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Politis E Macron - Page 24

  • L'affaire d'Etat Benalla sort GRACE A LA PRESSE

    1-La gravissime affaire d'Etat  Benalla est sortie GRACE à la presse (et les réseaux sociaux..). Toute atteinte au droit de la presse est donc inacceptable.

    2- Elle sort au moment où la majorité entend réduire le rôle du Parlement par la modification de la Constitution (carrément)  alors que cette institution démontre l'extrême nécessité de garder le pouvoir de contrôle du gouvernement

    3- Le ministre Castaner MENT  et se moque des français en indiquant que dans le bus des Bleus M Benalla est un porteur de bagage. !!! Non il continuait à assumer ses fonctions. Il n'avait PAS été sanctionné contrairement aux dires du gouvernement.

    4- Macron s'offusque aujourd'hui mais bien trop tard . Suite à l'affaire du 1er mai aucune mesure n'a été prise le 2 mai. Il a été protégé par le président Macron avec en plus logement quai Branly ( juillet) et voiture de fonction. Macronie :  une autocratie insensée.

    5-Cette affaire a l'immense mérite de faire ENFIN entendre l'opposition à Macron.

    6-Il est temps que le mirage Macron s'estompe et que sa gouvernance hautaine méprisante, donneuse de  leçon et surtout autocratique soit sous observation.

    Cela ne nomme la démocratie.

                                                                                Sylvie Neidinger

  • Macron piégé par sa gouvernance autocratique (souligne la presse mondiale)

    Il n'y a pas d'affaire Benalla. Mais une affaire Macron-Benalla.

    Du nom de cet homme lige à qui tout était permis: avoir les attributs d'un policier, être officier de réserve de la  gendarmerie, presque devenir  sous-préfet, posséder un badge open (H)  pour entrer à l'Assemblée Nationale, réformer la sécurité de la Présidence, être devant, dans le bus des bleus alors qu'il était soit disant mis à pied..

    Par le fait du PRINCE. Garde du corps du Roi, protégé . Comportement illégal non dénoncé par l'Elysée une fois informé, le 2 mai suite à ses exactions sur des manifestants.

    Un homme de Cour. Même pas dans l'organigramme du palais.

    La presse internationale ricane un peu. Le poisson est énorme.  D'une part, Macron donneur de leçon face aux régimes autoritaires fait actuellement discuter au Parlement une réforme de la Constitution qui ....limitera fortement le pouvoir du Parlement !!  L'examen de loi  est rendu impossible par l'affaire Benalla, stoppé ce jour.

    Mais d'autre surgit cette affaire de supposée "police" parallèle voire personnelle.

    Et pour cause.  En résumé, Alexandre Benalla était hors la loi mais  sous protection de l'Elysée.

     Tout lui était permis!

    Macron en tant que Président ne peut lui-même traîner dans les couloirs du Parlement (en raison de la séparation des pouvoirs) mais son bras droit sbire-barbouze Benalla...oui. Qu'allai faire ce nervi au Parlement ?

      L'homme s'autorise à se défouler sur des manifestants en usurpant les attributs de la fonction régalienne qu'est le policier!

                            MACRON CONCENTRE ET CONFOND LES POUVOIRS COMPARé A MACHIAVEL

    Macron concentre dangereusement  les pouvoirs, organise une confusion des fonctions, n'agit pas en Président démocratique !

    Trop tôt pour dire que la démocratie française est en danger.

    Mais constat:  toute l'opposition politique et de nombreux citoyens n'acceptent pas cette tendance autoritaire bonapartiste assumée avec morgue et mépris ....qui commence à déraper.

    Le député LR Guillaume Larrivé le compare à Machiavel.

    L'orgueil de Macron  qui se prend sans rire  - c'est incroyable !- juste  pour Jésus, Jeanne d'Arc, Jupiter, Louis XIV et Napoléon, maître des horloges aussi..N'en jetez plus

    Qui MODIFIE la sécurité de l'Elysée en la privatisant,  qui se moque de la loi quand elle le concerne est désormais largement   critiqué.

