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Pays-Russie - Page 2

  • L'archéologie suisse à la Une en Sibérie, Gino Caspari autour d'une kourgane scythe

     Archéologie. Découverte majeure dans le sud de la Sibérie en République de Touva par une équipe russo-suisse un tombeau scythe de 150 mètres de diamètre détecté par satellite.

    Le tumulus circulaire sis en milieu marécageux  laisse présager de futures découvertes de contenu par le scientifique Gino Caspari et les siens.

                                                                                                      SN

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    (Sciences et Avenir)" C’est dans cette même république de Touva, à des milliers de kilomètres de Moscou, que l’existence d’un autre tumulus funéraire monumental vient donc d’être révélée par Gino Caspari, de l’Institut des Sciences jourgane,suisso_russe,sibérie,scythes,russie,université de berne,fns; fond national suisse de la recherche scientifique,gino caspariArchéologiques de l’université de Berne (Suisse) qui dirige des recherches sur place avec des archéologues russes grâce à des financements du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS).  Pour ce jeune chercheur, joint par Sciences et Avenir, il présente des caractéristiques hors-normes : « Les conditions de conservation, l'âge, le cadre et la taille de ce monument le rendent unique et lui confèrent une très haute valeur scientifique. Aucun autre kourgane congelé de cette envergure n'est connu dans toute l’Eurasie », confie-t-il. Si le tertre d’Arzhan 2 fait 80m de diamètre, celui-ci, nommé Tunnug 1 par l’équipe russo-suisse fait 140m.

    Dans une récente publication de la revue scientifique Archaeological Research in Asia, le chercheur suisse et ses collègues de l’Académie des Sciences de Russie et du musée de l’Hermitage, relatent les premières investigations de terrain effectuées à l’été 2017 sur ce site repéré dès 2013 dans la vallée de la rivière Ujuk, surnommée la « vallée des Rois » en raison des nombreux vestiges qu’elle recèle. Les restes de Tunnug 1, une antique structure radiale en rondins de bois, sont clairement apparus sur les images satellites à haute résolution. «Ce kourgane d’une époque cruciale située entre l’âge du bronze et l’âge du fer, où des changements sociaux radicaux se sont produits au sein de ces cultures nomades. C’est une période sur laquelle nous ne possédons pas beaucoup d’informations », souligne le scientifique. Tunnug 1 pourrait être ainsi non seulement le plus grand tombeau Scythe de Sibérie du Sud, mais le plus ancien rencontré à ce jour. Des datations radiocarbones en font remonter la construction au IXe siècle avant notre ère, soit un siècle avant".

     

    https://www.letemps.ch/culture/2018/01/11/un-archeologue-suisse-decouvre-une-tombe-princiere-scythe-siberie

    crédit images université de Berne.FNS.Gino Caspari

  • Russes blancs d'Ugine ressoudés autour de l'église orthodoxe restaurée

    Il m'a été donné de rencontrer en octobre 2017 dernier  une dame d'une grande distinction, si douce, si calme, si ferme. Dans le fil de la conversation, elle me dit être descendante de Russes.

    En l'occurrence de russes blancs.

    Cette expression initialement péjorative fut attribuée par les bolcheviks dits "rouges" à ceux qui refusèrent la nouvelle réalité historique. Particulièrement  les opposants monarchistes à la néo Russie soviétique. Les partisans du Tsar et  de la Russie Impériale, qui émigrèrent en masse.  

    Le terme peut également désigner par extension les descendants des premiers émigrés.

    Ce  thème est actuellement à la pointe de l'actualité avec l'anniversaire de la révolution bolchevik il y a pile un siècle. Des événements  qui allaient marquer l'histoire mondiale. A commencer par l'histoire des propres habitants du pays, de Moscou à Vladivostok.

    C'était la première fois que je rencontrais une descendante de cette communauté.

    Bien évidemment  tout visiteur de la cathédrale de la Sainte Trinité de Paris,  de Nice, une de plus importantes hors de Russie ou de la magnifique église de Genève prend connaissance de l'importante diaspora des  Russes blancs. On les disait  tous "chauffeurs de taxis" ....En réalité, tout métier fut bon à prendre quand il s'est agi de survivre économiquement et refonder une autre vie, ailleurs.

