Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politis E Macron - Page 13

  • Blasphème: la ministre de la Justice Belloubet n'a pas démissionné malgré sa faute de Droit

    Nicole Belloubet, Garde des Sceaux du gouvernement Macron a dérapé sur le droit au blasphème qui est légal dans ce pays. Elle s'est fourvoyée, en lançant même une enquête sur ...l'ado à l'origine du problème médiatique et issu des réseaux sociaux.

    Question: le Président Macron- qui se mêle de tout- était-il derrière cette position communautariste non conforme au Droit  de sa ministre

    Le 29 janvier dernier sur Europe1 la Garde des Sceaux  prend une positon inique. Selon elle "l'insulte à la religion serait évidemment une atteinte à la liberté de conscience";

    Mme Belloubet  heurte un principe juridique fondamental déjà réglé sous Voltaire.  En France la critique de la religion  (= blasphème) n'est PAS un délit.

    Elle incita même le parquet de Grenoble  à une enquête sur ...l'ado pour "provocation à la haine raciale", afin,  de "vérifier si les propos tenus sur la vidéo diffusée [par la jeune fille] sont de nature à recouvrir une qualification pénale ou s'inscrivent dans la liberté d'expression reconnue à chacun et constituant un principe à valeur constitutionnelle"!!!!

    L'hebdomadaire Marianne démonte les arguments de la ministre: je reproduis ici in extenso la démonstration juridique :

    De quelle qualification pénale parle le ministère public ? Le procureur fait ici référence à l'article 24 de la loi du 21 juillet 1881 sur la liberté de la presse, qui s’applique par extension à toute forme d’expression. Cette dernière a été modifiée par la loi Pleven de 1972, qui a introduit dans le droit français le délit de provocation à la haine. L'article 24 de la loi prévoit ainsi que "ceux qui auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d'un an d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende ou de l'une de ces deux peines seulement".

    De quelle qualification pénale parle le ministère public ? Le procureur fait ici référence à l'article 24 de la loi du 21 juillet 1881 sur la liberté de la presse, qui s’applique par extension à toute forme d’expression. Cette dernière a été modifiée par la loi Pleven de 1972, qui a introduit dans le droit français le délit de provocation à la haine. L'article 24 de la loi prévoit ainsi que "ceux qui auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d'un an d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende ou de l'une de ces deux peines seulement".

    Cette loi pose bien une limite à la liberté d'expression, telle que la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen – à valeur constitutionnelle en droit français – la définit. Les articles 10 et 11 de la DDHC affirment, d'une part, que "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi", et, d'autre part que "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi". Mais cette limite ne concerne qu'une discrimination "à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes".

    Avec la loi Pleven de 1972 s'est donc posée la question de savoir si insulter une religion, ses symboles ou ses figures revenait à insulter ses adeptes, ce qui tomberait sous le coup de la loi. Les tribunaux ont clairement répondu par la négative, notamment lors du procès intenté à Charlie Hebdo en 2007, après la publication des caricatures de Mahomet. Dans son jugement du 22 mars 2007, confirmé en appel en 2008, le TGI de Paris avait ainsi affirmé : "En France, société laïque et pluraliste, le respect de toutes les croyances va de pair avec la liberté de critiquer les religions quelles qu’elles soient et avec celle de représenter des sujets ou objets de vénération religieuse ; le blasphème qui outrage la divinité ou la religion, n’y est pas réprimé à la différence de l’injure, dès lors qu’elle constitue une attaque personnelle et directe dirigée contre une personne ou un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse."

    La droite ironise sur le fourvoiement juridique de la ministre de la Justice. Le sénateur  PR Retailleau lui signale que l'on est en France et pas en ....Arabie Saoudite !

    Charlie Hebdo évidemment concerné ne "rate" pas la ministre caricaturée.