    C'est une DERIVE MONARCHIQUE.

    L'affaire d'Etat ne fait que commencer..

    Car la France  est une vieille démocratie d'expérience.

    Qui a tendance à faire facilement la révolution et passer ses rois sous la guillotine.

    Même symbolique.

     

                                                   Sylvie Neidinger

     

    -Macron impose verticalement les 80 km/h sur les routes mais a pris un Falcon pour un trajet terrestre de 110 km le 15 juin dernier!

    -Sa communication a été catastrophique.

    -Sa gouvernance n'est que polémiques à répétition.

    -Il continue à décrocher dans l'opinion.(sondage)

                                                                                     

     

  • Benalla, le faux policier préféré de Macron hors-la-loi

    L'affaire Benalla qui sort grâce à la presse ( journal Le Monde ) est gravissime, explosive.

    Ici les pratiques insensées d'un proche du premier cercle de la macronie.

    Elle expose à la lumière crue ce que Emmanuel Macron fait de la présidence française. 

    Une gouvernance autoritaire, à son bon vouloir avec son entourage aux fonctions indéterminées parfois.

    On avait déjà évoqué le phénomène de cour avec l'article sur la Cour du Roi de la République française.

    Macron  installe autour de lui des individus aux fonctions troubles, en autarcie. (Tous les collaborateurs n'apparaissent pas dans les organigrammes ...) Benalla est un "chargé de mission policier ". Nervi issu à l'origine du service d'ordre du PS (Martine Aubry, Montebourg)

    Quel est le lien exact entre ce nervi de 26 ans non policier mais homme violent  qui "joue au policier" à ses heures perdues et le Président ??

    Question majeure car tout a été pardonné à cet homme. 

    Pire le sommet de l'Etat a voulu étouffer cette affaire !

    L'individu à la carrière fulgurante  va  casser du manifestant le 1er mai. Problème : la scène est filmée.  Il se livre à des violences et l'Elysée le protège.

     Ce personnage a commis plusieurs délits: usurpation de fonction, de titres en plus des  violences volontaires.

    Protégé par l'Elysée, grassement payé, logé depuis le 9 JUILLET par la République Quai Branly dans l'ancien appartement Pingeot !!

    APRES le 9 juillet,ce qui signifie que l'Elysée n'a pas sanctionné contrairement aux fausses affirmations du service de com' de Emmanuel Macron.

    L'individu semble avoir tous les droits. Qui lui a   donné les attributs de fonctionnaire d'Etat, de  policier  ( girophare, casque etc..) ? Qui a donné à Alexandre Benalla un véhicule de police super équipé ?

    A 26 ans il a même été porté au grade de  lieutenant  colonel réserviste de gendarmerie.

    Dès lors, une tempête politique et judiciaire démarre, un scandale d'Etat qui discrédite totalement le coeur de la  gouvernance Macron.

    La démission de Gérard Coulomb est demandée car le 2 mai il n' a pas alerté la Justice. Il sera auditionné par le'Assemblée lundi et le Sénat mardi. Le ministre de l'intérieur n'a pas fait jouer l'article 40 qui demande à tout fonctionnaire de dénoncer des faits.

     

                                   BENALLA "BARBOUZE"PROCHE DE MACRON

     

    Macron et sa garde rapprochée tellement enfermés dans leur morgue et leur  sentiment de toute puissance ont cru que cela allait passer. Il est supposé au départ avoir été "mis à pied" deux semaines...Gag : sans retrait de salaire  !

     

    Pour se défendre l'Elysée croyant s'en tirer ainsi va jusqu'à mentir :

    1-en affirmant que l'individu avait été sanctionné. Faux. Mensonge du service com de l'Elysée !

    2-mis au placard . Faux car lundi dernier  Benalla, à Roissy a voulu prendre le contrôle de la sécurité des bleus contre la ..gendarmerie !

    Gestion de crise catastrophique de l'Elysée.

    Macron tord les cou aux pratiques légales. Benalla occupait sous statut privé des responsabilités dans le fonctionnement de la sécurité du président  en dehors du service spécialisé GSPR !

