Dans son processus de com' le Président Macron a aimé se vêtir de tous habits dont à plusieurs reprises le gilet jaune. Ici rappel de la visite de Robots CRITT VOA Albi. Ici c'est plutôt une veste en fait.
Sylvie Neidinger
photo capture
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Dans son processus de com' le Président Macron a aimé se vêtir de tous habits dont à plusieurs reprises le gilet jaune. Ici rappel de la visite de Robots CRITT VOA Albi. Ici c'est plutôt une veste en fait.
Sylvie Neidinger
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Instrumentalisation politicienne de métaphores de montagne...
Marlène Schiappa ne devrait pas mettre de l'huile sur le feu dans le contexte actuel inflammable révolutionnaire gilet-jaunesque qui agite la France.
Il y a peu, la Secrétaire d'Etat à l'égalité Femmes/Hommes avait été épinglée pour les augmentations salariales de ses conseillers.
Elle signale que Matignon n'est pas un self-service, certes. Au lieu de chercher à comprendre pourquoi aux yeux des #GiletsJaunes la parole de tout acteur politique est aujourd'hui démonétisée jusqu'aux lieux du pouvoir, Matignon et Edouard Philippe compris.
C'est maladroit dans le contexte. A l'image de ce Gouvernement qui a pris trop tard la mesure du mouvement et réagi TROP TARD.
Elle défend bec et ongles le président de la République jusqu'à twitter agressivement en instrumentalisant des erreurs de grammaire qui lui sont renvoyées en boomerang.
Elle commet un récent tweet extrêmement révélateur du mental élitiste de Emmanuel Macron dont Marlène Schiappa est finalement "l'alter-égale"! Lire infra.
Son texte " Notre cap est le bon. Quand vous voulez atteindre le sommet d'une montagne, il faut garder votre objectif. Mais si le chemin est trop difficile à grimper pour les plus fragiles, les premiers de cordée doivent ajuster le chemin pour ne laisser personne au bord de la route".
Cette idéologie macroniste du premier de cordée est profondément inégalitaire. Le premier signifie qu'il y a un dernier. Pourquoi choisir de grimper la montagne et ne pas chercher un vivre ensemble commun ...en plaine ?? D'autant que en haut du sommet il n'y a pas la place pour tout le monde par définition!
Surtout quand Jupiter, "chef" des Dieux y est installé.
Sylvie Neidinger.
Après A. Benalla, le Sénat convoque mardi prochain les ministres de l'Intérieur Castaner et Nunez.
Pas pour les même raisons mais tout est lié à l'exercice du même pouvoir macroniste. Vertical et "haut-fonctionnarisé".
En période de gravissimes turbulences gouvernementales par un président perché dans ses certitudes, qui insulte sa population, cette Institution démontre tout ce pourquoi elle est là: le CONTRE-POUVOIR démocratique.
Le Sénat n'a pas encore rendu son rapport sur l'affaire Benalla que l'urgence frappe à sa porte: le Président Gérard Larcher indique qu'un troisième samedi noir semble inenvisageable tant l'ambiance autour du mouvement des Gilets Jaunes est insurrectionnelle et révolutionnaire. (Les forces de l'ordre ont à gérer une violence inouïe)
Ce Printemps français est hyper violent. L'Arc de Tromphe fut vandalisé, Paris à sac. Avignon, Toulouse, le Puy-en-Velay....Les barrages filtrants se créent jusque dans les petits villages, radars et péages détruits en masse. Ras-le-bol fiscal profond.
En convoquant "les" deux ministres de l'Intérieur, le Sénat entend comprendre que ce le gouvernement entend faire pour faire cesser le désordre public liés aux augmentations de tous ordres.
" Tous les sénateurs qui se sont exprimés ont soigneusement évité de mettre en cause les gilets jaunes dans les violences qui ont éclaté hier. Ils mettent en revanche en cause le gouvernement et sa « volonté de ne rien changer considérant que la seule vérité est détenue par une partie de ceux qui nous gouvernent », comme le disait le sénateur LR Jean-François Husson. Président de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable, Hervé Maurey fustige, lui, « une approche de l’écologie trop technocratique, trop théorique, trop dogmatique, trop punitive, trop coupée de la réalité du terrain"
LE SENAT DEMANDE DES COMPTES AU GOUVERNEMENT
Certains mots d'ordre #GJ clamant la suppression du Sénat n'ont pas compris combien la dualité de Chambres est absolument nécessaire pour garantir l'équilibre démocratique tripartite : gouvernement-sénant-parlement.
En cette période d' exercice du pouvoir autocratique macroniste, le Sénat est essentiel.
Le président de la République le sait. Dans sa prise de pouvoir, Macron a mis à son programme la "réforme des institutions" Il entend même s'attaquer à ce bastion.
Les Gilets Jaunes - c'est à dire les français tellement le mouvement est large ! -doivent comprendre combien le Sénat est essentiel à la démocratie française.
Sylvie Neidinger
84 % des français soutiennent les Gilets Jaunes. Renforcement depuis le discours jugé verbeux du Président.
