La surveillance généralisée en France, à tout moment, dans le moindre recoin de sa vie privée, sans recours.
Georges Orwell, romancier avait imaginé le scénario.
François Mitterrand premier président socialiste avait démarré (les écoutes).
L'exécutif socialiste actuel Hollande/Valls achève.
[Visiblement ce parti aime un Etat omnipotent qui régente tout, jusque l'intime: les courriels, les appels téléphoniques, les conversations privées de potentiellement... tout le monde !]
C'est un signe: les professions du droit et associations sont vent debout (avocats, CNIL, Ligue des droits de l'homme, SNJ etc...)
http://videos.tf1.fr/infos/2015/renseignement-plusieurs-associations-manifestent-contre-8593554.html
La société civile et monsieur tout le monde n' ont pas bien pris la mesure de la portée liberticide de ce projet de loi actuellement discuté à l'Assemblée Nationale en procédure accélérée. Devant un exécutif ...vide ! (ils sont où les députés ???)
Le projet est vendu comme efficace pour lutter contre le terrorisme (le gouvernement s'appuie sur cet argument).
C'est avant tout anti Snowden. Pour garantir à l'Etat sa tout puissance "no limite".
Jusqu'en dehors du champs du droit.
François HOLLANDE VEUT ENCAGER: CYBER INQUIETANT
François Hollande, pour se faire élire, avait dit vouloir ré-enchanter le rêve français.
Aujourd'hui il enferme les citoyens dans une cage.
Celle d'un Etat dont une activité militaro-policière va être autorisée à agir totalement sans contrôle démocratique, hors judiciaire.
Dans les mains de l'exécutif politique, président ou premier ministre qui alors peuvent tout se permettre. Avec une vague commission de contrôle envisagée comme "contre pouvoir" l'encadrement vaseux et a posteriori d'une "cnctr".
...cyber-inquiétant.
Totalement anti-démocratique car globalisant.
Les hébergeurs envisagent de délocaliser leurs serveurs et rappellent que bloquer l'internet est un objectif inenvisageable.
L'avis du député Alain Marsaud est intéressant car il est un ancien magistrat anti-terroriste.
Effectivement cette loi ouvre la porte à un usage de police politique du type surveiller un livre à paraître, des opposants, les chefs d'entreprise, les syndicats...
Tout le monde en fait
Quid de la protection des sources si chère aux journalistes? De facto, elle saute.
Dans le cadre d' un système présidentiel déjà hyper centralisé, le premier ministre français dès lors aurait tout pouvoir de surveillance.
Des pouvoirs exhorbitants que le premier ministre s'auto-accorde au dépend des libertés individuelles, précieux acquis démocratiques.
En vendant l'affaire au peuple par l'illusion selon laquelle le terrorisme cesserait par la cyber-surveillance accrue de masse.
Sylvie Neidinger
Suivi : la loi est votée (juin 2015)