                        L'EGLISE D'UGINE ET SON ICONOSTASE ISSUE DU NAVIRE KRONSTADT QUI EVACUA LA CRIMEE!

    Le parcours de ma très sympathique interlocutrice est lui plus... alpin, savoyard.

    Elle évoque   la communauté d'Ugine  (dont ses parents n'étaient pas issus) en cours de renaissance autour de la restauration de l'église et d'une association active.

    Tout s'explique.

     Les Aciéries  du bord de l'Arly avaient  fait venir  de 1923 à 1931 jusqu'à 2500 russes, leur proposant  un logement et un contrat de travail.

    La plupart étaient des militaires qui se sont disciplinés dans de nouveaux métiers pénibles.

     (site Sabaudia) "Ils nourrissent l’espoir de repartir bientôt se battre contre un régime qui ne devrait pas durer et ils vont former une communauté vivante et très présente à Ugine. Très vite sont créés une école pour enseigner le russe aux enfants, un cercle, une bibliothèque, une école de musique et de danse, un orchestre, une troupe de théâtre. Mais avant tout, les Russes demandent à la direction de l’usine un local pour installer une église. Installée dans un modeste hangar en bois, le long de la route peu avant l’entrée des gorges de l’Arly, cette église sera consacrée le 19 décembre 1926. Les fidèles y ont installé tout le mobilier liturgique conformément à la tradition orthodoxe. Seule manque l’iconostase, des draps blancs la remplacent. Quelques années plus tard, une iconostase arrive à Ugine. Elle a une histoire qui fait d’elle une véritable relique. Elle provient de la chapelle du plus gros bateau de l’escadre de la mer Noir, le Kronstadt, qui a participé à l’évacuation de Crimée en 1920. Ce bateau sera ensuite dirigé vers Bizerte avec d’autres bâtiments militaires et les 6000 hommes de la marine de guerre de la mer Noire. Les Russes vont recréer une école navale à Bizerte dans un fort dominant la ville. L’iconostase sera transférée du Kronstadt dans la casemate servant de chapelle. Lorsque l’école fermera ses portes en 1925, l’iconostase sera préservée, puis transportée plus tard à Ugine dans des circonstances que nous ignorons pour le moment."

                                             SAINT ALEXIS D'UGINE 

     Autre caractéristique de ce lieu: son premier prêtre permanent (de 1930 à 1934) Alexis Medvedkov  (martyrisé par les bolcheviks avant de rejoindre l'Estonie puis la France) a été canonisé, désormais Saint Alexis d'Ugine.

    (site Sabaudia) " Il est mort d’un cancer généralisé le 22 août 1934. Vingt deux ans plus tard, lors du déplacement du cimetière d’Ugine, son corps a été exhumé absolument intact. Il a alors été transféré dans la Crypte de l’église du cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois. Il a été canonisé en janvier 2004 par le patriarcat de Constantinople. Il repose définitivement depuis novembre 2004 au monastère Notre-Dame de Toute Protection à Bussy-en-Othe. Il est vénéré sous le nom de Saint Alexis d’Ugine."

                          RENAISSANCE DES MURS, RENAISSANCE CULTUELLE,  RENAISSANCE CULTURELLE

     L'histoire de la renaissance du lieu est originale. La première génération a complètement disparu.

    Un certain Bruno Giraudy -non orthodoxe!- s'est pris d'affection pour ce local en décrépitude, ancien hangar en bord de route.

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    Parce qu'il avait un copain d'enfance russe. De fil en aiguille, la communauté se ressoude. La troisième génération fait revivre le lieu après un quasi abandon.A savoir, il ne reste qu'une trentaine de familles sur les 2500 individus d'origine.

                         COMMENT GERER LE PASSE CULTUREL FAMILIAL

    Pour revenir à ma charmante interlocutrice, je lui demande si sa fratrie est tout autant concernée qu'elle par ses racines russes.La réponse est non. 

    Deux attitudes tout aussi respectables co-existent.

    L'une des deux soeurs semble non concernée par son passé. L'autre non seulement s'est intéressée à l'église d'Ugine et son association  mais elle a visité cette Russie familiale à la découverte des lieux d'origine. En véritable voyage pèlerinage de  retour aux sources.