Rupture de stock gilets dans les magasins. Les klaxons les soutiennent en masse aux rond points occupés.
Toujours soutenus malgré la tentative- ratée- de discrédit gouvernemental qui qualifiait le mouvement de peste brune et autres factieux..(G Darmanin, Castaner...) Une diabolisation maladroite qui a jeté de l'huile sur le feu!
#GJ discrédités par des médias méprisants [également l'inénarrable @quatremer de Libé entre autres] auxquels il est répondu ceci dans le (certes droitier) magazine Valeurs Actuelles en évoquant un racisme social :
« Tous les hommes naissent libres et égaux en droits » ; voilà pourquoi nous nous sommes battus en 1789 ! Par conséquent, que Jean Quatremer et Charles Dantzig respectent cet héritage et qu’ils laissent les Gilets jaunes s’exprimer, en cessant de les insulter et de les salir, car ils ont droit, autant qu’eux, à la parole. Mépriser le peuple comme ils le font, ou du moins la représentation qu’ils s’en font, c’est finalement remettre en cause les valeurs démocratiques qui sont aux fondements mêmes de notre République. Cracher sur les milieux populaires, de manière aussi immonde et aussi sotte, c’est, au final, s’ériger en nouveaux promoteurs du mépris de classe et du racisme social."
Le" mouvement GJ du 17 décembre "est révolutionnaire par son vocabulaire, sa violence (2 morts, des centres des impôts et radars attaqués, des véritables blocages, des députés ciblés en direct ad hominem. Champs Elysées "démolis"par les casseurs dans la foulée...)
De graves dérapages. Les blocages contreviennent à la liberté de circulation. Ici : un incident sur un barrage. Leur provocation est maximale: le domicile personnel du ministre de l'Intérieur Castaner visité!
Etonnantes que ces références multiples à 1789: le "peuple"la Marseillaise chantée en permanence, les doléances.
Mais une révolution en mode 2.0. La capacité de mobiliser passe par les réseaux sociaux. On se doute que le lien 2.0 et une telle révolte sociale vont être analysées.
Mobilisation de tous profils: des plus jeunes aux retraités, ayant voté ou non, salariés, indépendants.
Beaucoup d'indépendants dont la barque fiscale est lourdement chargée en France (le RSI et suivant) juste bons à payer sans percevoir pour eux ne serait-ce qu'une retraite décente.
Le passage brutal sans concertation aux 80 km/h cet été juste pour récupérer les pv par l'Etat a tendu la situation.
Le spectre politique installé aux carrefours est simple : de l'extrême gauche à l'extrême droite, les électeurs de Macron compris. Mais ils ne veulent en aucun cas se voir récupérés par les partis en place, François Hollande compris, ce champion de la taxe, ancien patron de Macron qui s'en mêle sans vergogne...
Les #GJ sont dégagistes, Macron ciblé directement.
L'inconnu qui a pris le pouvoir avec une nouvelle offre qui balayait les partis a dirigé de la façon la plus verticale possible puisque sa références en Bonaparte.
Macron qui a beaucoup insultéla population.
Et contribué à accentuer la délégitimation du pouvoir. De son pouvoir.
Un échec pour lui.
Il a tout de même régulièrement pointé du doigt des catégories de population française contre d'autres !!
Les #GiletJaunes n'entendent plus les "politiques". Leur réaction indifférente aux rencontres (ou non rencontres ) avec les ministres le démontre. François de Rugy, le Premier Ministre Edouard Philippe: paroles politiques ultra démonétisées auprès des révoltés.
Inaudible. Le lien est cassé.
TROP DE TAXE TUE LA TAXE. TROP D'INSULTE DECREDIBILISE
En 1938 Keynes disait que plus de 25% de taxe le système se grippe. En France le taux de prélèvement est de 48,7% le plus haut d'Europe.
Trop de taxe tue la taxe. Dans la foulée, les doléances partent en tout sens jusqu'à la suppression du Sénat.
Erreur majeure car le Sénat est un véritable contre pouvoir. Il joue parfaitement son rôle d'alerte actuellement face au dirigisme macroniste vertical.
Face à la colère profonde,Macron est en complet déni ou incompétence. Il joue de la parlotte, du langage, d'un "haut"conseil inutile,( haut évidemment dans son idéologie du premier de cordée)
Il use "pédagogie " hyper méprisante comme si les français étaient des enfants.
Au passage le président Macron n'explique pas pourquoi il a supprimé les dispositifs fiscaux... environnementaux de façon illogique complète (aide pour chaudières plus performantes, fenêtres) Pouvoir cynique.
Face à des Gilets Jaunes hyper structurés ( ceux du Vaucluse par exemple)
Décalage de paroles. Sans compter les multiples INSULTES de E Macron à la population, du jamais vu que cette morgue, cette attitude de petit maquis se croyant roi de France.
En résumé pour janvier : hausse prévue de l'électricité, du gaz, du carburant, des péages. Et la fiche de salaire coupée par le prélèvement à la source.