    En résumé, le blasphème qui outrage la divinité ou la religion n'est pas réprimé dans l'hexagone. Ce depuis Voltaire on le rappelle. C'est même un fondement de la liberté de penser.

    Mme Belloubet alors qu'elle doit porter le Droit - par principe non louvoyant..- n'a pas eu le courage de démissionner...La macronie s'embrouille chaque jour un peu plus dans des procès en amateurisme ou incompétence.

    Rappel: Mme Belloubet première adjointe de l'ancien maire est par ailleurs visée par une plainte pour prise illégale d'intérêt par la ville de Montpellier pour la création de la Cour d'Appel dans cette ville qui lui est proche.

                                                                        Sylvie Neidinger

    belloubet.JPG

    Surréaliste puisque la Garde des Sceaux ayant dérapé, le Droit se voit  "réaffirmé" par une bouche ..politique ! Macronie en déliquescence ! 

    #blasphème,#belloubet,#macron,parquet,garde des sceaux,ministre d ela justice,mila,#voltaire,#macronie

     

  • Débat glauque et mortifère en macronie sur le deuil de l'enfant.

    Depuis une semaine, la macronie s'écharpe autour d'un débat hyper mortifère: la mort d'un enfant.

    C'est assez odieux à entendre. Ils s'insultent en plus  !!  Le premier ministre dit "merde"à ceux qui rendent la ministre DRH Pénicaud responsable. Elle même charge les ...centristes. Un ministre déclare les députés LREM "cons" mais en off. Personne n'assume la volte face.

    Les députés eux déplorent de s'être faits insulter par Macron. Une FRONDE inédite se fait jour: une grande colère inédite contre le président pointe à l'Assemblée Nationale:

    (Figaro 04/02/2020) "Il y a de la colère, des blessures, de l’incompréhension, de l’amertume, de la rancune, de l’humiliation, du ressentiment, du ras-le-bol…: la macronie est entrée en dépression. En crise, elle se met à douter, pire, à en vouloir à son «père», le président de la République en personne.Fréquentée comme jamais, la réunion du groupe LREM a servi de séance de psychothérapie à des députés qui ont le sentiment, avec cette détestable histoire de congés pour un décès d’enfant, de se faire tirer dans le dos par ceux-là mêmes qui les envoient au feu. Incendiés par leurs opposants et sur les réseaux sociaux pour leur «inhumanité» et traités de «cons» par un (une?) ministre, cela fait trop pour ceux qui sont partis à la bataille électorale la fleur au fusil et qui mesurent aujourd’hui que la vie politique est tragique, cruelle, et même injuste".

    Un amateurisme politique certain indigne. Mme Pénicaud commet, elle, l'erreur mais n'assume pas.
     
    Macron, donneur de leçons gratuites  met de l'huile sur le feu en réclamant de "l'humanité" qu'ils seraient supposés ne pas avoir alors que les députés ont juste obéi aux consignes gouvernementales, elles-mêmes liées à ...Macron.
     
    Les députés macronistes craquent.  Effectivement, le président de la république se mêle de tout, du moindre détail. Celui qui a provoqué le mouvement GiletsJaunes provoque ici ses propres troupes par sa médisance à l'encontre de ses propres "troupes".
     
    Enfin au moment de cette séquence absolument glauque liée à la  thématique de la... mort d'un enfant, on  apprend que Cédric Villani [qui remit vertement Macron à sa place pour les municipales à Paris provoquant une vague médiatique] annoncé à grandes pompes comme exclu du parti LREM est... toujours inscrit LREM comme député! 
     
    Toutes ces  positions avec, par, autour de Macron Jupiter sont un peu comme la lie  de la pratique politique: sombres.
     
    A quelques semaines des municipales la macronie est en crise de nerfs et de sens.
    Dont le sens moral.
     
                                                                      Sylvie Neidinger

     

  • France en farce électorale : la date du procès Fillon détonne

    Vous avez dit démocratie?  La macronie fait fort! 