    Le pouvoir aujourd'hui se débine. La commission des Lois (macroniste) n'a toujours pas pris la mesure des faits.

    Macron drapé dans son  orgueil pathologique n'assume rien. Et fait actuellement  porter le chapeaux sur les policiers qui  ont fourni à Alexandre Benalla des vidéos hors cadre légal.

    Raz de marrée de colère chez les policiers, leurs syndicat qui voient un type usurper leur métier juste parce que "proche "de Macron.

    L'homme agissait avec des brassards de police, leur matériel.

     

    "BENALLA" est un dossier poupées russes. Dès qu'on soulève le tapis Benalla plusieurs affaires surgissent qui entachent la présidence.

    Quelle est  exactement  la nature du lien de cet Alexandre Benalla qui skie avec Macron  et clairement occupe un rôle au delà de son rôle dit de "sécurité".

    Jean -Paul Mégret du Syndicat de police donne une excellente interview qui résume tout. L'exécutif dans ce dossier est responsable. Selon lui , les barbouzes n'ont pas à gérer la sécurité du président ! Alors que Macron voulait s'orienter vers une privatisation des services de sécurité du sommet de l'Etat !

    Macron qui a fait voter une loi de moralisation est silencieux sur la dérive de son entourage barbouze que lui  même organise autour de SA personne.

    C'est, mine de rien une affaire d'Etat majeure.

    Ne pas réagir à ceci serait un signe de pourrissement de la démocratie française, laquelle est bousculée chaque jour par la présidence autoritaire et solitaire de Macron Bonaparte, Roi de la République française.

                                                                                            Sylvie Neidinger

                                                                                  

  • La Cour du roi de la République française à l'Elysée.

    Observation. Le Président Macron modifie les usages en ouvrant le Palais de l'Elysée à son bon divertissement.*

    Cela  se nomme -entre autres-  les Jeudi de l'Elysée

    Musique, pièces de théâtre,  public invité (suivant les caprices du jour de la puissance invitante)

    Et autres raouts. Telle la Fête de la Musique 2018 dans la cour d'honneur du Palais. Une soirée Electro qui a fait jaser son monde.

    Ou récemment, lundi 16 juillet,  la réception presque privée  de l'Equipe des Bleus en cette cour palatiale. Privant surtout des milliers de fans ayant attendu des heures au soleil  sur les Champs et devant le Crillon.

    Champs descendus en moins d'un quart d'heure par le bus: il leur fallait se dépêcher, les petits Bleus. Pour vite aller faire cour chez le roi de la république française.

    Les footballeurs n'y sont pour rien. C'est leur hiérarchie qui a concocté cette sauce.

    Facile à décrypter: "tous autour de LUI"  pour que Emmanuel Macron  s'attribue symboliquement les mérites de la victoire mondiale.  (Ce après avoir été en transe en Russie dans les tribunes, histoire de faire croire que plus le roi Macron  sautillait sur la touche et plus les ballons entraient chez les adversaires....)

    Le Roi de la république française par son bon vouloir n'invite évidemment pas que des premiers de cordée. Il invite aussi des gens qui ne sont rien.

    Soit  tout manant sur qui l'onction va tomber. Des derniers de cordées totalement ébahis de se retrouver là. Magique.

     

                                                     VOCABULARIA LE MOT"COUR"

     

    C'est extraordinaire. En observant  cette nouvelle lubie présidentielle, on retrouve l'étymologie exacte de la Cour du Roi.

    Curial.

    La Cour dans sa définition est à la fois un espace fermé entouré de bâtiments, la résidence d'un roi et la dénomination de ceux pratiquent cet espace (nommé alors les courtisans.)

     La basse-cour définit elle l'espace dédié à la volaille.

    Autour du coq.

                                                                                                            Sylvie Neidinger 

     

    *Réunir à grands frais pour pas grand chose son monde politique en Congrès dédié à sa gloire (celle de l'écouter sans répondre)  à Versailles ne semble plus suffire .

