de guerre est de sinistre mémoire concernant les... américains.

    On parle du scandale de la prison d'Abu Ghraib  (abus sexuels, sodomies, viols, exécutions, humiliations, chiens menaçants, tortures, exécutions)... autant de  violations des droits de l'homme commises  entre 2003 et 2004 par des militaires américains, des agents du renseignement, des "contractors" sous-traitants. On estime à 4000 le nombre d'exécutions pour la seule année 2004. Des ordres venus "d'en haut". Des personnels peu sanctionnés ensuite. Les maîtres-chiens us  échapperont à l'emprisonnement.

    (wiki) The New York Times rapporte, le 12 janvier 2005, d'autres témoignages sur les atrocités perpétrées à Abou Ghraib. Les soldats s'amusaient à :

    • uriner sur les détenus ;
    • sauter sur la jambe d'un détenu (sur une blessure déjà faite par balle) afin qu'elle ne puisse pas guérir correctement ;
    • continuer à tâter la jambe avec un morceau de ferraille pliable ;
    • saupoudrer de l'acide phosphorique sur les détenus ;
    • sodomiser les détenus à l'aide d'un bâton ;
    • accrocher une corde aux jambes ou au pénis des détenus et les traîner sur le sol3.Dans un premier temps, les États-Unis ont adopté en Afghanistan et au camp de Guantanamo des mesures pour contourner les restrictions juridiques posées par les conventions de Genève sur le traitement et l'interrogatoire des détenus. Le gouvernement américain a laissé ces méthodes s'appliquer en Irak : le commandant du centre de Guantánamo, le général Geoffrey D. Miller, s'est rendu à Abou Ghraib et a instauré ces méthodes dans la prison irakienne. Elles constituent des traitements inhumains et dégradants, contraires aux traités internationaux : passage à tabac, positions stressantes, humiliantes et douloureuses, privation de sommeil, électrocutions, exposition au bruit et à la musiques à un volume sonore insupportable, exposition à des chaleurs extrêmes, humiliations à caractère sexuel comme contraindre des hommes à porter des vêtements féminins, à se masturber ou à avoir des relations homosexuelles, nudité forcée, utilisation de cagoules et autres moyens de désorientation, utilisation de chiens pour effrayer les prisonniers (des photos montrent des détenus mordus et menacés d'être attaqués par des chiens, des privations sensorielles et un régime alimentaire limité à l'eau et au pain, ou l'utilisation de menottes causant des lésions aux poignets. Ces techniques constituent des actes de torture et des traitements inhumains et dégradants, ayant but de "ramollir" les détenus en vue des interrogatoires. Les membres de la police militaire ont donné comme consignes aux gardiens de la prison d'Abou Ghraib de maltraiter les détenus, ce qui explique l'arrogance avec laquelle posent sur les photos les soldats chargés de surveiller les personnes en détention.

    L'usage des chiens de guerre en position menaçante dans les prisons a marqué les esprits.

                                                          CHOW-CHOW

    L'auto proclamé calife Al Baghdadi  connut ces geôles, à Bucca , dans le sud. Pas lui seulement: neuf futurs hauts dirigeants de Daesh sont passés par ces prisons !

    Daesh serait  une des  conséquences  de l'invasion US et de la destabilisation induite de la région. 

    [Bien évidemment le fondamentalisme musulman est plus ancien que  l'invasion américaine de l'Irak. Les intellectuels Rushdie, Mahfouz en subirent les conséquences dans les années 80.]

    Dès lors, la séquence médiatique  liée à l'usage d'un  chien de guerre décoré non seulement humilie l'armée américaine réduite par Trump à l'action d'un toutou (si un seul chien suffit alors pourquoi tous ces militaires et équipements...?)

     La communication trumpiste tweetesque et "déjantée" permet surtout à tous -et ce n'était pas l'objectif recherché par Trump- de se remémorer l'usage non conforme au droit international des chiens dans les prisons gérées par les américains dans ces années 2000.

    Trump a fait son show. Son chow-chow, plutôt. 

    Le président américain est en roue libre, sans limite. Inquiétant.

                                                                                        Sylvie Neidinger

    Trump, le chien et Al Baghdadi: sa mise en scène (1/2)

    Trump, Al Baghdadi, Abu Ghraib et les chiens de guerre (2/2)

    SUITE: un programme édifiant sur l'usage des chiens en torture suite aux expériences et toute la "recherche" pour une torture qui ne laisse pas de trace. Les bourreaux n'ont pas été condamnés. 

    https://www.arte.tv/fr/videos/087405-000-A/des-bourreaux-aux-mains-propres/

  • Trump, le chien (en fait la chienne!) et Al Baghdadi: sa mise en scène (1/2)

    L'annonce de la mort du chef islamiste totalitaire Al Baghdadi par Donald Trump est une excellente nouvelle. Surtout si elle est vraie (car ...pas de corps). 