    A Ugine, le rite orthodoxe revit principalement  lors des périodes religieuses majeures de Noël et de Pâques. Avec probablement  plus de langue française lors de l'office et moins de slavon liturgique (? )cette langue issue du vieux slave... 

    Troisième  voire quatrième  génération oblige!

                                                                                                    Sylvie Neidinger

     

    *Association " la Communauté Russe et Ugine "
    chez Bruno Giraudy,
    2323 route de la Cry, 74920 Combloux

    e-mail : bgiraudy@aol.com

    * Elisa Jaffrennou et Bruno Giraudy, Les Russes d’Ugine et l’église orthodoxe Saint-Nicolas, Beaufixe, 128 p., 60 photos, 25 euro.russes blancs,#russie,eglise orthodoxe d'ugine,révolution bolchevic,1917,diaspora,saint¬alexis d'ugine,#blogneidinger

     

     

     

     crédit images captures d'écran  du site web  cité en lienhttp://www.savoie-archives.fr/archives73/dossiers_sabaudia/russes-d-ugine/images/Image7.gif

  • Alexander Tikhomirov et Daria Tikhomirova

    La question posée est "peut-on exprimer l'indicible par une oeuvre d'art?"

    L'extermination des camps de concentration  peut-elle se visualiser sur un support dit "artistique"?alexander tikhomirov,daria tikhomirova,salon du livre de genève 2015,genève

    Il existe effectivement des oeuvres  sur le thème.

    Angela Merkel vient d' inaugurer le 25 janvier dernier à Berlin une expo (visible jusqu'en avril) de productions liées à la  déportation.

    A cette réponse difficile, un artiste m'a particulièrement intéressée. Il m'était totalement inconnu. Découvert l'année dernière.

    C'était à Genève, au 29 ème Salon du Livre de 2015

    alexander tikhomirov,daria tikhimorova,salon du livre de genève 2015,genèveAlexander Tikhomirov (1916-1995) était présenté dans le cadre de l'hôte d'honneur: la Russie, avec ses peintures dédiées " En mémoire des victimes innocentes"...

    Tuées par la barbarie nazie.

    Jusqu'alors, je pensais que seul le documentaire (film, photo) puisqu'il était supposé "réel"pouvait décrire cette réalité là.

    Or, les tableaux présentés à Palexpo étaient forts impressionnants car décontextualisés. Pas de meuble. Que des corps..Et des titres évocateurs: adieu, lamentations, prisonnier etc.

    Ils retranscrivent fort bien ce que l'on peut nommer "l'au delà de l'humain dans son angoisse existentielle", cette limbe entre vie et mort.

    Je suis restée scotchée  sur place, fort étonnée du rendu.

    Surprise que l'angoisse des camps  puisse ainsi se décrire et se transmettre par Art interposé.

                          Présence de la petite fille du peintre Daria Tikhomirova

    alexander tikhomirov,daria tikhomirova,alon du livre de genève 2015,genèveCerise sur le gâteau, une  jeune femme à la beauté slave éclatante représentait l'artiste devant ses tableaux: sa petite fille Daria.

    Un contraste fantastique  avec le  contenu NOIR fusain sur les camps d'extermination.

    Contraste significatif car à y réfléchir, sa présence face aux tableaux fut essentielle pour un choc visuel.. créatif.

    Sa présence montrait  en creux, combien les annihilés de l'extermination disparaissent aussi dans leur descendance qui n'a pas pu exister, annihilée, devenue poussière d'histoire.

    Sa présence montrait par là, combien la force de vie doit être la règle.alexander tikhomirov,daria tikhomirova,alon du livre de genève 2015,genève

    A propos, une interview parisienne de novembre 2015 nous apprend que la jeune russe de 24 ans  se lance elle aussi, comme son père et son grand-père, dans une carrière artistique.

    Mais avec une approche opposée car joyeuse: écume l'allégresse!"

    Je cite:

    "les oeuvres de Daria Tikhomirova sont des écumes d’allégresse. Elles nous donnent toutes les raisons de garder la foi en la sérénité et la joie mais aussi des odes à la paresse, à admirer la grâce d’une ballerine ou à se délecter, allongé au soleil, de grains de raisin".

    "Je veux donner le sourire et refléter la beauté de la vie", affirme justement  Daria Tikhomirova  qui porte  AUSSI en elle l'héritage d'un regard fort qui a trouvé le moyen de décrire le sombre indicible de la tuerie de masse.