     

    SUITE L'affaire BENALLA   vient de sortir et entre totalement dans le cadre de ce ph"nomène de cour et de privilège: le policier préféré de Macron a "tous les droits" ou plutôt agit en dehors du droit. Article suivant.

     

  • La "débandade de l'opposition off shore syrienne"par René Naba

    Voici  une synthèse fort intéressante, originale publiée le 2 juin dernier  sur HuffpostMaghreb de ce qu'est devenue cette opposition syrienne médiatique que l'auteur qualifie de... "off shore". 

    Aujourd'hui elle est dite en" débandade"par ce journaliste après évidemment la persistance du gouvernement légal à Damas qui n'a pas cédé sa place.

    Contrairement aux injonctions occidentales impératives de 2011 et années suivantes...

    Le ton est à l'ironie concernant ces acteurs externes qui entendaient mener la danse d'une opposition voire d'un gouvernement externe bis du pays de Sham... 

    Ils ont échoué dans leur projet de remplacement.

    L'article de René Naba,  spécialiste du monde arabe, peut ne pas être partagé dans tous ses détails.

    Il présente l'avantage important de montrer qui a fait quoi et  ce que sont devenus ces acteurs souvent instrumentalisés, financés pour leur projet offensif.

    De souligner   à quel point la France est lourdement  impliquée dans cette guerre, depuis l'origine, à avoir soutenu jusqu'aux chefs (et leurs groupes)  islamistes radicaux.

      Tout était bon pour la  France de L.Fabius, F.Hollande, J.Y.Le Drian mais aussi Kouchner, BHL, E Chevallier, acharnés à un changement de régime obligatoire en Syrie. Pour mieux démembrer le pays. Le fédéraliser. Le découper. Le prédater.

    La France, ancienne puissance  mandataire de la Syrie, l'ancien colonisateur pour faire simple, se rêvait à imposer ses vues prenant appui sur  cette opposition disparate et   goguette "abreuvée aux pétro-dollars des monarchies" (je cite).

    Laquelle opposition    a  désormais disparu du paysage médiatique où elle exerçait depuis 2011.

    Que devient-elle?

    Certaines de ces figures ont rallié la Syrie légale. D'autres disparaissent, inscrits  aux abonnés absents du champ public.

                                       JUIN 2018: militaires français en Syrie        

    A savoir. En juin 2018, l'armée française est toujours  présente  MILITAIREMENT AU SOL  dans des bases de l'est syrien, du côté de Raqqa [français pas trop informés  sur le sujet d'ailleurs...] En guerre.

    Pas très loin des zones   gazo-pétrolières. 

    Comme pour mieux s'approprier cette partie du territoire syrien avec le partenaire américain.

     Mais cette fois sans gouvernement syrien bis fantôme qui s'agite devant nos TV.

    Avec une autre stratégie: le soutien à certaines fractions kurdes érigées en gouvernement local...à l'occasion.

    Nota ce" gouvernement" dit local n'est strictement pas reconnu par les instances internationales à l'ONU.

    Pour terminer, cette phrase de Paul Valéry citée par René Naba :“La guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas”. 

     

                                                                                           Sylvie Neidinger

     

      Article de René Naba in extenso:

    syrie , opposition en débandade,

     

    “La guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas”. Paul Valéry

    1 - Une démission en cascade (1)

    Dommage collatéral de l’agression tripartie occidentale contre la Syrie, en Avril 2018, l’opposition off shore syrienne pétromonarchique est en pleine débandade, faisant voler en éclat le paravent médiatique de la stratégie atlantiste.

     Mohamad Allouche, le chef du groupement islamiste “Jaych Al Islam” (l’armée de l’Islam), le chouchou des Occidentaux, l’espoir des pétromonarchies pour faire tomber le régime syrien, a ainsi présenté sa démission le 3 Mai, près d’un mois après son dégagement de Douma, banlieue de Damas, et sa déportation vers Jerablous (Est de la Syrie).

