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Politis E Macron - Page 16

  • Les Gilets Jaunes manifestent Place des Nations, devant l'ONU à Genève

    Régulièrement,  la place des Nations et sa célèbre "broken chair" du fribourgeois  Daniel Berset (1997) accueille les revendications de "peuples de la terre"  les plus exposés aux injustices,  de minorités le souvent oubliées, de conflits en cours.

    La chaise au pied explosé -symbole des dégâts commis par les mines antipersonnelles- en voit passer et de toutes les couleurs.gilets jaunes geneve.PNG

    Aujourd'hui...le jaune!.

    Celui des #GiletsJaunes venus de France !!!

    Revendications sur les panneaux : "France, pays de la répression des droits de l'homme".

    Et contre l'arme LBD de fabrication suisse.

    On n'avait pas l'habitude de cette terminologie à propos de l'Hexagone qui se vit comme patrie des droits de l'homme.

    Un millier de manifestants sous le soleil de Genève en   ce mercredi 20 février 2019, trois mois après le début de la contestation.

    Ils viennent  des pays de  Savoie voisine mais aussi du Vaucluse et autres.

    Leurs avocats saisissent un rapporteur de l'ONU sur l'usage de la LBD.

     

                                                                 Sylvie Neidinger

     

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  • #GiletsJaunes: trois mois aujourd'hui 17 février 2019

    La revendication démarrait le 17 novembre 2018.

    Peu voyaient alors les Gilets Jaunes comme durables. 

    Ce blog ne prenait pas cette jacquerie à légère dès le début (1er article daté du 14/11/18)

    Car par extraordinaire le vocabulaire employé était pile celui de la ...Révolution française de 1789 (cahiers de doléances). Pas le vocabulaire de mai 68....Capturedddd.PNG

    Ils ne cherchent pas la plage sous les pavés mais à remplir le réservoir de la voiture ! Et vilipender le passage aux  80 km/H. La boîte s'est ouverte avec les pétitions en ligne, la communication 2.0, les réseaux sociaux.

    Les raideurs aussi.

    Un mouvement de type révolutionnaire contient dans son essence sa propre violence. 

    Ceux qui glosèrent sur les Printemps d'autres peuples avec délectation devaient comprendre que les mêmes mécanismes créent les mêmes problématiques. 2.0 ou pas...

    Le mouvement ne s'essouffle pas.Toujours là,  trois mois après, malgré les concessions financières de Emmanuel  Macron (en direction des salariés surtout)

    Malgré un Grand Débat organisé par Macron autour de quatre thèmes choisis... par lui.

    Ils défilent même aujourd'hui dimanche pour marquer le passage trimestriel. Acte XV.

    Partout en France, pas seulement à Paris: Bordeaux...LaCiotat...Guise...Dax...etc.

    Femmes bien représentées, ce qui n'est pas le cas un défilé  "classique".

    Le mouvement porte en lui ses récupérations, ses excès, sa diversité. 

    Parce qu'ils ne sont ni des syndicats ni des partis, cela semble destructuré.

    Violent parfois. Comme tout mouvement de type révolutionnaire. 

    Aujourd'hui Ingrid  Levasseur,  se voit expulsée de la manifestation de Paris. Exfiltrée car prise à partie.

    Des péages d'autoroute incendiés ce jour.

    Toute discussion avec les  "GJ" montre   qu'ils sont toujours sur leur même ligne: du lancinant "Macron démission" au RIC, en passant par le pouvoir d'achat.

    Têtus comme des gaulois... hyper réfractaires.

     

                                                                  Sylvie Neidinger

     

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  • En "jupitant" Macron achève la Vème république

    La constitution de la Vème république taillée sur mesure par le général De Gaulle avait ses détracteurs, avant la venue de Emmanuel Macron. Mais ce dernier l'a portée au bord du précipice.

    Des pays dits démocratiques, la France  est celui qui donne le plus de pouvoir à son élu central. 

    Le président  de la république peut décider seul d'une guerre sans en référer au Parlement, sinon une information a posteriori.

    Soit une présidence hyper centralisée dans un pays hyper centralisé.

    Le citoyen vote une fois tous les cinq ans pour valider électoralement  un  exercice du pouvoir  qui s'apparente dans l'hexagone à celui  d'un monarque républicain. Lustres et palais avec.

