L'édito de Stéphane Haefliger, directeur RH, CBH Compagnie bancaire helvétique, pour la newsletter du Salon RH de Genève version 2017 soulignait avec humour un certain passéisme des ressources humaines locales qui côtoie le plus avancé.
En fait, le plus avancé côtoie le plus ringard.
"Notre communauté RH se trouve propulsée dans le nouveau monde: internationalisation, recrutement 3.0, « ubérisation », digitalisation, robotisation, big data, e-leadership, management intergénérationnel, MOOC, et j’en passe.
Que de perspectives stimulantes et fascinantes! Mais que de défis...
Entre nous, sommes-nous réellement capables de les relever?
Et lui de constater les blocages pour imposer un nouveau visage des RH :
"mais nos efforts semblent encore contrecarrés par les logiques
conservatrices des organisations, par des conceptions métiers obsolètes (ah!
le temps bénis des chefs de personnel), par des logiques budgétaires castratrices
ou pire par une conception moyenâgeuse du design organisationnel"
L'expert en appelle même à sa grand-mère Eugénie !!!! Laquelle lui rappelait sans cesse que "l'échelon du haut ne vaut que par celui du bas."
Dans un même système hiérarchique, il ne peut effectivement y avoir de la gestion RH 3.0 pour les cadres et du ringard pour les "échelons inférieurs".
Mais ce qui étonne le plus en Suisse : des lieux de travail encore au XIXème siècle.
Je connais une entreprise où le chef vient avec son toutou. Lequel a déjà "bouffé" deux bas de pantalons d'employés.
Le chien du chef ? On est prié d'en rire et de ne pas se plaindre !
Rien que du très normal dans cette "boîte".
Ses supérieurs ne sanctionnent pas ...
Bizarroïdes, les "Ressources Humaines suisses de papa", ou plutôt de ...mamie Eugénie.