    Dans un communiqué laconique, Mohamad Allouche a annoncé vouloir “faire place à de nouvelles énergies afin qu’elles puissent assurer leur rôle dans l’action révolutionnaire au service de la Syrie”, assurant ses sympathisants qu’il demeurait “un soldat actif dans les rangs de la Révolution”. Il n’a pas été possible de savoir si M. Allouche avait décidé de demeurer en Syrie pour former une nouvelle organisation sur de nouvelles bases ou s’il a décidé de s’exiler vers la Turquie voire l’Arabie saoudite son commanditaire. 

     Dans ce qui apparaît comme un mouvement de “sauve qui peut” généralisé, la résignation de Mohamad Allouche a été précédée par une démission en cascade de certaines des personnalités les plus représentatives de l’opposition off shore syrienne.

    Dans le lot des démissionnaires figurent, Georges Sabra, premier président de la coalition nationale syrienne (2012), le turkmène Khaled Khodjja, son successeur à la tête de cette instance (2015) et Souhair Al Atassi, fille du chef du mouvement nassérien de Syrie, Jamal Al Atassi, dévoyée dans son compagnonnnage avec Anas Al Abda, un des chefs de file du djihadisme pro wahhabite, dans une démarche mercantile qui a retenti comme une insulte au combat nationaliste de son père.

    La 2me charrette comprend les noms de Radwane Ziyadeh, activiste parrainé par les cercles néo-conservateurs américains, de même que Badr Jammous, Hadi Al Bahra, Yahya Maktabi et Bassan Al Malek, contraints de jeter l’éponge du fait de leur lâchage politique par leurs parrains (Turquie, Arabie Saoudite, Qatar) et des restrictions financières qui leur ont été imposées.

    Le constat d’échec du chef de la délégation de l’opposition off shore

    Tirant les conséquences de son échec, le nouveau chef de l’opposition off shore aux pourparlers d’Astana, l’islamiste Ahmad Tohmeh, a reconnu les erreurs commises par la coalition anti assad: «L’opposition a eu tort de porter les armes. Il lui incombe désormais de s’engager résolument dans l’action politique», soulignant que l’opposition off shore n’avait pas pour «ambition de se substituer» au régime du président Bachar Al Assad. La militarisation de l’opposition of shore avait été décidée par la branche syrienne des Frères Musulmans, contre l’avis de l’opposition démocratique, à l’instigation de ses commanditaires, le Qatar, la Turquie et les encouragements de la France qui avait accueilli le congrès fondateur de l’opposition, sous l’égide de «La Règle du Jeu» du philosophe Bernard Henry Lévy, de Bernard Kouchner et de Laurent Fabius, trois farouches partisans d’Israël. 

    En écho, depuis Sotchi, le président syrien Bachar Al Assad a donné son feu vert à une réforme de la constitution syrienne au terme de son entretien jeudi 17 Mai avec Vladimir Poutine. Ce sommet, le 4eme du genre depuis l’intervention russe en Syrie, était destiné à sceller la fin de la présence militaire terroriste dans le centre de la Syrie. Cette démission collective intervient alors que le pouvoir baasiste a réussi à reconquérir près de 80 pour cent du territoire national et qu’ “Al Noukhba”, les troupes d’élite du Hezbollah libanais, fer de lance du combat anti djihadiste en Syrie, se sont redéployées au sud Liban, face à Israël, en prévision d’une éventuelle confrontation avec l’état hébreu sur fond de bras de fer sur le nucléaire iranien. “La guerre contre les supplétifs s‘est achevée. La guerre contre leurs commanditaires” (les Etats Unis et les pétromonarchies) pointe à l’horizon, avait prédit Cheikh Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah Libanais, le grand vainqueur des élections législatives libanaises, dans une intervention télévisée, début Mai.

    Le triomphe électoral du Hezbollah libanais, en parallèle à la déconfiture de la presse arabe pro atlantiste, a d’ailleurs précipité l’opposition off shore dans un coma prolongé, révélant au grand jour son imposture. 