    Une fois le bulletin dans l'urne le débat est confisqué, en France. 

    Dès lors tout pleut du ciel.Du temps des Gaulois comme du temps des Gaulois Réfractaires...

    Avec  Macron qui sans vergogne s'est comparé à Jupiter, ( à Jeanne d'Arc voire à Jésus !) Le vertical mène la danse avec une équipe restreinte limite secrète  quelques "boys" dits les "Mormons" souvent énarques et/ou hauts fonctionnaires. Ceux qui se disent "élites" parisiennes et déconnectées. #Benalla aussi...

    Macron en représentation. Sa formation attestée et ancienne de théâtre le laisse apparaître comme jouant une comédie. Il récitera  des scènes à l'Elysée devant public comme le fit un certain Louis XIV (ô délire...) Il usite à la fois d'anglicismes bruts de décoffrage et de langage désuet type pièce de théâtre XVIIIème.

    Son gouvernement  a pu imposer à la population les 80 km/h brutalement et sans débat.

    Il s'est passé des corps intermédiaires, syndicats , élus de terrain, partis.... Voire les a MEPRISE.

    Macron, débutant en politique, a confondu la direction d'un pays avec celle d'une entreprise.

    Il s'est entouré de ministres issus du monde DRH (M  Pénicaud, E. Wargon) Quand il cherche une plume (Sylvain Fort ayant démissionné) c'est une annonce... d'emploi qui est posée. Start up nation oblige!

    Le principe d'une entreprise, communauté privée fermée est qu'il y a ceux qui sont dedans . Ceux qui sont dehors. Ce n'est pas un Etat qui inclut tous ses citoyens.

    Emmanuel Macron dès lors  insulte régulièrement par ses petites phrases , contrôlées ou non la population qui selon lui semble en dehors.

                                    ELITISME MEPRISANT DECONNECTE DU PAYS

    Macron   pousse à son paroxysme l'élitisme française puisque c'est son mode de fonctionnement personnel. Il clive.

    Le mouvement des Gilets Jaunes démarre en novembre 2018 par véritable "ras de bol" de l'hyper taxation. Il  fonde  ses piliers argumentaires sur le référendum (RIC) manière de demander l'avis de la population et sur la fin de la Vème république, la fin de l'élitisme au sens de l'égalité  de LIBERTE EGALITE FRATERNITE. Le mouvement impressionne les commentateurs et historiens: tout le vocabulaire de la révolution française de 1789, les drapeaux...jusqu'à l'échafaud ( pour Macron!)

     Il tente de jouer la partition du "nous" tellement difficile pour lui. Il pousse la fonction présidentielle à ses limites.

     

                         GRAND DEBAT PRETEXTE A EXERCICE  NARCISSIQUE 

     

    Le grand débat le voit actuellement certes mouiller sa chemise . Mais en réalité occuper le débat des heures durant à lui-tout seul. Le grand débat: un exercice de com dit chantal Jouanno.

    Les thèmes en  sont retenus par Macron lui-même.

    Il fait venir à Paris les représentants des outre-mer   (de loin donc, Antilles Réunion..etc) pour leur confisquer la parole, le micro !! Leur donner deux minutes la parole. Un "débat" scandaleux.

    Macron raconte n'importe quoi sur le chlordécone à cette occasion !

    Macron qui se vit vedette leur vole carrément  la vedette:

    "Sur France Ô, le one-man-show d’Emmanuel Macron s’éternise. « J’ai terminé, dit un élu se tournant vers un de ses collègues. Je te passe le micro. » « Non, s’il vous plaît, on ne va pas passer le micro, s’interpose Emmanuel Macron. Est-ce qu’il y a des questions qui n’ont pas été posées ? J’en prends deux… » Les élus protestent. « Non, les enfants ! » Ecoutez votre gentil papounet. « Non, vous avez déjà parlé, monsieur le maire. Non-non, ça marche pas comme ça ! Non, monsieur le maire, c’est moi qui donne le micro. » Le président lui prend le micro des mains. Comme ça, c’est réglé. « C’est pas une communauté autogérée. » On est à l’Elysée. « Je vous demande de vous assoir. Voilà, donc, vous vous asseyez. » Non mais." (*)

     

    Ne compte que ce que LUI va raconter ! L'hyper présidentialité poussée à son extrême. 

