Agnès Buzyn reprend du service pour la campagne municipale LREM à Paris. Rachida Dati signale que sa rivale...aurait du s'abstenir. A sa première réunion de retour, la candidate n'aurait parlé que...d'elle-même selon son opposante LR qui ne la ménage pas...
En mai, l'ancienne Garde des Sceaux stigmatisait déjà les introspections indécentes de A Buzyn. Son retour serait programmé "juste pour justifier le passé", selon Mme Dati.
Effectivement la parole de l'ancienne ministre de la santé est totalement décrédibilisée: un cas d'école de parole publique insensée en raison de revirements à 180°.
RETOURNEMENTS DE VESTE
V1-BUZYN 1ERE VERSION. Elle agit comme ministre de la Santé sans préparer la France à une pandémie qu'elle dira pourtant avoir vue.
V2-BUZIN 2EME VERSION. Celle qui démissionne du Ministère de la Santé en raison de l'affaire Griveaux pour prendre la tête de liste parisienne LREM avoue, comme un remords (fameux article choc du Monde) : "Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections (municipales) n’auraient pas lieu".
Elle ajoute avec l'orgueil qui la caractérise : "Je pense que j’ai vu la première ce qui se passait en Chine (…) Le 11 janvier j’ai envoyé un message au président sur la situation. Le 30 janvier, j’ai averti Edouard Philippe que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir". Insinue-t-elle que l’Etat aurait été désinvolte.?
A Buzyn dénonce ici clairement un scandale politique majeur. Elle aurait prévenu; Personne ne l'aurait écoutée.
Pourtant la suite de ses revirements est illisible . On n'arrive pas à suivre: le tournis!
Genre : "Je suis ministre et ne m'affole pas pour les masques, les protections en milieu hospitalier face à une épidémie, ni programmer des tests en masse. Je suis très bien informée mais pourtant je quitte ma fonction en pleine pandémie pour la mairie de Paris . Afin de voler au secours du parti macroniste touché par l'affaire Griveaux. Je pleure lors de la passation et viens dire mon déchirement de quitter...mes fonctions de ministre. Ensuite, face à mon échec électoral je dégoise en signalant que les élections en période covid-19 sont de la mascarade, que tout le monde au gouvernement connaissait les dangers de l'épidémie mais que rien n'a été fait et que le 1er tour électoral fut une mise en danger collective. Je charge le gouvernement autour de la notion de mascarade"
Sa violente accusation -par interview au journal Le Monde- arrive au pire moment: début du confinement. On se pince car la dame dans l'interview démolit son propre comportement politique en croyant attaquer les autres! Les français plongent alors dans une angoisse maximale suite à cette déclaration"lunaire".
V3- BUZYN 3EME VERSION
Puis en juin, avec la seconde phase des élections municipales qu'elle entend mener, elle se rétro-justifie genre " je suis candidate au 2ème tour et tout ce qui était en notre pouvoir a bien été fait. Le gouvernement a bien agi ce, en permanence"
Sa mémoire devient ultra sélective. A Buzyn retourne sa veste, affirme contre toute attente que "le gouvernement a été parfait."
Or, ses diverses étapes langagières se contredisent. Euphémisme pour dire qu'elle a menti... C'est l'histoire d'un crash professionnel. Il est rare pour une parole publique de dire une chose et son contraire avec autant d'orgueil et d'aplomb en si peu de temps.
MEDECINS EN COLERE: MULTIPLES PLAINTES
Les médecins non protégés en mars ont porté plainte contre Agnès Buzyn entre autres membres du gouvernement. Les généralistes sont sévèrement endeuillés. Un psychologue marseillais a l'idée d'une pétition pour soutenir la plainte déposée par 600 médecins contre l'ancienne ministre de la santé Agnès Buzin et Edouard Philippe, tous deux alors en campagne électorale en pleine crise covid-19. La pétition fait un tabac (plus de 200 000 signatures) L'avocat Fabrice di Vizio porte cette plainte devant la CJR la Cour de Justice de la République.
Des plaintes x, encore des plaintes y...
PAS LA CARRURE POLITIQUE?
Agnès Buzyn, médecin n'avait probablement pas la carrure pour le ministère de la Santé, ni même pour une fonction élective?
A ceux qui répondent pour la soutenir (elle en a besoin..) qu'elle est/était en phase de dépression nerveuse (info médiatisée)..il est simple de répondre que, a fortiori quand on est médecin, on met un mouchoir sur son orgueil, on accepte de ne pas viser des challenges non conformes aux possibilités humaines et qui engagent un pays si on se sent une faiblesse -sous réserve de la dite faiblesse.
Par ailleurs, comment le Président de la République peut-il nommer à des postes à responsabilité des individualité présentant une faiblesse personnelle- si faiblesse il y a?
Résultat. Ses paroles contradictoires en aller/retour donc mensongères l'ont décrédibilisée, elle. Et au delà, la parole politique actuellement au pouvoir: E Macron, #LREM.
Cette dame présente un ego démesuré "déconnecté du réel" ingérable visiblement. Quand les langues se délient ...Edouard Philippe semble la mépriser. Le départ précipité de A Buzyn du Ministère dès lors semble se comprendre. Du coup son éclat surréaliste en retour aussi.
Le monde politique, déjà mal reçu par des adeptes du "ces choses que l'on nous cache" n'avait pas besoin de cette caricature extrême. Le fonctionnement démocratique est atteint de cette parole non fiable des responsables : bad buzz de Buzyn !
Sylvie Neidinger
Incendie Lubrizol: Un rapport sénatorial égratigne le gouvernement et...Agnès Buzyn. Rappel: l'actuel Sénat est en opposition. Décidemment...
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