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éléphants

  • Valls, le baiser de la mort qui achève le PS fossile

    Rarement choix n'aura apparu comme une telle vengeance !

    C'est machiavel puissance 20.

    En se ralliant à Macron, l'ancien premier ministre fait coup double voir quintuple.

    1-Valls se refuse à Hamon lequel, ancien frondeur lui avait mis des bâtons dans les roues. Mais surtout dont il est fort éloigné idéologiquement. Par là, Valls  ne tient pas sa parole et fait exploser la règle des primaires de gauche. Une militante PS porte plainte pour abus de confiance et demande le remboursement de ses 2 euros ! Ceci dit, Hamon plutôt que s'accorder avec l'aile droite du PS a cherché ses alliances vers Jadot l'écologiste EELV et vers l'extrême-gauche.

    2- Valls fait exploser le PS qui soit dit au passage était déjà désintégré, dont il ne reste que le Spectre (de l'Elysée) ou l'hologramme comme on veut. Le dégagisme continue. Out Sarko. Out Hollande. Out le PS !

    3- Valls rejoint Macron, laquelle girouette médiatique  fait la fine bouche. Macron  profondément antidémocratique  voudrait gérer ses soutiens. Ce, alors que pour une présidentielle normalement, le rassemblement au delà de son camp est un exercice de base. Macron, cet ubu roi christique et télé-évangéliste  semble mépriser certains ralliements. 

    4-Valls achève Macron en le rejoignant. La droite bien évidemment a déjà compris combien Macron est un clone de François Hollande jusque dans sa manière de dire une chose et son contraire. Il est son ancien ministre. Le candidat soir-disant anti-système est totalement issu du même moule  l'Ena cette soit-disant  "Crème des crèmes" des écoles . Ce  qui n'empêche pas Macron, candidat à la magistrature suprême de ne même pas savoir placer la Guyane, la Guadeloupe et Villeurbanne....

     

    Il fallait quelques bobos en extase devant le supposé côté anti-parti du personnage pour croire en ce nouveau messie.

    Macron vient d'ailleurs de perdre un soutien de poids,  Soubelet, qui refuse les ralliements PS, un ancien général de gendarmerie.

    5- Le PS est mort, tué par les baisers de la mort entre autres.

    Les poids lourds du gouvernement Hollande (Le Drian, Valls etc) quittent le PS pour rejoindre en Marche.

    Macron cet  inconnu sorti à la lumière à l'aune d'une incroyable et choquante  publicité médiatique, voit venir vers lui un morceau de PS.

    L'aile ou la cuisse, comme vous voulez.

    Mais, en marche,  Macron est en train de se prendre les pieds dans le tapis.

    Car Macron, ce perdreau de l'année, hollandiste, n'avait pas prévu à ce point de devoir porter les éléphants et le fossile du Parti Socialiste français sur son plumage.

     

                                                      Sylvie Neidinger

     

     

    Présidentielles 2017: Blog-série n°14 du #blogneidinger