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Architecture religieuse: les échanges constants entre l'orient et l'occident au moyen-âge expliquent évidemment cette source architecturale de Notre-Dame de Paris.
Cet édifice aux deux beffrois se situe dans la zone au nord ouest, dans la zone d'Idleb, celle que les islamistes rebelles- amis des occidentaux et armés par eux- ont ravagée ! Syrie historique, épicentre du christianisme.
Qalb Lozeh et les églises du nord ouest préfigurent l'art roman lui-même base du gothique.
Notre-Dame, chef d'oeuvre majeur gothique est fort heureusement sauvéeselon le ministère de la culture. Mais une longue restauration va s'engager.
(AFP par Figaro Immobilier ) Dans le Nord-Ouest syrien, cette église est un fleuron de l’architecture byzantine. Ses deux beffrois carrés encadrant une entrée arquée ont inspiré quelques siècles plus tard les bâtisseurs des cathédrales romanes et gothiques en Europe.Une entrée arquée flanquée de deux beffrois carrés, des corniches sculptées de fleurs et de croix, une nef qui a perdu sa voûte. Bien avant Notre-Dame de Paris, il y avait en Syrie une petite église du Ve siècle à l’architecture préfigurant celle de la célèbre cathédrale. Entourées par les maisons basses du village de Qalb Lozeh, dans le nord-ouest syrien, les ruines de l’église tiennent toujours debout malgré le conflit qui ravage le pays depuis 2011. Avec des pierres aux tons légèrement rosés, le bâtiment est considéré comme un fleuron de l’architecture byzantine, qui devait inspirer quelques siècles plus tard les bâtisseurs des cathédrales romanes et gothiques à travers l’Europe du Moyen-Age.
«Il s’agit du premier exemple connu d’une façade à deux tours flanquant une entrée arquée très élaborée, précurseur de ce qui allait être connu comme le style roman», confirme Diana Darke, experte culturelle du Moyen-Orient. L’église de Qalb Lozeh fait partie d’une quarantaine de villages classés par l’Unesco au patrimoine mondial de l’Humanité. Ils «offrent un témoignage remarquable des modes de vie ruraux et villageois de l’Antiquité tardive et de l’époque byzantine», selon le site Internet de l’organisation. En 2013, avec les batailles qui déchirent la Syrie, ces villages seront inscrits sur la liste du patrimoine en péril.
Pillages et destructions
Comment une église en Syrie est-elle liée à Notre-Dame de Paris, un joyau de l’art gothique dont la construction a débuté au XIIème siècle? «Les marchands, les pèlerins et les moines se sont déplacés constamment entre cette région et l’Europe durant des siècles» explique Mme Darke. Qalb Lozeh était notamment une étape importante sur le chemin emprunté par les visiteurs se rendant à la basilique de Saint Siméon le Stylite, dans le nord de la Syrie, selon elle. «Ce n’est donc pas une surprise que les styles fassent leur chemin graduellement vers l’Europe, même avant les Croisés du XIIe siècle», ajoute l’experte.
Tout au long du conflit syrien, plusieurs sites archéologiques ont souffert de pillages et de destructions. Palmyre, site antique de plus de 2.000 ans, mais aussi la vieille ville d’Alep, font notamment partie des sites classés en danger par l’Unesco et qui ont souffert. Qalb Lozeh se trouve dans la province d’Idleb, dominée par Hayat Tahrir al-Cham, organisation jihadiste créée par l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda. Lors d’une visite sur le terrain, l’historien syrien Fayez Kawsara pointe du doigt les arcs et les sculptures des frises et des corniches qui décorent l’église. «Celui qui étudie l’art gothique, en particulier les églises gothiques, constatera que ce style architectural a voyagé en Europe» depuis la Syrie, estime-t-il. «La principale preuve de cela c’est (...) la cathédrale de Notre-Dame», assure-t-il.
L’église abandonnée, bien plus petite en taille que Notre-Dame, a perdu il y a très longtemps sa toiture. Sur les murs, des visiteurs des temps modernes ont griffonné des inscriptions. Les enfants du village en ont fait leur terrain de jeu, grimpant sur les fenêtres en arc. Le bâtiment n’a toutefois pas souffert du conflit. Mais Issam Ibrahim, qui vit à Qalb Lozeh, reconnaît que le site historique est négligé depuis le début du conflit. «Il n’était pas protégé», assure-t-il. «Ce sont les habitants du village qui ont décidé de se charger de sa protection». Wissam Mohammad, un autre habitant, vante la valeur du vestige architectural. «Pour nous, ce n’est pas juste un amoncellement de vieilles pierres», dit-il. «C’est un symbole de la culture syrienne».
Archéologie. Découverte majeure dans le sud de la Sibérie en République de Touva par une équipe russo-suisse un tombeau scythe de 150 mètres de diamètre détecté par satellite.
Le tumulus circulaire sis en milieu marécageux laisse présager de futures découvertes de contenu par le scientifique Gino Caspari et les siens.