    La date du début procès Fillon a été établie ....quelques jours avant les élections municipales. Du 24 février au 11 mars 2020. Cela dévalorise les Institutions. La Droite d'insurge.

    Le Tribunal rejette fermement ces allégations. Mais ce "timing" laisse pantois tout observateur. Si la date n'avait pas été volontairement choisie. Au moins la proximité des élections justifiait-elle de la prudence de la part du  Ministère de la Justice.

    Après le refus de la circulaire Castaner, retoquée par le Conseil d'Etat*, la question du tripatouillage gouvernemental est bien posée.  Le hold-up du futur résultat est bien retoqué par la Conseil d'Etat, cette   instance administrative suprême.

    Le procès Fillon ante élection va probablement plomber le scrutin.

                                                            Sylvie Neidinger

     

    Circulaire Castaner : elle entendait administrativement inscrire par les préfets au profit du parti LREM les résultats globaux non identifiés en termes d'appartenance à un parti, ce  dans les communes de moins de 9000 habitants.

  • Comparatif: J CHIRAC gagne face aux..."hémistiches" de E MACRON

    ... Hémistiche...Bien compliqué le langage macroniste.

    Il est intéressant de comparer ces deux présidents, l'un débutant son  exercice,  l'autre dont le décès retentit non seulement en France mais dans le monde.

    L'hommage inouï rendu lors des obsèques étonna jusqu'aux  chiraquiens pur sucre qui pourtant ne doutèrent JAMAIS de sa popularité, eux (les médias moins, lors de la seconde campagne surtout)

    Un sondage place désormais  Jacques Chirac aussi haut que De Gaulle dans les mémoires.

    Le comparatif entre le mode d'exercer de Chirac, supra populaire et Macron, infra populaire  montre des différences redoutables au delà de points communs type "sortir du moule de l'ENA", cet  élitisme à la française.

    Point commun: la grande liberté d'esprit  chez les deux qui se moquent  du contrat social. Lequel mène l'un à épouser sa prof nettement plus âgée, mère de famille connue très tôt,  l'autre à faire exploser les codes en courant le jupon à outrance.

    Dernier point commun : tous  deux ont surpris par leur élection. Chirac fut  rééelu en 2002 alors que le microcosme parisien politique et médiatique ne l'envisageait pas du tout. Il a Rassemblé.

    Macron, inconnu a pris le pouvoir à la surprise générale. Mais lui...divise.

                                       POPULAIRE VERSUS MEPRISANT

    Une différence fondamentale les sépare. Chichi touchait les français au coeur. Macron lui, a hérissé une majorité du corps social par sa morgue et son profond  mépris.

    Chirac resta hyper POPULAIRE alors qu'il possédait des connaissances pointues, plurielles sur les mondes japonais, arabe, chinois, russe (à 18 ans il traduisait des romans russes en français) Il s'engage pour les arts premiers, dont en a émergé le Musée Branly.

    Intelligent dans sa modestie, il cachait son immense culture pour rester simple.

    Chirac restait en grande logique avec ses engagements.  Au roi d'Espagne qui lui demanda ce que la France comptait faire pour l'anniversaire "Christophe Colomb", le corrézien amoureux des peuples premiers  de répondre: "je ne vais rien faire pour cet assassin"! I

    En déplacement, il serrait les paluches, buvait ses bières, mangeait ses têtes de veau,  allait taper "le cul des vaches".  Au point de gagner  la réputation d'être carrément  ignare ( ô microcosme parisien...) Tout en  gardant  ses petites notes culturelles pointues pour meubler ses inter-temps de déplacement...

                                    Emmanuel MACRON A L'OPPOSE de Jacques CHIRAC

    Observation: Emmanuel Macron est sur ce point  à l'opposé de l'ancien maire de Paris. Il met en avant ses connaissances d'une façon excessive, artificielle, à en friser le ridicule. Son langage emploie des expressions désuètes voire inusitées des siècles passés.