    Ce, même si cette élimination physique personnalisée type "wanted" ne règle pas le problème politico-religieux. La menace islamiste perdure.(Nigeria..)

    Le locataire de la Maison Blanche en tire toutefois une curieuse séquence médiatique à sa gloire, dérangeante par ses modalités.

    Il commence par ridiculiser son ennemi abattu, loin de tout langage présidentiel en mode "Fired" de TV réalité.

    Trump, homme de jeu télévisuel tire en fait son propre film  que à la fois le Pentagone et la presse remettent en cause

    1ère phase: Le terroriste qui meurt comme un chien selon lui. Nombreux  commentateurs apprécient peu ce langage qui n'est pas au niveau de sa fonction politique de Président et peut entretenir le cycle de la vengeance « un chien »« un chien.JPGlâche »« un animal trouillard »« un homme malade et dépravé ». Dès la deuxième minute de son discours introductif, Donald Trump ne peut s’empêcher de tourner en ridicule les derniers moments du calife autoproclamé de l’Etat islamique, « mort après s’être enfui dans un tunnel sans issue, en gémissant, criant et pleurant tout du long »Alors qu’al-Baghdadi avait emmené avec lui trois de ses enfants, relate Trump, « il a atteint la fin du tunnel alors que nos chiens le pourchassaient. Il a actionné sa veste explosive, se tuant avec les trois enfants ». Son corps, « mutilé par l’explosion », a pu être identifié avec certitude.« Ce voyou qui avait tenté si fort d’intimider les autres a passé ses derniers moments dans la peur, dans la panique totale et l’effroi, terrifié par les forces américaines qui s’abattaient sur lui », conclut Trump. 

    Les détails étonnent. 

    2ème phase: il glorifie d'action d'un chien militaire dont il déclassifie l'image. Sa rhétorique de récupération politique place de facto l'armée étatsunienne en porte à faux. Toute l'action de l'armée US rapportée à un toutou malinois, bigre !

    Le Pentagone gêné annonce que Trump ne pouvait voir en direct les faits et qu'ils lui sont rapportés.

    Ensuite 3ème phase , le Président met en scène le décès du chef terroriste dans une publicité télévisée à sa gloire. Il récupère l'évènement pour sa campagne électorale.

    4ème phase. La photo de la Situation Room entre Trump et ses généraux avec les fils débranchés serait elle aussi une mise en scène a posteriori: ridicule, fouilli avec les fils qui pendent de partout et non connectés.Catu.JPG

    5eme phase.Ensuite Trump publie un photo montage avec le chien décoré par lui, basé sur un cliché pris sur un véritable vétéran James McCloughan et détourné (scandaleux pour ce vétéran!)

    (Le Temps) C’est d’ailleurs ce même jour que Donald Trump a tweeté une photo du Daily Wire, un site conservateur, le montrant en train d’accrocher une médaille au chien. Une image qui a très rapidement été critiquée. D’abord, parce que le locataire de la Maison-Blanche n’avait tout simplement pas encore pu rencontrer «ce magnifique chien, très doué», encore «sur zone», blessé par des câbles électriques. Mais, surtout, parce qu’il s’agit en fait d’une image prise le jour où le président a décoré James McCloughan, un vétéran de la guerre du Vietnam, d’une Médaille d’honneur, en juillet 2017. Ce dernier appréciera. Après les honneurs, voir sa tête être détourée pour être remplacée par celle d’un chien, aussi brave soit-il, n’est, disons, pas très élégant.

    Trump déclassifie lui-même la photo, ce que l'armée ne voulait pas !

    On comprend pourquoi les militaires refusaient puisque le Président des Etats-Unis d'Amérique lance en fait un panégyrique...au chien ! "Nous avons déclassifié la photo de ce chien merveilleux (...) a fait un boulot génial dans la capture et l'élimination du chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi", a écrit le président américain sur le réseau social. 

    La relation de Trump avec les chiens dont il déteste la présence physique est complexe. "Chien " est chez lui une ..insulte récurrente. Slate résume l'usage que fait Trump de cette terminologie.

    La mise en scène autour du chien par ce président -que les psychiatres US présentent comme trump,chein conan,al baghdadi,photomontagedérangé - a quelque chose d'indécent  à la fois pour pour son pays et son armée.