Dans une récente publication de la revue scientifique Archaeological Research in Asia, le chercheur suisse et ses collègues de l’Académie des Sciences de Russie et du musée de l’Hermitage, relatent les premières investigations de terrain effectuées à l’été 2017 sur ce site repéré dès 2013 dans la vallée de la rivière Ujuk, surnommée la « vallée des Rois » en raison des nombreux vestiges qu’elle recèle. Les restes de Tunnug 1, une antique structure radiale en rondins de bois, sont clairement apparus sur les images satellites à haute résolution. «Ce kourgane d’une époque cruciale située entre l’âge du bronze et l’âge du fer, où des changements sociaux radicaux se sont produits au sein de ces cultures nomades. C’est une période sur laquelle nous ne possédons pas beaucoup d’informations », souligne le scientifique. Tunnug 1 pourrait être ainsi non seulement le plus grand tombeau Scythe de Sibérie du Sud, mais le plus ancien rencontré à ce jour. Des datations radiocarbones en font remonter la construction au IXe siècle avant notre ère, soit un siècle avant".
Karl Reber, directeur de l'Esag vient d'en faire l'annonce: la découverte d'un site antique majeur plus précisément sur l'île d'Eubée.
La mise à jour du sanctuaire d'Artémis Amarysia, déesse de la chasse est le fruit de l'immense volonté des chercheurs suisses.
Tobias Krapf, secrétaire scientifique se souvient de son émotion pour avoir voir vu apparaître sur une tuile "ART" puis... "ARTEMIDOS" à la fin de l'été.
(Le Temps ) "la découverte est essentielle. Ces fouilles qui se déploient sur 5000 m2 ont mis au jour l'un des derniers sanctuaires connus par les textes. «Il compte parmi les plus importants de l'île d'Eubée, le deuxième plus grand de Grèce après la Crète », explique le professeur Karl Reber, directeur de l'ESAG. Il rappelle que cette école fouille cette île «depuis 1964 à l'invitation du gouvernement grec. A cette époque, la ville moderne d'Erétrie s'agrandit et des constructions sont réalisées sur le site antique. L'objectif était de protéger une partie de ce site antique».
C'est le résultat d'une campagne de fouille de cinq ans mais surtout d'une présence suisse d'un demi-siècle pour protéger le site antique potentiellement intéressant d'une ville moderne.
Un engagement helvétique têtu, opiniâtre, important en matière scientifique mais aussi .....financier. Le terrain est acheté par l'ESAG en 2012 !
MISE EN RELATION DES VESTIGES AVEC LES TEXTES
«Une telle découverte est d'un grand intérêt, ajoute Denis Knoepfler, professeur honoraire au Collège de France et à l'Université de Neuchâtel. Elle permet de mettre en relation les vestiges avec des textes.».(Le Temps)
Cette découverte couronne en effet la démarche scientifique de cet historien, Denis Knoepfler, qui mêle doute et hypothèse.
"Il est jeune chercheur lorsqu'ils se plonge dans les écrits concernant la ville antique d'Erétrie, notamment ceux du géographe Strabon (Ier siècle avant Jésus-Christ). Celui-ci évoque le sanctuaire d'une part, et une procession de l'autre. La procession, imposante, ne peut avoir lieu dans l'espace décrit par le géographe.
C'est alors que le doute surgit, explique le professeur Knoepfler: «Progressivement, j'ai constaté différents indices plaidant pour une localisation de ce secteur au pied d'un colline et non là où nous cherchions». En cause, une erreur dans le nombre de «stades», l'unité de mesure de l'époque équivalent à 180 mètres. «En Grec, deux lettres se ressemblent, le ζ et le ξ, poursuit Denis Knoepfler. La première équivaut au chiffre 7, la seconde à 60. Mais dans leur écriture, il n'y a qu'une infime différence entre les deux». Dans le premier cas, le sanctuaire était à 1,2 kilomètre de la ville, dans le second, à 11 kilomètres. «J'ai donc supposé qu'il s'agissait d'un erreur de copiste et suggéré une localisation du sanctuaire sur le rivage, au pied de cette butte», explique-t-il en montrant la colline qui domine les fouilles."
La campagne de fouille 2017 est terminée, les cours reprennent à Lausanne
Le directeur de l'ESAG Karl Reber poursuit: «Nous sommes partis d'un petit sondage. Aujourd'hui, nous savons que le sanctuaire est encore plus grand que ce que nous avions prévu». Il faudra encore dégager des tonnes de terre, remuer des centaines de blocs avant de mesurer l'ampleur de la découverte.
Et en attendant probablement penser à protéger le site de toute intrusion malveillante?
Un site exceptionnel de période romaine vient d'être mis à jour à l'occasion de fouilles préventives à Sainte-Colombe, Isère.
Soit un nouveau quartier fort bien préservé de l'antique cité de Vienne.
Plus de 7000 mètres carrés qui ont déjà laissé découvrir une superbe mosaïque.
Les archéologues s'attendent à des découvertes de grande ampleur.
Bon... Comparer à Pompéi, comme dans l'article en lien, peut-être pas tout de même!
Sur ces bords de Rhône, pas de Vésuve ni de cendres ayant conservé la vie quotidienne prise dans la tourmente de l'éruption dans un instantané saisissant.
En tous cas, le promoteur immobilier devra attendre....
L'autorisation de fouille a été étendue à décembre pour "découverte exceptionnelle"