    Ce, tout récemment encore. Pas seulement dans l'acte 1 ou la première moitié d l'hémistiche...Cet exemple pour dire simplement qu'il se trouve à mi mandat, l'incorrigible annonce qu'il en est à l'hémistiche. Ce  vocabulaire de la  métrique poétique étant  surtout lié au Grand Siècle moliéresque des alexandrins.

    Ce vocabulaire  de niche reste en total décalage avec les attentes de communication  du 21ème siècle. Macron a tout faux à se présenter comme "hyper-sachant" face aux français. Il hérisse en donneur de leçons, ici langagières.

    Le mouvement Gilets Jaunes est directement issu du mépris présidentiel par ses petites phrases à l'emporte pièces... indignes d'un président!

    Sûr de lui, cassant, il  osait se comparer au départ -sans rire!- à Jeanne d'Arc et Jésus. Puis toujours sans rire à Jupiter,  Dieu des dieux. Ridicule

    Verbeux, l'actuel président  usite d'un langage pédant que certains ont même nommé le macron (cf Parlez vous le macron ?) Des livres sont même édités sur les expressions macronistes.

    A des années lumières de la communication chiraquienne...

    Macron abuse du symbole du triangle avec son unique point en haut de la pyramide: LUI.

    La symbolique que Macron installe va à l'encontre des valeurs égalitaires  de la république. Février 2019, il ironise sur " Jojo le gilet jaune qui aurait le même statut qu'un ministre"

    Il  valorise l'inégalité avec son "Toutes les paroles ne se valent pas"

    Une académicienne Danièle Sallenave  a remis le Président Macron à sa place à propos de Jojo, dénonçant le profond mépris présidentiel.

     Le président  s'auto valorise en dévalorisant les autres. Il se vit solitaire.

    Le ressentiment de la population  à l'égard de cette gouvernance Macron  reste plus profond qu'un gouffre.

    L'hommage rendu par les français attendant des heures, la nuit, dans le froid lors des  obsèques de Jacques Chirac cet homme si complexe mais si ...simple a surpris par son ampleur jusqu'à Claude Chirac et son fils Martin venus remercier. 

    N'est pas Chirac qui veut.

                                                            Sylvie Neidinger

     

    https://www.bfmtv.com/politique/mitterrand-chirac-sarkozy-quand-macron-imite-ses-predecesseurs-1845423.html

  • Brigitte Macron voit...jaune (pièces jaunes!)

    L'épouse du président de la République a accepté de reprendre l'opération Pièces Jaunes de Bernadette Chirac. Brigitte Macron lui rend même hommage à cette occasion.

    La couleur prête à sourire. Or, il n'y a ici ni veste, ni gilet caché !

    Juste une opération pour apporter des financements à l'amélioration de l'hospitalisation des enfants.

    La fille de l'ancien président n'a pas repris les rênes de cette campagne de financement Pièces Jaunes pourtant inventée par "Bernie". Claude Chirac  porte déjà le suivi, le poids de la Fondation Chirac pour la Paix.

    Les soins portés à sa maman.

    C'est tout à l'honneur de Madame Macron de reprendre le flambeau. Dans un contexte social explosif qui rend tout déplacement compliqué.

    C'est clairement un "combat de femmes" d'une utilité sociale majeure.

    Mené avec un  humour certain car  haut en couleur. 

                                                         Sylvie Neidinger

     

    https://www.lesechos.fr/economie-france/social/cinq-choses-a-savoir-sur-loperation-pieces-jaunes-1161064

    https://www.journaldesfemmes.fr/societe/combats-de-femmes/2536764-brigitte-macron-bernadette-chirac-fondation-hopitaux-de-paris/

    brigitte macron,#macron,bernadette chirac,#chirac,opération pièces jaunes,enfant à l'hôpital,hôpitaux