    Cette débandade a en outre mis à découvert les pays occidentaux, leur ôtant toute justification juridique, politique et morale à leur guerre de démembrement de la Syrie, ultime “pays du champ de bataille” avec le Liban en état de belligérance avec Israël. Mieux, si la chute de Douma a été le signe déclencheur de l’expédition punitive occidentale contre la Syrie, sous le faux prétexte de l’usage d’armes chimiques par le pouvoir syrien, l’anéantissement de Faylaq Al Rahman, le groupement islamiste soutenu par Doha dans le secteur de Douma, a favorisé un rapprochement entre la Syrie et le Qatar.

    Redoutant désormais son isolement depuis sa crise avec les autres pétromonarchies, l’ancien chef de file de la coalition islamo-atlantiste, a amorcé un rapprochement avec l’Iran, dans un degré moindre avec la Syrie, alors que son côté, Al Jazeera a cessé complètement ses attaques contre le Hezbollah libanais.

    Finalement, l’opposition off shore n’a été bénéfique qu’à ses adhérents et non à leur cause, qui ont ainsi bénéficié pendant sept ans de substantielles subventions, sans le moindre justificatif de leurs dépenses, ainsi qu‘à leurs cornaques français.

    Eric Chevallier, premier ambassadeur français auprès de l’opposition off shore, a ainsi été nommé ambassadeur au Qatar et son successeur Franck Gellet, 2me cornaque français de l’opposition, va lui succéder en juillet 2018 à l’ambassade de France à Doha, dans une rotation qui apparait comme une juste compensation d’un travail ingrat. Il n’a pas été possible de savoir dans l’immédiat si ce mini mouvement diplomatique constitue en fait une opération déguisée visant à supprimer purement et simplement le poste de (x) français de l’opposition pro-monarchique; ou si ce geste de dépit envers des opposants incapables constitue un timide signe en direction de Damas.

    Devant les revers successifs enregistrés en Syrie, la France a, en tout état de cause, renoncé finalement à exiger le départ du président Bachar Al Assad comme préalable à tout règlement du conflit.

    Le pôle de l’opposition démocratique syrienne avait déjà laissé entrevoir une telle issue considérant que “l’agression tripartite occidentale contre la Syrie, en avril 2018, hors cadre du Conseil de Sécurité, a signé l’acte de décès du Haut Comité des Négociations parrainé par les pétromonarchies et les Pays occidentaux”.

    Observant que “l’opposition officielle représentée par le Haut Comité des Négociations est constituée d’un agrégat de contradictions et d’oppositions inconciliables, dont certains vont jusqu’à réclamer le bombardement de leur propre pays”, le pôle de l’opposition démocratique a préconisé “la constitution d’une instance de négociations impliquant la participation des représentants des forces patriotiques et démocratiques syriennes”. 

    Déconsidérée par ses retentissantes défaites militaires, ses divisions, son inconsistance idéologique, sa cupidité et son extrême servilité à l’égard de ses commanditaires, l’opposition off shore syrienne n’a jamais constitué une alternative crédible au pouvoir baasiste. Tout au plus une machine de guerre instrumentalisé contre lui. Sur ce lien, la débâcle djihadiste et des figures de proue des groupements islamistes syriens: 

     Le travail de sape contre le régime syrien a été principalement mené par les mercenaires attitrés de l’alliance atlantique, les djihadistes, où l’on dénombrait au plus fort de la bataille entre 100.000 à 200.000 membres, selon un rapport de Brooking Doha Center, une institution nullement suspectée de complaisance à l’égard du clan alaouite. 

