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  • Genève: quand le chef de service exerce en cachette un job...au bureau!

     "Ma petite boîte genevoise RH 2.0" est une nouvelle chronique d'anecdotes REELLES recueillies en entreprise à Genève.

    Chronique inscrite au sein de la rubrique RH du blog. Entreprises non citées.

     Quand certains évoquent les ressources humaines 2.0, on a la surprise de constater ici en Suisse,  des pratiques gratinées d'un autre âge.

     Ce jour, l'histoire  d'un chef de service embauché pour un job technique qui dérape, en cachette.

    Son profil a séduit la direction car   dans une période précédente, il avait travaillé pour une fiduciaire. Il a  de fait, carte  blanche et entière confiance de son employeur. Ce qui est parfaitement légitime.

    Faire du cost killing est une bonne idée pour toute entreprise.

    Rapidement, l'individu en place n'y va pas de main morte,  acharné à traquer tout ce qui lui déplait en omni-puissance.

    Au delà du droit, cet intermédiaire entre une direction et les salariés,  va rapidement avoir ses têtes et médire auprès de l'échelon supérieur sur des bases liées à  sa fantaisie plutôt qu'à la raison. Il va traquer  ceux qui pourtant  "connaissent bien  leur job", leur métier, qu'ils exerçaient ...fort bien dès avant l'arrivée du sire.

                 SON ORDINATEUR PERSONNEL ALLUME AU BUREAU !

    Fait époustouflant, à certaines périodes de l'année, ce chef de service arrive au bureau avec son propre  Pc qu'il garde allumé tout la journée, posé ...à côté de l'ordinateur de l'entreprise.

    Certains employés ont vu sur cet écran de la comptabilité non liée à leur boîte. Il se dit qu'il bosse pour une comptabilité ...externe.

    Bien entendu les salariés qui voient le petit manège  sont polis et ne dénoncent pas cet état de fait à la direction. D'ailleurs quelle preuve produire...Leur parole se serait pas écoutée."dénoncer " n'est pas non plus une action digne.

    Bien élevés, ils ne signalent pas le comportement illégal  de celui qui lui, dénonce en permanence à l'échelon supérieur les comportements des salariés qu'il juge atypiques... vu de sa fenêtre .

    C'est un cas de figure inédit.

    Jamais entendu parler et nulle part avant  de ce fait divers dans le monde RH.

    Inédite cette large distorsion morale et légale entre la lessiveuse que ce chef de service fait passer aux autres et son comportement carrément illégal qu'il s'autorise, tout puissant.

    Son attitude de celui qui visiblement ne rend de compte à personne (hormis une comptabilité pour fiduciaire, pour particulier ami ?  )

    On connaît dans le tiers monde le cas de l'employé qui n'est à pas son poste car il est à son deuxième travail. Ici, le deuxième boulot se pratique dans les bureaux du premier !

    Cela se passe à Genève dans un univers où normalement les RH sont professionnelles.

     Employés dépités, impuissants.

    La Direction ne voit rien. Elle est à Zurich. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes.

                                                          Sylvie Neidinger

     

    (Blog Série n°15)

    Ma petite boîte genevoise RH 2.0"

    Dérive RH sur Genève: question de Röstigraben ou...autres explications?

    Le chef de service, son fils et les mots doux

    Quand le chef de service exerce en cachette un second job

    Quand le chien du chef mord les pantalons d'employés

    Suisse à l'heure des RH de Grand-mère Eugénie

    LES RH suisses, le licenciement "guillotine" et l’entreprise… «guillotineuse»

                                 RUBRIQUE RH

     

  • Genève. Quand le chien du chef mord les pantalons d'employés!

    "Ma petite boîte genevoise RH 2.0" est une nouvelle chronique d'anecdotes REELLES recueillies en entreprise à Genève.

    Chronique inscrite au sein de la rubrique RH du blog. Entreprises non citées.

     Quand certains évoquent les ressources humaines 2.0, on a la surprise de constater ici en Suisse,  des pratiques gratinées d'un autre âge.

    Juste pour dire que cela existe bel et  bien au bord du lac,  en 2017 et en  2018.