    Mais comme d'habitude les pro trump ont adoré la séquence canine sans voir le problème!

    Un livre sort cette semaine  qui va témoigner de l'intérieur du comportement atypique, erratique, insultant de Donald Trump.

    Décrit comme inapte à gouverner. L'épisode canin confirme...WAF WAF.

                                                                                 Sylvie Neidinger

     

     

    Il apparaît, le 7 décembre  que Conan soit une chienne, ce que Trump a omis de signaler.

     

     

    Complément d'info : 

    chichi.JPG

    Les réseaux sociaux ont évidemment répliqué au photo montage  avec la même technique que celle de Trump. Il fallait s'y attendre ! Ce tweet vient de Grande-Bretagne. Il y  est noté "American Failure".

    Différence majeure :  les internautes adoptent l'humour quand Trump lui se ridiculise en prenant sa séquence Chien pour normale et correcte de la part d'un Président américain. Ce qu'elle n'est pas et le ridiculise.

    chienrsociaux.JPG

     

    Trump, le chien et Al Baghdadi: sa mise en scène (1/2)

    Trump, Al Baghdadi, Abu Ghraib et les chiens de guerre (2/2)

  • Nativité 2017 à Bethléem.com

     

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    24 décembre 2017-@JosephCharpentier à @Marie:

    "Ô Marie, si tu savais....j'entends une chouette chanson à la radio.

    D'un certain Johnny.

    -Ca passe mal @Joseph. je ne capte rien! C'est tout brouillé par les TRUMPETTES de Jéricho!".*

     

     *Le 6 décembre Donald Trump reconnait Jérusalem comme capitale d'Israël pour les USA.

                            Rubrique caricatures Nativités

                       

  • Honneur de la Suède et du Canada face à M Ben Salman. Alors bien solitaires...

    Les dernières infos révélées sur l'affaire Shashoggi (basées sur les enregistrements des services secrets turcs et les confirmations in situ) sont glauques. Il aurait été découpé VIVANT par un médecin légiste, un certain Salah al-Tubaigy, qui travaillait en écoutant de la musique, après l'avoir torturé, en plus. Puis, il fut découpé. Info non confirmée par double source : la tête selon un média aurait été adressée au commanditaire présumé de l'assassinat, Mohamed Ben Salman.

     La journaliste Ockrent publie justement une biographie de MBS.Toutes les pistes du meurtre mènent au prince saoudien.

    Le retentissement est mondial.Et les opinions publique touchées. Car le crime dans une représentation diplomatique donne du relief aux disparitions inexpliquées de saoudiens ou non saoudiens opposants, menées jusque dans d'autres pays et  les disparitions internes au pays.

    Il donne du relief aux errances sur la guerre au Yémen. Et toutes les atteintes au Droit (exécutions extra-judiciaires etc.)

    Un opposant installé au Canada témoigne de ses contacts pour  projets avec Jamal Khashoggi. Il décrit  ce qu'il subit 

    L'Arabie Saoudite espionne activement ses opposants basés à l'étranger par des technologies sophistiquées (vendues par qui....??.) Elle  agit par mesures de rétorsion sur la famille  du/de la "surveillée"   localement. 

     

                   SUEDE ET CANADA EN SOLITUDE DIPLOMATIQUE

     

    Le "crime du consulat" fait porter attention aux dérives présentes et anciennes du Royaume sur les droits de l'homme et de la femme.

    Deux pays  ne se sont pas laissés faire: La Suède et le Canada..

    La Suède a refusé en 2015 la prolongation de l'accord bilatéral de  vente d'armes. Une femme Margot Wallström, la ministre des affaires étrangères n'a pas mâché ses mots. Sur plusieurs  sujets dont la guerre au Yémen,  le cas de Raouf Badawi. 

    La Suède  dut subir les foudres de l'Arabie Saoudite... en grande solitude. Peu  de solidarité internationale  constatées alors ! 

    Pas même de ceux qui se gargarisent du respect essentiel des droits de l'homme.  

     Au mois d'août 2018, le Canada et l'Arabie  Saoudite s'écharpent autour de l'appel à la libération de Samar Badawi par  tweet de la ministre des Affaires Internationales, Chrysta  Freedand. Laquelle se dit fière de ne pas avoir capitulé.

    La réaction saoudienne est immédiatement violente  dès lors que le pays est  questionné  sur les droits de l'homme et de la femme: sanctions économiques, 4000 étudiants saoudiens immédiatement  rappelés et les liaisons aériennes annulées. Le gouvernement Trudeau a courageusement maintenu sa position !