    Au point que les notables de l’opposition off shore apparaissaient comme des pantins désarticulés aux mains de leurs maîtres, malgré l’intense campagne d’intoxication psychologique des intellectuels organiques de la caste universitaire française, constituée des trois anciens résidents français de Damas, Ignace Leverrier, Jean Pirre Filiu, François Burgat et les islamophilistes Nabil En Nasri et Romain Cailet, ses disciples Thomas Pierret, Pierre Puchot, Vincent Geisser, Laurent Bonnefoy, Pascal Menoret, Franck et Emilie Glassman, Agnès Levallois et Laura-Maî Greviaux, Yannick Jadot, l’homme de la piteuse expédition de Syrie, Thomas Legrand, Nicolas Hénin et Cécile Vaissié, enfin Bruno Tertrais, Nicolas Tenzer, Stéphane Grimaldi, le fumeux “Charlie à Paris et Charlot à Caen”, et Romain Goupil, le parfait représentant de la gauche mutante française néo atlantiste, son équivalent libanais Ziad Majed et son compatriote libanais, Joe Bahout, les grands vaincus de la bataille de Syrie. Le chef de campagne au début de la guerre de Syrie, en 2011, François Burgat est désormais anormalement taiseux depuis les désastres militaires de ses protégés et les déboires judiciaires de son compagnon de route le prédicateur confrérique Tareq Ramadan, dont il chevauchait la vague de popularité.

    Cette capitalonade illustre, en même temps que son désarroi, la désintégration morale d’une prétendue élite d’un pays jadis réputé pour son nationalisme chatouilleux. En précurseurs, Moaz Al Khatib et Ahmad Al Jarba, deux anciens chef de l’opposition syrienne, ainsi que Michel Kilo, l’ancienne icône de la contestation anti Assad, avaient pourtant déjà fustigé le charlatanisme de ce conglomérat opportuniste, refusant six ans plus tôt, en 2012, de servir de caution à une mascarade visant la destruction de leur propre pays. Le Général Moustapha Cheikh, ancien chef de la branche militaire de l’Armée Libre de Syrie (ALS), leur a emboité le pas, sur le plan militaire.

    Cet officier a été même jusqu’à se féliciter de l’intervention russe en Syrie. Condamné à mort par l’opposition pétromoarchique, il s’est réfugié à Moscou pour échapper aux foudres de la justice oppositionnelle. La défection la plus illustre demeure toutefois celle de Riad Hijjab, l’ancien premier ministre ephèmère de la Syrie, et président de l’équipe des négociateurs de l’opposition syrienne dans sa mouture saoudienne. Ce chouchou de la presse française, particulièrement du journal Libération, a même déserté le Moyen Orient pour se réfugier aux Etats Unis et se mettre à l’abri de ses forfaits antérieurs. A distance de ses méfaits.

    De ce paysage dévasté émerge toutefois une personnalité singulière, Basma Kodmani, la première porte-parole de l’opposition off shore. Démissionnaire dès le 28 aout 2012, la caution moderniste d’une coalition rétrograde fera preuve d’innovation dans le domaine politique en pratiquant la démission à éclipse, reprenant du service au gré des missions de ses commanditaires, en fonction des impératifs de la flageollante diplomatie française. C’est ainsi qu’elle fera une apparition intempestive à Ryad en 2015 pour le lancement du “Haut Comité des Négociations” après une retraite de 3 ans, puis de nouveau à Genève en 2017 pour la reprise de la conférence de Genève, avant de sombrer de nouveau dans l’oubli.

    La fille de l’ancien ambassadeur de Syrie en France est passée à la postérité pour son “besoin d’Israël”, qui la propulsa à la fonction de dame patronnesse de la presse française pour tout ce qui trait à la Syrie.

    Quant à sa sœur, Hala Kodmani, elle s’est forgée une notoriété par ses pathétiques soliloques sur la Chaîne Arte dans l’émission 28 minutes d’Elizabeth Quin, en alternance avec la journaliste Anne Elizabeth Moutet  membre de la plateforme européenne du think thank “Gate Stone” de l’Ultra faucon John Bolton, le conseiller pour la Sécurité Nationale du président Donald Tump. Pétitionnaire compulsive, la dirigeante de l’obscur groupuscule oppositionnel syrien, Souriya Hourrya (Syrie Liberté), a été parachutée dès le soulèvement populaire syrien à la tête de la rubrique Syrie du journal Libération. Elle émarge ainsi depuis sept ans sur le budget de Patrick Drahi, le millardaire franco israélien, sous couvert de guerre contre la dictature.

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