     Hier le 15 février en visite à Bar-le-Duc - on se pince- l'épouse du président Brigitte Macron   ose prendre la parole dans ce climat délétère... Elle n'a aucun rôle institutionnel. Pourtant, elle commente carrément les ...Gilets Jaunes devant micros. 

    " Ils ne savent pas ce qu'ils font. » La phrase, pour moitié, est celle dite par Jésus-Christ, agonisant sur la croix, sauf que lui ajouta « pardonnez-leur ». On le lui fait remarquer, elle ne reprend pas ce thème du pardon, mais précise sa pensée. « J'ai été saisie par ce qui s'est passé. Ils n'ont pas compris ce qu'ils faisaient, il faut leur expliquer. Le dialogue a été rétabli. Il faut que les gens de différents horizons se voient, qu'ils se parlent. Cela n'est pas assez fréquent, et c'est un problème. »In Le Point.

     Méprisante elle aussi. A côté de la plaque " ils ne savent pas ce qu'ils font "dit elle. Paraphrase  de Jésus-Christ sur la Croix....

    Elle indique qu'il faut "dialogue entre nous" Mais son époux insulte régulièrement des catégories de population volontairement ou par inconscience.

    La France décidément sur le chemin de croix institutionnel. Celui de la  Vème et son hyper présidentialisation que Macron pousse à l'extrême. Au risque de l'ingouvernabilité. Car la population désormais réagit à la centralisation verticale. Le mouvement des Gilets Jaunes perdure. Mais encore. Quelle suite?

                                                                                  Sylvie Neidinger

     

    * https://www.lagazettedescommunes.com/604938/grand-debat-les-maires-doutre-mer-au-bord-de-la-rupture/

    "D’autres élus avaient quitté l’Elysée au milieu des débats, dénonçant une mascarade. « Les personnes qui s’expriment sont déjà désignées à l’avance. C’est la ministre des Outre-mer, madame Girardin, qui annonce les personnes qui vont prendre la parole » s’est insurgé Jean-Hugues Ratenon, député (La France insoumise) de La Réunion."

    https://www.telerama.fr/television/outre-mer-emmanuel-macron-confisque-les-micros-et-le-debat-sur-le-chlordecone,n6118906.php

     

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  • Une affaire de..."corneculs", dit Castaner avec...élégance

    Si le ministre de l'intérieur Castaner  le dit... 

    Il affirme ce dimanche 10 février que "Les enregistrements d'Alexandre Benalla constituent « plus une affaire de corneculs qu’une affaire de James Bond »

    On valide à 100%. TOUS les protagonistes de cette affaire d'Etat  sont  bien des Corneculs. Ou Corne-culs. Les deux écritures se valent.

    Mais qui ne font rire personne contrairement à la définition hilare.

    Certainement pas rire la Justice ni la Commission du Sénat (excellent Philppe Bas)

    Ni ceux qui considèrent le dossier Benalla comme une affaire d'Etat autour de ce que le président Macron a choisi comme organisation personnelle de l'Elysée.

    "Cornes au cul, vive le Père Ubu ! "disait ...Jarry.

    Ubu Roi. Hubris, aussi...

                                                          Sylvie Neidinger

     

     C'est à la fois une affaire Cornecul ET James Bond, vu l'implication de A Benalla qui a bien évidemment menti devant le Sénat . Ce qui est illégal.
    Corne culs.GIF

     

     

    http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2019/02/09/rappel-quand-e-macron-demandait-de-l-indulgence-pour-a-benal-297226.html

     

    http://www.bvoltaire.fr/castaner-progresse-il-reconnait-enfin-lultra-gauche-dans-les-violences-et-du-cornecul-dans-laffaire-benalla/

     

    https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/benalla-2-2-millions-d-euros-pour-des-contrats-avec-un-oligarque-russe-proche-de-poutine-7796517123

  • Rappel: quand E Macron demandait de "l'indulgence" pour A Benalla...

    Le terme d'indulgence fait bondir. Il est historiquement très lourd.

    La querelle des Indulgences est à l'origine du schisme catholique/protestant.

    Un effacement du péché qui va prendre des proportions carrément commerciales ! Une monétarisation du pardon divin...Qui sera combattue.

    Relire les discours de Macron sur l'affaire Benalla ne manque pas d'intérêt.