    Ni le Canada, ni la Suède ne sont alors ouvertement soutenus par leurs homologues politiques internationaux!!!Ni les USA de Trump, partenaire principal des saoudiens, ni l'Europe.

     

     DEUX SENATEURS CONSERVATEURS EN RUPTURE DE BMS : GRAHAM ET RUBIO

     

     Deux voix  importantes car au coeur de l'appareil politique conservateur américain, deux proches de Donald Trump se font entendre. Celles des sénateurs  conservateurs Lindsay Graham et Marco Rubio.

    Lindsay Graham accuse MBS d'être un engin de démolition. Il  appelle clairement au départ de MBS.:

    "J'ai défendu à chaque fois l'Arabie saoudite au Sénat parce que c'est un bon allié.  », a-t-il souligné. « La personnalité de MBS est toxique selon moi. Il ne pourra jamais être un dirigeant mondial sur la scène mondiale »

    Mohamed Ben Salman avait "vendu"  au monde une modernisation de son pays,  et compte vendre encore plus ce futur technologique et touristique  par son Davos du désert.

    Mais la dérive de sa gouvernance sanguinaire est désormais visible. Elle pose désormais problème aux dirigeants internationaux qui soutiennent le régime saoudien (notamment  les vendeurs d' armes)

    Ils doivent se poser les questions de leurs accords bilatéraux face à l'opinion publique.

     Marco Rubio,  autre sénateur républicain de premier plan, a balayé les réserves émises par Donald Trump sur des sanctions qui risqueraient d'affecter des milliards de dollars de contrats passés avec Ryad, notamment des ventes d'armes sources d'emplois aux États-Unis.

    « Je m'en fiche de savoir combien d'argent cela représente. Aucune somme au monde ne pourrait racheter notre crédibilité sur les droits de l'homme et la façon dont les nations doivent se comporter », a déclaré l'ancien rival de Donald Trump à la présidentielle américaine, sur CNN.  

    « C'est une crainte que nous avions depuis longtemps, que le jeune prince héritier soit ce jeune homme agressif qui surestime la latitude qu'il a pour agir », a poursuivi Marco Rubio. 

    Tout est dit. Le Congrès semble vouloir forcer à main à Donald Trump (et son gendre Jared Kushner...) sur le dossier de la relation bilatérale avec l'Arabie Saoudite.

    Une bonne chose  face à l'inconcevable pratique saoudienne du pouvoir, si cela est vraiment le cas.

    Car Mohamed Ben Salman fut adoubé par son père Roi et directement par ...Donald Trump !

    Une question essentielle reste  à traiter: qui, quel Etat  vendait à Mohamed Ben Salman ses technologies de surveillance sophistiquée....?

    Pour la scie à découper. On a compris. Elle s'achète au bazar du coin...

                                        Sylvie Neidinger

     

    Nota on apprend ce 18/10 qu'un des 15 membres du commando de tueur est décédé en Arabie Saoudite d'un accident suspect.

    Nota  Remarque, ceux qui sont très motivés à évoquer les pratiques de l'Arabie Saoudites sont des "celles". Juste dans cet article : Mme Freeland, Wallström, (+Ockrent, ...la blogueuse #blogneidinger). Et autres dans les ONG, ailleurs Probablement une question de droits de l'homme et de la femme !

    Honneur aux deux ministres...Ici, Chrystia Freeland du Canada ( la presse

    cr

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  • Définition de "Consulat": pour protéger le ressortissant (pas pour le découper vivant)

    L'affaire Shashoggi a un retentissement mondial.

    Au départ, les médias turcs et  arabes évoquaient plus ce dossier car le journaliste y est hyper connu. Il intervenait régulièrement pour représenter l'opinion de son pays, développant   une opinion critique après la gouvernance autoritaire Salmane/Ben Salman.

    Puis, une dizaine de jours après,  devant l'énormité  inédite de l'assassinat, un questionnement médiatique international croissant se fait jour.

    Résonance assez rare quand il s'agit de la mort d'un seul homme, au regard des conflits iniques  qui tuent  des milliers sans que le monde ne s'en émeuve: le cas du Yémen.

    La tuerie du  2 octobre au Consulat d'Istanbul rappelle au monde TOUTES les disparitions et jugements extra judiciaires commis par l'Arabie Saoudite et particulièrement sous M Ben Salman. Des atteintes gravissimes aux droits de l'homme et de la femme.