    Quand le chien du chef mord les pantalons d'employés

    Le chien du chef de service visiblement s'ennuie à domicile et perturbe le voisinage par ses aboiements intempestifs.

    Du coup son maître  a décidé de mener  son animal de petite taille, mais fort en gueule (c'est proportionnel..)  avec lui, sur son lieu de travail.

    On ne sait jamais, dès fois qu'il pourrait le ranger dans un tiroir...? Dans la boîte à trombones ? Sous la machine à café?

    Le chihuahua se trouve malheureusement très perturbé par tous ces individus qu'il croise au bureau.

    geneve,chien au travail,rh,rh 2.0,mordre,chienAgressif, il s'attaque aux pantalons des employés.

    Il se rue, toutes dents sorties sur le  textile des salariés qui ont le malheur et surtout la... prétention d'oser se déplacer au sein des locaux professionnels.

    Score à ce jour : deux bas de pantalons de deux personnes différentes troués.

    Sur place, on est prié de rire.geneve,chien au travail,rh,rh 2.0,mordre,chien

    On doit  plaisanter  autour et avec le toutou du chef de service: c'est si mignon, ces petites bêtes....

    La Direction au dessus, informée tardivement (car les salariés en question, d'une grande dignité eux,  ne sont pas cafteurs)  n'a finalement rien trouvé à redire.

    Il faut dire que la Direction, basée  à  Zurich, ne voit pas grand chose à Genève. Ni le chien , ni le reste.

    Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes...

       

                                                          Sylvie Neidinger

     

     

     

     

    (Blog Série n°15)

    Ma petite boîte genevoise RH 2.0"

    Dérive RH sur Genève: question de Röstigraben ou...autres explications?

    Le chef de service, son fils et les mots doux

    Quand le chef de service exerce en cachette un second job

    Quand le chien du chef mord les pantalons d'employés

    Suisse à l'heure des RH de Grand-mère Eugénie

    LES RH suisses, le licenciement "guillotine" et l’entreprise… «guillotineuse»

                                 RUBRIQUE RH

     

     crédit images capture d'écran

  • Suisse à l'heure des RH de grand-mère Eugénie

    L'édito de Stéphane Haefliger, directeur RH, CBH Compagnie bancaire helvétique, pour la newsletter  du Salon RH  de Genève version 2017 soulignait avec humour un certain passéisme des ressources humaines locales qui côtoie le plus avancé.

     En fait, le plus avancé côtoie le plus ringard.

     "Notre communauté RH se trouve  propulsée dans le nouveau monde: internationalisation, recrutement 3.0, « ubérisation », digitalisation, robotisation, big data, e-leadership, management intergénérationnel, MOOC, et j’en passe.

    Que de perspectives stimulantes et fascinantes! Mais que de défis...
    Entre nous, sommes-nous réellement capables de les relever?
     
    Et lui de constater les blocages pour imposer un nouveau visage des RH : 
    "mais nos efforts semblent encore contrecarrés par les logiques
    conservatrices des organisations, par des conceptions métiers obsolètes (ah!
    le temps bénis des chefs de personnel), par des logiques budgétaires castratrices
    ou pire par une conception moyenâgeuse du design organisationnel"
     
    L'expert en appelle même à sa grand-mère Eugénie  !!!! Laquelle lui rappelait sans cesse que "l'échelon du haut ne vaut que par celui du bas."
    Dans un même système hiérarchique, il ne peut effectivement y avoir de la gestion RH 3.0 pour les cadres et du ringard pour les "échelons inférieurs".
     
    Mais ce qui étonne le plus en Suisse : des lieux de travail encore au XIXème siècle.
     
    Je connais une entreprise  où le chef vient avec son toutou. Lequel a déjà "bouffé" deux bas de pantalons d'employés.
    Le chien du chef ? On est prié d'en rire et de ne pas se plaindre !
    Rien que du très normal dans cette "boîte".
    Ses supérieurs ne sanctionnent pas  ...
    Bizarroïdes, les "Ressources Humaines  suisses de papa", ou plutôt de ...mamie Eugénie.
     
  • La Nuit des Carrières à l'Unige: essentielle photo pro!