    "L'indulgence est obtenue en contrepartie d'un acte de piété (pèlerinage, prière, mortification) effectué à cette fin dans un esprit de repentir — elle s'adresse à ceux qui sont vere penitentibus et confessis, selon la formule en usage à partir du XIIe siècle.

    Théoriquement, il n'existe pas de proportion entre la faute et cet acte de piété : l'indulgence est réputée être l'effet de la communion des saints. En pratique, il en va bien autrement, en partie sous l'influence des peuples germaniques, dont la législation est en fait un barème de réparations, et qui tarifient chaque faute. Les indulgences se calquent alors sur les pénitentiels, ces manuels venus d'Irlande qui fixent pour chaque type de faute tant de jours de mortification. Moins longue, l'indulgence tend à se substituer à la pénitence physique en particulier pour les mourants.

    Dès cette époque, on enregistre les premiers abus, principalement la simonie : les fidèles marchandent auprès du prêtre un acte de charité, souvent sonnant et trébuchant. Les conciles du Xe et du XIe siècle s'efforcent donc de limiter la part d'appréciation du prêtre en fixant des barèmes généraux"

    Le 24 juillet à la Maison de l'Amérique Latine,  Macron dans un discours violent alexandre #benalla,emmanuel #macron,philippe #bas,indulgence,indulgences,médiapart,contrescarpe,edwy #plenel,amin arfifustige la presse, se dit le "responsable qu'il faut aller chercher", dézingue les deux seuls députés LREM  qui se posent publiquement des questions saines sur l'affaire Benalla(Sonia Krimi, Paul Molac)

    Dès lors la demande du Président de la République du 6 novembre 2018 semble extravagante. (Marianne) :

    "Interviewé sur Europe 1 ce mardi 6 novembre, le Président est revenu sur l'affaire qui a empoisonné son été. Jugeant qu'il y a eu un "emballement" autour des faits, il a estimé qu'Alexandre Benalla ne méritait pas d'être "traité comme le plus grand criminel en liberté. "Vous en avez beaucoup parlé, il y a eu une excitation collective", juge le Président au micro de Nikos Aliagas. Reconnaissant qu'il a "eu confiance" en Alexandre Benalla et qu'il lui a "confié des responsabilités", Emmanuel Macron estime que ce "qu'[il] considère comme une faute" - les coups portés par Alexandre Benalla à un manifestant place de la Contrescarpe le 1er mai - n'est "pas acceptable". Et c'est à peu près tout."

    Macron parle d'excitation collective !

    Bon les excités collectifs que sont les médias dont #Médiapart ont enquêté.

    L'affaire #Benalla est excitante, effectivement, comme affaire d'Etat.

    Ce depuis l'origine...

    Edwy Plenel le 27 décembre dernier dit combien on doit s'interroger sur l'indulgence de E Macron pour A Benalla.

    En février les rebondissements du dossier atteignent Matignon !

    Dont la responsable de la sécurité démissionne.L'affaire  Benalla s'étend, comme un incendie.

    On ne sait toujours pas pourquoi cet individu a bénéficié d'une absolue mansuétude et indulgence de la part de Emmannuel Macron. Ni de sa   multiplicité de passeports diplomatiques.

    Sans indulgence pour l'actuel président de la république, beaucoup d'encre va encore couler sur cette affaire par le travail journalistique de professionnels aguerris ( Amin Arfi, Edwy Plenel).

    La commission macroniste de l'Assemblée Nationale avait enterré l'affaire.

    Le Sénat de Philppe Bas va produire ses conclusions fort attendues.

    Cette affaire a une odeur d'égout dira Guillaume Larrivée de LR.

     Sans indulgence pour l'actuel président de la république, beaucoup d'encre va encore couler sur cette affaire par le travail journalistique de professionnels avertis.

                                                                    Sylvie Neidinger

    Selon la journaliste Ariane Chemin, Macron s'est encanaillé avec Benalla qui connait de fait beaucoup de "secrets" de la république

    Selon Castaner, Benalla serait une affaire de  "corneculs". Le terme...convient !

    Emmanuel Macron estime que la presse s'est emballée avec excès au sujet de l'affaire Benalla.
    Emmanuel Macron estime que la presse s'est emballée avec excès au sujet de l'affaire Benalla. - Michel Euler/AP/SIPA capture Marianne 06/11/18