En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
La planète vit depuis plusieurs mois avec un vocabulaire médical collectif: pandémie, épidémie...Qu'en est -il exactement ?
Les épidémies ne correspondent pas à la seule contagion biologique, celle qui normalement répond à la définition communément admise d'une affection contagieuse.
De véritables transes sociales passées ont jalonné notre histoire.
La chorémanie ou manie dansante est une contagion épidémique psychiatrique existe aussi. Psycho-sociale, en fait.
A classer probablement comme un trouble neuro-psy mais collectif? Avec parfois des tremblements potentiellement assimilés à un état de mal épileptique pouvant s'avérer être des crises non épileptiques psychogènes (CNEP) Là encore.... collectives ? Ils sont en tous cas ainsi décrits " des individus qui tremblent, au sol".
Surtout ils dansent jusqu'à épuisement sans se nourrir et sans dormir le plus souvent sur une place publique.
L'écrivain Jean Teulé a remis au jour cette ancienne transe "plus folle que la fiction" en 1518 à Strasbourg.Un trauma collectif se traduisant par une épidémie de danse...à en mourir. Une manie dansante, jusqu'à l'épuisement. L'auteur tire de cet épisode un format romanesque "Entrez dans la danse" chez l'éditeur Julliard.
Les faits: en plein épisode de famine, deux mille personnes dansent en place publique. Probablement une réaction physique, somatique à l'angoisse et au désespoir.
Cette chorémanie fut décrite en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Alsace et Lorraine (Metz) entre la XIVème et le XVIIIème:
"Plusieurs manifestations importantes de manie dansante ont été répertoriées au cours des siècles, notamment le à Erfurt, le aux Pays-Bas et/ou à Aix-la-Chapelle, en 1417 et 1418 en Alsace, et en 1518 à Strasbourg, où elle aurait concerné les femmes (voir l'article Épidémie dansante de 1518). D'autres cas furent répertoriés à travers toute l'Europe comme aux Pays-Bas, à Cologne, ou à Metz."(wiki)
L'hystérie collective touchaient hommes, femmes et enfants qui continuaient à se tortiller à terre si tombés. La mort pouvait s'ensuivre pour motif d'accidents cardio-vasculaires, de déshydratation.
DANSE DE SAINT-GUY
La religion catholique avait depuis donné comme à son habitude sa réponse autour des Saints guérisseurs et protecteurs. L'appellation "danse de Saint-Guy" semble dater du IXème siècle. D'ailleurs la chapelle de Saint-Guy (Vitsgrotte) àSaverne dans les Vosges accueillait en pèlerinage les malades atteints de cette affection dansante. Y étaient pratiqués des exorcismes (contre le diable évidemment) mais... au point d'inquiéter les autorités religieuses par leurs excès!
Thomas Laurent, un " you tubeur historien" raconte cet épisode strasbourgeois. Les commentaires sur son site sont marrants tels: "Strasbourg: premier Teknival de France" ou " les Strasbourgeois savent enfin sur quel pied danser.."
S'agissait-il d'une intoxication à l'ergot de seigle (famine = mauvais pain, grains de seigle contaminés) type LSD? Pas certain.
William Shakespeare nommait ces événements "The Dancing plague", la peste dansante.
*La Tarentelle italienne est une danse bien nommée car issue d'une fureur dansante (XVème): le tarentisme des Pouilles. Il est expliquée par la population comme lié à la "morsure de la tarentule". Bien décrit par les... ethnologues (Di Martino)
*Une chorée épidémique baptisée ramaninjana fut signalée à Madagascar en 1853. En cause? Une insatisfaction liée à la venue de missionnaires qui perturbent les modes de pensée: réactions convulsionnaires et mission d'outre-tombe (obéir à une Reine décédée) pour rétablir les anciens us.
*1962. Une épidémie de ....rire agite la Tanzanie. Elle démarre dans une école de Kinshasa. 95 des 159 filles touchées. Cela s'est propagé durant 18 mois. Au final 14 écoles fermées, plus de 1000 individus "infectés".
Les couleurs peuvent avoir une influence: souvent le noir ou le rouge, attirance ou aversion au point de déchirer les vêtements avec violence.
La FAMINE semble un facteur explicatif majeur qui rejoint les dernières recherches en neuro-sciences. Vous carencez l'alimentation de souris de certains apports précis, elles développent des comportements atypiques (femelle qui mange ses petits etc..)
EPIDEMIE: LA TERMINOLOGIE MEDICALE S'APPLIQUE BIEN ICI
Le terme "épidémie" devrait concerner stricto sensu uniquement une propagation infectieuse contagieuse (type coronavirus). Or, ici on parle d'épidémies de danse, de rire, d'aversion aux couleurs, aux missionnaires!
Ces "fureurs" sont pourtant bien classées par le monde médical comme "épidémiques". Logique: elles tiennent de réactions psycho-somatiques, psychiatro-neurologiques.
La même "vocabularia" médicale s'applique à juste titre à ces manifestations psycho-sociales d'angoisses existentielles souvent en contexte de privation alimentaire.