    Jeudi 16 novembre le Hall de l'Unimail accueillait la Nuit des Carrières, une manifestation organisée par plusieurs pôles universitaires suisses en même temps.IMG_6460.JPG

    Une sorte de  piqure de rappel à tous autour de cette "carrière"(supposée et souhaitée)  consécutive aux études. Logiquement.

    Plusieurs entreprises genevoises étaient  présentes : Securitas, Eau de Genève etc.

    Un stand a attiré son monde, celui du shooting.

    En effet, la société Academic Work offrait à tous ceux qui le souhaitaient une photo pro. Cette agence étant positionnée sur le recrutement et placement en milieu étudiant.

    Une façon de dire à tous que pour illustrer un CV , son Linked'In ou Xing, une photo pro et numérisée  reste indispensable. Un réflexe pro.

    IMG_6464.JPG

    Il fallait toutefois attendre pour se faire tirer le portrait  

    Mon regret, ne pas avoir posé. Bon, la carrière est déjà entamée. Là était le frein ?

    Peut-être aurais-je pu à cette occasion changer la photo de blog ?

    Pas du tout pro, ce cliché avec le jet d'eau sur la tête.

    Un peu touriste en goguette, un parfait exemple de ce qu'il faut surtout.... ne pas faire !

    Bon, la photo de blog est communicante à sa manière. Elle ne parle pas de carrière mais  signifie qu'on est bien à Genève.

    C'est donc cette photo... qui va continuer à faire  carrière sur le blog (depuis 2011).

                                               Sylvie Neidinger

     

    Nota TDG a brutalement  supprimé ses blogs associés en 2022. Blog Neidinger a migré sur Blogspirit. Mais pas la photo du jet d'eau.

     

     

  • Recrutement par cooptation: les limites du marché caché

    Le "marché caché" de l'emploi à Genève est estimé à 70%.

    Au coeur d'une fourchette allant de 60 % à 80% car par définition, il est difficile d'estimer ce qui est ...fermé !

    On pourrait tout aussi bien renommer ceci le "marché interne" ou le "marché de cooptation".

    En effet il s'agit de postes à pourvoir qui ne sont pas annoncés sur le marché ouvert, des offres souvent même pas rédigées et qui se transmettent à l'oral.

    L'avantage du système est un recrutement peu onéreux qui ne passe pas par les agences de placement, les chasseurs de têtes  et tout le tralala.

    Si un employé recommande chaudement un individu qu'il connait, on peut penser qu'il engage son image, sa responsabilité et que, de fait il recommande une personne bien  adaptée au poste.

    Le système a pourtant ses travers.

    J'ai exemple d'une petite structure professionnelle [volontairement non citée] composée de huit  individus (10 depuis), actuellement  fortement impactée en négatif au coeur d'une crise  justement pour ces raisons.

    Par recrutement caché, l'un des huit récemment arrivé a fait ensuite engager deux nouveaux. Ils ont été embauchés, dont l'un à un poste de responsabilité.

    Résultat au bout de une année....la catastrophe totale !

    Car les deux nouveaux et le n°8 avaient travaillé ensemble dans le passé et se connaissaient. Il y a même un lien familial entre deux des trois;

    Ils ont donc  spontanément formé un bloc d'autant plus puissant que à trois sur dix, cela représente un tiers de l'effectif total: c'est beaucoup.

    Le problème justement est que les nouveaux entrants  sont arrivés avec leurs liens pré-existants, dont  la culture d'entreprise de leur ancienne boîte qui de facto s'est plaquée sur  l'entreprise recruteuse.

    Créant justement cette crise en interne tellement les règles de fonctionnement furent modifiées...

               LES LIMITES DU RECRUTEMENT PAR ...COPINAGE

    Le problème s'accentue avec la particularité si fréquente à Genève d'une direction située en suisse germanophone, un peu lointaine, qui laisse souvent le local genevois travailler en solo et qui va mettre un temps fou à comprendre la véritable situation. Elle en sera bien  consciente lorsque la relation client sera dégradée... donc un peu tard.

    Le marché de l'emploi caché prend le risque du copinage.

    Avec un recrutement classique, externe [de personnes non connues en interne] ce risque d'importation et de prise de pouvoir par  une culture d'entreprise autre est exclu.

    Rien n'est simple....

                                                                                  Sylvie Neidinger