    Justement...

                                                                                Sylvie Neidinger

     

    crédit images: salon = Neidinger. +capture d'écran pour oeuvre Daria T

  • Demain, la Russie hôte d'honneur du 29 ème Salon du livre et de la presse de Genève

    On se tient au courant avec le site web du Salon du livre genevois !

    L'édition 2015 accueille la Russie. Mais pas seulement. Egalement les Assises des éditions francophone, la place Suisse, la Fabrique et sa "cage à écrivains". 

    Le programme : http://www.salondulivre.ch/

     

    palexpo,russie,medinsky,29ème salon du livre de geneveCommuniqué du service de presse Palexpo:

    "23 avril 2015/ La Russie, un continent plus qu’un pays, se dévoile dans sa diversité et sa multiplicité.

    La Russie, pays-continent, sera l’hôte d’honneur du 29e Salon du livre et de la presse de Genève, qui se tiendra du 29 avril au 3 mai à Palexpo. Sur 600 m2, une librairie, une scène prometteuse de riches débats et échanges, un coin jeunesse et une exposition de peinture offriront des regards croisés sur ce pays de contrastes. Le ministre russe de la culture et écrivain Vladimir Medinsky sera présent mercredi 29 avril et dialoguera dès 13 heures avec le journaliste Guy Mettan sur le thème « La russophobie – un nouveau choix européen? ».

     
    Il se publie plus de 100’000 livres par an sur le territoire russe habité par de nombreux peuples aux coutumes, religions et langues diverses. La Librairie du Globe, tenue par la librairie russe de Paris, en proposera un vaste choix, dont de nouvelles éditions des classiques russes entrés au patrimoine de la littérature mondiale (« La guerre et la paix », « Crime et châtiment », « Tarass Boulba », « Eugène Onéguine » ou « Mémoires d’un chasseur »), des recherches et essais sur les auteurs russes, des œuvres contemporaines, des livres d'art, des albums publiés par les grands musées russes, des ouvrages sur les peuples de Russie, des guides de voyage, des livres de cuisine ou encore des manuels d'apprentissage de la langue russe. Un espace particulier sera dédié à la littérature pour la jeunesse. On y trouvera des expositions de peintres contemporains, des livres de contes et les meilleurs livres pour enfants. Des illustrateurs de livres pour enfants y donneront des master classes.
     
    Alors que la Russie commémorera quelques jours après la fin du Salon les septante ans de la victoire sur le nazisme, son stand présentera aussi la littérature sur la deuxième guerre mondiale. Un pavillon distinct accueillera l’exposition du célèbre peintre Alexandre Tikhomirov À la mémoire des innocents tués, dédiée aux victimes de l'Holocauste. Enfin, la section Russie-Suisse offrira un choix de livres sur l'histoire des relations diplomatiques et culturelles entre ces deux pays.
     
    A tout seigneur, tout honneur, la prestigieuse Fondation Martin Bodmer présentera sur un stand distinct, mais dédié à la Russie, des éditions originales de Dostoïevski, Gogol, Pasternak et Tolstoï, ainsi que des manuscrits autographes de Gorki, Pouchkine et Tchaïkovski.
     
    La scène russe accueillera des rencontres avec les auteurs présents, les discussions et les tables rondes. Mercredi, Vladimir Medinski, ministre russe de la culture et auteur de la série de livres Les mythes sur la Russie, débattra avec Guy Mettan, président du Club Suisse de la presse et auteur de Une guerre de mille ans: la russophobie occidentale de Charlemagne à la crise ukrainienne, à 13 heures, avant de présenter à 14h son livre La guerre. Les mythes de l'URSS. 1939-1945.
     
    Viendront également les auteurs suivants : Eugene Vodolazkin, Zahar Prilepin, Andreï Guelassimov, Andreï Baldin, Roman Sentchin, Oleg Pavlov, Vladislav Otrochenko et Marina Stepnova, notamment. Des philologues suisses et français prendront part aux débats et aux présentations comme Georges Nivat ou le professeur émérite de la Sorbonne Veronica Losskaya, entourés de traducteurs et d'éditeurs. Des écrivains étrangers présenteront aussi leurs livres sur la Russie : Cédric Gras parlera de ses voyages dans ce pays et des œuvres littéraires qui en sont nées(...)