L'angoisse de mort en version collective dont la famine génère un contexte anxiogène collectif qui semble mener à ces comportements dérangés. Affaire à suivre... par la voie de la recherche scientifique probablement.
Pour la médecine -sous réserve- il n'y a pas d'âme sans corps ni de corps sans âme chez l'être humain vivant. Chez les souris aussi ?
Pangolins, chauves-souris: manger des espèces sauvages (voire protégées comme le pangolin) a mené à la catastrophe covid-19...Cette explication à SARS-CoV2 reste à ce jour la plus valide. L'hypothèse Montagnier du virus fabriqué en laboratoire n'ayant pas été démontrée.
La Chine semble avoir une responsabilité dans cette pandémie de source animale. Elle ne respecterait pas la Convention internationale contre le trafic des espèces sauvages qui protège le pangolin, selon Yann Arthus-Bertrand, Président de Good Planet, Sylvie Lemmet ex directrice du programme ONU pour l'environnement (PNUE) Olivier Blond Président de Respire.
Toutefois sur le terrain, des observateurs signalent que cela repart de plus belle..
La cynophagie n'est pas l'apanage de ce pays. Plusieurs pays asiatiques mangent du chien (Vietnam, Cambodge...) Afrique, Polynésie.
Ne pas stigmatiser la Chine sans se regarder car...l'Europe pratique aussi!
En France une boucherie canine fut ouverte rue Saint-Honoré, pendant la guerre franco-prussienne de 1870.
En Allemagne la dernière boucherie canine ferme en 1940. De nombreux abattoirs pour chiens existaient à Munich. On possède la trace datée par des.... contrôles sanitaires écrits sur de la viande de chien.
A savoir, de l'autre côté de la frontière allemande bavaroise, en Suisse rurale orientale le chien était également mangé. Il EST toujours potentiellement mangé.
L'acte de manger du chien, du chat ("pets" si choyés) semble impensable au Royaume-Uni. Sous réserve.
Un amoureux des cochons, cet animal aussi intelligent et affectueux ne comprend toujours pas pourquoi on mange cet animal. Un amoureux des vaches me signale qu'elles peuvent porter à leur éleveur la plus tendre affection...
En tous cas, on semble en Europe laisser tranquille ces extraordinaires animaux que sont les chauves-souris.
Sylvie Neidinger
Problème: la Chine utilise les animaux sauvages (tigres, pangolins etc.) pas seulement en alimentation mais dans la pharmacopée. Intéressante explication culturelle de José Frèches. Une analyse qui explique les données millénaires.
Une colère majeure principalement ciblée contre l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Autriche s'est installée. En raison des euro-bonds refusés. ( aux pays qu'ils nomment avec mépris le "club méd"... ).
Au point d'une campagne de boycott des produits allemands qui s'agite sur les réseaux sociaux. Des listes impressionnantes, précises d'entreprises et de marques. Je ne ne re-diffuse pas ces tracts et liens. Juste un peu de contenu pour illustrer l'ambiance" "Puisque nous faisons tous du shopping, nous vous implorons de faire baisser le chiffre d'affaires des entreprises allemandes et autrichiennes, les bénéfices seront énormes. Enpremier pour l'emploi italien, deuxièmement les entreprises italiennes paient des impôts en Italie, de nombreuses multinationales délocalisent et ne produisent rien en Italie, mais envoient uniquement leurs produits sur notre marché, c'est-à-dire qu'elles ne produisent pas d'emplois en Italie et paient leurs impôts ailleurs"(...)
Le raisonnement économique sous tendu est que les entreprises étrangères prennent leurs bénéfices du commerce avec l'Italie, que l'argent fiscal n'y est pas distribué. Le circuit économique repart vers les pays sources (Allemagne, Pays-Bas, Autriche) lesquels en revanche refusent toute aide monétaire des euro-bonds.
Même pas une petite aide. Un refus net.
Puisqu'il n'y a pas de "give ma monnaie back", les boycotteurs entendent casser le circuit.
Le boycott sur la base du "changeons nos habitudes, consommons italien" casse effectivement le circuit économique qui remonte à l'international.
Le message italien à l'UE est clair. Clairement contre. Une hostilité revendiquée et plus qu'assumée: militante. Ce, dans toutes les strates de la population. Certes chez ceux traditionnellement anti-européens plutôt d'extrême droite. Et pas seulement. Gauche, centre, droite, apolitiques...
Téléphonez, contactez vos connaissances italiennes: leur mouvement de rejet général est impressionnant.
Les appels au boycott trouvent un large écho. Bien au delà des sphères anti-européennes traditionnelles.
Que fait l'UE en réponse? Pas grand chose à part dénigrer Chine, Russie, Cuba en affirmant que ces nations ne sont pas désintéressées dans cette attention portée à Rome...
De qui parlent-ils? De pays qui ont apporté leur ...aide! L'Italie confirme n'être la "chasse gardée " de personne.