PROBLEMES DE FOND
Il existe pourtant des pistes de réforme de l'Etat que souligne la Fondation IFRAP et son économiste vedette, la très libérale Agnès Verdier-Molinié. Coeur de cible la recherche sur la gestion de l'Etat. Selon elle: augmenter le temps travail de certains fonctionnaires (40 000 équivalents salaires récupérables) réduire le nombre, augmenter l'âge de la retraite.
Une Education Nationale à la peine qui... peine à bien placer le pays dans le classement Pisa.
Une réflexion à poser sur la propension de la France à se mêler en direct de multiples conflits dans le monde. Certes elle est vendeur d'armes et cela "rapporte". ( ô Yémen...) Mais a-t-elle juste les moyens ne serait-ce que de lancer le programme d'un second bâtiment nucléaire?
Fondamentalement la France souffre de sa verticalité accentuée avec la pratique macronnienne du pouvoir. Qui balance du jour au lendemain sans concertation par exemple les 80 km/h.
Cette 5ème république centralisée en pyramide pose un véritable problème.
Le président peut au petit déjeuner décider d'une guerre sans rendre de compte à personne, pas même au parlement. Qu'il est juste tenu d'informer a posteriori.
Or, toucher à ces curseurs, c'est aussi de la dynamite sociale ou politique en perspective....
Il y avait les Printemps des peuples de 1848, le Printemps de Prague.#GJ
Les policiers n'ont jamais vu: cela des plaintes déposées contre le président Macron !
On peut voir se dessiner la colère d' un Printemps français gilets jaunes
Les inquiétudes sont majeures pour l'économie, en cette période de Fêtes en plus!
Macron cristallise toutes les rancoeurs.
Quand on met en perspective la fin du mois contre la fin du monde, la différence d'analyse est abyssale!
Sylvie Neidinger
Suite la manifestation du 1er décembre dite révolutionnaire
Suite Le Sénat veut entendre mardi 4/12/18 Castaner "Tous les sénateurs qui se sont exprimés ont soigneusement évité de mettre en cause les gilets jaunes dans les violences qui ont éclaté hier. Ils mettent en revanche en cause le gouvernement et sa « volonté de ne rien changer considérant que la seule vérité est détenue par une partie de ceux qui nous gouvernent », comme le disait le sénateur LR Jean-François Husson. Président de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable, Hervé Maurey fustige, lui, « une approche de l’écologie trop technocratique, trop théorique, trop dogmatique, trop punitive, trop coupée de la réalité du terrain ». "
Le gouvernement Macron plaque une lecture erronée des actuels événements sociaux, avec des terminologies passéistes pour une colère actuelle.
A Paris, plusieurs millions d'euros de dégâts (dont les bijoux de la boutique Dior...), un CRS ayant perdu un oeil...Le monde entier stupéfait de ces images des Champs-Elysées samedi dernier.
Qui agissait parmi les 8000 #GJ présents dans la capitale??
En fait le profil des casseurs du 24 novembre à Paris ne correspond pas dans la globalité à ceux que le gouvernement stigmatise si rapidement dans un festival de caricatures verbales!
Gérald Darmanin, ministre des comptes publics évoque carrément la peste brune. Excessif, erroné... La classe politique, les commentateurs lui "tombent dessus", n'admettant pas cette comparaison.
Le profil des interpellés ne correspond pas vraiment à cette analyse : des gilets jaunes de province ayant le plus souvent un job jusqu'à un....gardien de prison ancien militaire.
Le matin: 200 militants d'extrême-droite, l'aprèm: 200 d'ultras-gauche, anars. Le soir les casseurs de banlieue qui ont fracassé les magasins pour pillages.
Donc globalement le mouvement des Gilets Jaunes n'est pas séditieux comme indiqué par le Ministre de l'Intérieur Castaner. Politisant à l'extrême des données de... 1934 n'ayant rien à voir!
Autre terme marqué historiquement. Celui de "nos classes laborieuses" employé par Emmanuel Macron.
Bigre, diantre, quel vocabulaire désuet : une lecture "dix-neuvièmiste de l'histoire!
Le président Macron, qui depuis quelques temps (les élections européennes en perspective?) adore plus que d'habitude jouer à l'historien (d'opérette) donneur de leçons, prend visiblement ses désirs intimes pour la réalité en signifiant que les années 30 reviennent au galop.
"Nos classes laborieuses"??? Pourquoi pas "nos gueux", "nos pauvres"... répondent certains éditorialistes.
Avec ces histoires de classes sociales... la période citée est le XIXème.
Cette terminologie est très identifiée. Elle fait référence à l'ouvrage de Louis Chevalier publié en 1958 " Classes Laborieuses, classes dangereuses pendant la première moitié du XIXème siècle".
En vrai les Gilets Jaunes c'est Monsieur et Madame Tout Le Monde qui crie sa colère face aux augmentations incessantes par le biais de réseaux sociaux qui structurent la révolte.
Un dégagisme type Printemps 2.0. très 21ème siècle.
Le site Atlantico se moque du retour des....classes dangereuses dans le discours de Emmanuel Macron. Signe là encore d'une grande déconnexion entre le président et le peuple français.
Classes laborieuses dangereuses...
Au secours Marx, Hugo et Zola!
Sylvie Neidinger