    L'assassinat du journaliste-opposant ( qui se sentait tellement en danger qu'il avait quitté son pays pour les USA)  a lieu dans un CONSULAT, lieu dédié à la protection d'un ressortissant en pays étranger !! (voir infra définition wiki)

    Lieu diplomatique au statut fixé par la convention de Vienne (1963) On y porte assistance aux ressortissants.

    Ici Jamal Khashoggi meurt peu de temps après son entrée. Il subit une piqûre (enquête) et sera découpé . Une équipe de 15 individus proche de MBS étant arrivée d'Arabie Saoudite avec une scie, dans le cadre du guet-apens.

     

    MBS PRINCE HéRITIER INCONTROLé : SES ALLIES SOUS PRESSION

     

    Des sources non  vérifiées signalent que la tête du journaliste aurait  été remise à MBS

    Plusieurs membres de la famille royale quittent actuellement le pays effrayés.

    Le prince despote avait déjà fait parler de lui en retenant en otage plusieurs hauts dignitaires contre rançon. En retenant en otage le premier ministre en exercice  du Liban en exercice Hariri, premier scandale diplomatique de MBS.

    Sa guerre au Yémen, les disparitions, ..Cauupture.PNG

     Soutenir ce despote devient difficile. La directrice du FMI vient de renoncer au prochain Davos du désert après avoir tergiversé. Trump n'est pas clair actuellement. Le quotidien britannique The  Daily Mail met en cause le gendre Jared Kushner d'avoir donné des listes CIA d'opposants à éliminer !!! ( à suivre...)

    Les Etats-Unis sont les premiers soutiens de ce régime ( avec le Royaume-Uni et la France) 

    A noter la réaction forte  du sénateur conservateur républicain  Lindsey Graham contre toute tergiversation sur la nature de la tuerie et du commanditaire.

    L'Onu demande la levée de l'immunité diplomatique des responsables impliqués dans l'assassinat.

                                                                Sylvie Neidinger

     

    (wiki) Un consulat est le service d'un État chargé des relations avec les ressortissants de l'État accréditant (l'État qui dirige le service) au sein de l'État accréditaire (l'État où est situé le service) et son rôle est avant tout la protection de sa communauté. Il est dirigé par un consul, qui ne doit pas être confondu avec un ambassadeur, ce dernier étant le représentant de son État dans l'État d'accueil.

    Le statut international des consulats et des consuls est fixé par la convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963. L'établissement de relations consulaires entre deux États se fait par consentement mutuel mais n'est pas obligatoirement lié aux relations diplomatiques. L'ouverture d'un poste consulaire, qu'il soit principal (consulat ou section consulaire d'une ambassade) ou secondaire (vice-consulat ou agence consulaire) est toujours liée au consentement de l'État accréditaire (ou d'accueil).

    Le consul est nommé par le chef de l'État d'envoi et ne peut exercer sa mission qu'après avoir reçu l'exequatur du pays d'accueil, procédure comparable à la remise des lettres de créance d'un ambassadeur.

    À l'inverse d'une ambassade, qui est presque systématiquement implantée dans la capitale de l'État accueillant, il peut y avoir plusieurs consulats (ou agences consulaires) installés dans les plus grandes villes du pays. Les compétences consulaires peuvent être exercées dans les capitales au sein d'une section consulaire par l'autorité diplomatique (ambassade). En conséquence, les consulats sont souvent situés hors de la capitale, plutôt dans les principales villes de province.

    Le consulat est chargé de recenser et de porter assistance à tous les ressortissants du pays que l’ambassade représente, dans le respect de la légalité et de l'ordre public local. Il remplit également les fonctions de mairie et de notaire pour les expatriés. Il tient l'état-civil, délivre des pièces d'identité et des passeports à ces ressortissants et des visas aux nationaux ou résidents du pays d'accueil, dresse des actes notariés et organise les élections. Il peut aussi porter assistance à ses ressortissants en cas de difficultés avec les autorités locales, y compris dans le cadre de procédures judiciaires, notamment pour vérifier que le déroulement des procédures est bien respecté. Il peut être amené à organiser l'évacuation de ses concitoyens. Il a le droit d'intervenir auprès des navires et aéronefs immatriculés dans le pays accréditant, dans le cadre de contrôle ou d'assistance. Il est, plus généralement, le lien entre le pays d'origine et le pays d'accueil.

    Depuis la création de la charge, le consul est habilité à recueillir des informations commerciales et à favoriser le développement de relations commerciales, économiques, culturelles et scientifiques entre les deux États.