    Les amateurs de dépaysement pourront profiter de films sur la Russie et les enfants se distraire en visionnant de célèbres dessins animés russes. Sur le stand La cuisine des livres, le fameux chef cuisinier Ivan Berezutsky et le chef barman Roman Portnov animeront des master classes sur le thème de «Que mange-t-on en Russie? » avec des démonstrations de préparations des plats russes."(communiqué)
  • Margy Kinmonth révèle son film sur le célébrissime Ermitage

    La réalisatrice britannique, Margy Kinmonth présentait son film  sur le célébrissime Musée Ermitage à Genève hier le 5 mars à Penthes dans le cadre du Bicentenaire des relations russo-suisses.ermitage,musée ermitage,hermitage,russie,margy kinmonth,saint petersbourg

    Suite à la projection, elle a témoigné de son immense attrait pour la culture russe au départ et son bouquet final perso:  un  film de présentation du musée de Saint-Pétersbourg.

    Le plus doté au monde avec ses 2,7 millions d'objets, un mythe culturel mondial.

    Une collection démarrée de main de maître au XVIIIème siècle des Lumières par la volonté régalienne de Catherine II pour assurer la place de son pays dans le concert des nations qui comptent par une Institution de prestige. Le musée occupe quatre édifices baroques : le palais d’Hiver, le Petit Ermitage, le Nouvel Ermitage et le théâtre.

    ermitage,musée ermitage,hermitage,russie,margy kinmonth,saint petersbourgQue ce soit par la qualité des oeuvres présentées (Rembrandt, Matisse, archéologie etc.) par les bâtiments palatiaux, l'Ermitage*  est et reste l'âme du peuple russe, entend-on de la bouche de russes:

    Une certitude reprise dans le film.[*attention orthographe: Hermitage en anglais mais bien Ermitage en français....]

    Margy Kinmonth a pris l'histoire de ce musée hors norme à bras le corps, en suivant le fil narratif de la découverte du site par les yeux de l'enfant. L'enfance de son actuel directeur  qui  a réellement grandi dans les lieux.

    La cinéaste n'a rien oublié, ni les atteintes subies lors de la révolution bolchévique de 1917, ni les personnels envoyés au goulag,   ni les dommages immenses de la seconde guerre mondiale par l'Allemagne nazie, ni le choix fait par le pays de garder les biens pris aux allemands justement comme compensation de guerre. Pas de langue de bois, pas d'omission.

    ermitage,musée ermitage,musée de penthes,andrei gratchev,hermitage,russie,margy kinmonth,saint petersbourgC'est une visite de fond en comble à laquelle le spectateur est convié. La britannique nous ouvre des portes normalement closes. Elle filme en mode dynamique sans  ennui. Voire des rires  fusent de temps en temps de la salle pour cette magnifique visite audiovisuelle.

    Margy Kinmonth  aux côtés du commissaire de l'expo,  Camille Verdier  a répondu en fin de séance aux questions à Penthes.

    Elle a révélé que personne ne voulant financer  son idée audiovisuelle, elle a décidé de le produire en mode   filmique et non tv.  La BBC l'ayant diffusé...après. Bonne idée semble-t-il
    Pari réussi: l'Ermitage trouve son public en salle.

                            VOIR L'ERMITAGE CE DIMANCHE GRATUITEMENT

    Les genevois ont l'opportunité de visionner   Ermitage Revealed  en entrée libre ce dimanche au Musée des suisses dans le monde (dans la limite des places disponibles au Grenier , salle située sur le restaurant  de  Penthes séance à 14h et 16h)

    Décidément on est actif sur les bords du lac côté Pregny-Chambésy !  Avec un débat à 18 heures demain samedi 7 mars au Château avec  l'historien-journaliste Andrei Gratchev qui publie "Le passé de la Russie est imprévisible, journal de nord d'un enfant du dégel" .

    Rappel: l'expo Russie est visible jusqu'au 22 mars 2014 prochain.

                                                              Sylvie Neidinger

    1/2-Quinze directeurs de musées russes réunis

    2/2-Margy Kinmonth révèle son film sur le célébrissime Ermitage

                crédit images: capture d'écran ( film) et ©photosSylvieNeidinger