Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politis Grenouillade - Page 24

  • +1/2 milliard sur 190 milliards: le coût des guerres de François Hollande !

    La France continue à surjouer. A se la jouer à l'international.coût des guerres,néo colonialisme,loi de prorammation militaire,rallonge,révolte fiscale

    L'Hexagone, nation  de taille moyenne en grave  récession économique dont le gouvernement fait subir une curée fiscale à ses citoyens - au point d'un raz-le-bol fiscal et d'une révolte-  vote tranquillement une ...rallonge pour les opérations extérieures.

    La rallonge :

    "la loi de programmation militaire, qui fixe le cadre budgétaire de la défense pour les six ans à venir. Ces ressources exceptionnelles pourront être majorées de 500 millions d'euros pour atteindre 190 milliards d'euros en cas de besoin, pour que les engagements de dépenses, notamment sur les opérations d'armement, puissent être honorés. Cela permettra l'engagement des "principaux armements en 2013 et 2014", selon le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian".  cf article paru dans le Monde du 28/11/2013

    Nommée "ressources exceptionnelles majorées" Pour les Op'Ex'.

    Décidée par le "fait du Prince" propre au système institutionnel hyper vertical français: l'Armée peut être lancée sur un théâtre des opérations sans même l'avis du Parlement !

    Et dans une problématique martiale confuse en raisonnant sur deux mandatures. Puisque la déstabilisation du Mali avec l'afflux d'armes et de jihadistes est une conséquence directe de l'intervention de Nicolas Sarkozy en Libye. Engagement  qui avait aussi pesé sur le budget de la France et qui a fait plonger le pays post-Khadafi dans l'anarchie des gangs, des tribus, des réseaux mafieux et jihadistes. Totalement désorganisé à commencer par ses ressources pétrolières.

    Aujourd'hui, la France fait la guerre pour raisons ....politiques puisque son territoire n'est pas directement menacé.

    A moins que son territoire ne soit celui des autres. Néo-colonialisme....

    La somme  va s'ajouter à la dette déjà  abyssale  du pays. Qui comprend?

    COMMENCER PAR PAYER CORRECTEMENT LES MILITAIRES, NON?

    ...Si encore cet argent  servait à payer les militaires en temps, en heure et en quantité...Même pas  vu la débacle en rase campagne du logiciel de paiement Louvois   récemment abandonné par la Grande Muette...

    Les épouses des soldats envoyés au front en Afghanistan, au Mali se battent depuis plusieurs mois  avec les découverts bancaires pour raison d'... hyper retard dans les paiements des soldes des combattants

                                                                            Sylvie Neidinger

     

    La question :

    http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2013/01/15/ca-coute-combien-une-guerre-au-mali ?

    La réponse :

    http://fr.news.yahoo.com/programmation-militaire-ressources-exceptionnelles-majorées

     

  • La presse européenne gifle Léonardo-Hollande

    L'affaire semblait  mineure. Elle fait couler beaucoup d'encre et devient Affaire d'Etat.

    Les journaux européens éreintent  avec raison le ridicule de  Léonardo. Son manque de cohérence.

    Selon Die Welt  Léonarda est plus réfléchie que François Hollande .Tous notent la gifle médiatique cinglante de la jeune fille en retour...

    Les partis politiques hexagonaux  de droite et du centre hurlent  à une grave atteinte à la souveraineté de la France de la part de l'actuel président, terriblement problématique.

    http://www.lefigaro.fr/politique/2013/10/20/01002-20131020ARTFIG00146-la-presse-europeenne-sans-pitie-pour-hollande.php

    Une réflexion se pose aussi sur les scies médiatiques: les Tv en continu qui littéralement fabriquent de la téléréalité monomaniaque . Ici à Mitrovitca.

    Mais comment F Hollande a-t-il pu entrer si facilement sans imaginer la suite, dans le bourbier médiatique annoncé? 

    L'affaire d'Etat la plus inimaginable de toute la 5ème République.

    Un président qui se ridiculise devant le monde entier  pour un dossier de sans papiers qui doit normalement se régler en préfecture. Un cas d'école.

                                                                 Sylvie Neidinger

    Fiasco



  • LEONARDO, bouffon

    On voudrait cesser d'évoquer le gouvernance Hollande qui chaque jour présente ses fêlures de plus en plus graves. On voudrait cesser. Mais....il continue !leonardo,leonarda,hollande,rom,kosovo

    Aujourd'hui 19 octobre 2013: on atteint les sommets de l'irresponsabilité.

    La totale puisque l'autorité de la France se trouve  gravement atteinte par le dialogue médiatique entre Léonardo et Léonarda, jeune rom expulsée au Kosovo.

    Ce qui met les deux sur un même pied d'égalité. Téléréalité inimaginable.

    F Hollande se serait même assuré que l'adolescente étaient bien au bout du fil. Pour une annonce potentiellement anti- constitutionnelle !

    Il a volontairement voulu profiter des caméras. Sans aucune réflexion sur le suivi de ce dialogue international insensé avec un enfant.

    Il s'est  piégé par une réaction à chaud aux conséquences d'IMAGE  destructrices version nucléaire. Les tv étaient sur place à Mitrovitsa: la jeune fille allait évidemment répliquer. Tout était prévisible.

    Dialogue surréaliste entre l'un, à la tête d'une institution majeure [qui, il y a peu voulait tout de même enclencher une guerre mondiale !]  l'Etat français et l'autre: une adolescente  à la parole de mégère.

    Mais devenue entre temps coqueluche des médias, objet télévisuel.

    Un  rapport administratif  publié ce jour se défausse sur la police française qu'il  accuse même d'interpellation de populations irrégulièrement sur le territoire !

    Alors que ce corps d'Etat exécute les ordres qu'on lui donne et récuse toute instrumentalisation politique...

    Evidemment il semble de bon sens que l'école ne soit jamais un  lieu d'interpellation. Ceci pour la forme. Mais pour le fond ? Appliquer  la loi et uniquement elle.

    Au lieu de quoi F Hollande n'a pas tenu de ligne claire, a voulu faire plaisir à tout le monde. Donc à personne.

    Le dossier ROM est difficile à gérer. SEULE  LA LIGNE DU DROIT ET DE LA LOI est le mode de gérer.

    Le Président de la République   vient de se  prendre les pieds dans le tapis. Tout seul.

    Le dirigeant  français  a pris le risque médiatique  majeur d'annoncer  qu'il acceptait que "Léonarda" revienne sur le territoire mais seule. Idiotie complète: contraire aux Droits de l'enfant. Incompétence.

    Inédit, ce dialogue télévisuel à distance, qui ridiculise gravement la tête de l'exécutif. Jamais  produit sous la 5ème république.

    Problème: cette annonce est elle même  illégale! Aucune loi ne permet à cette jeune fille de revenir. Un non sens social en plus puisqu'elle est  mineure.

    Juste le fait du prince, du Roi. De l'annonce à chaud en fait.

    Du Roi en slip en fait.

    François Hollande  se met à nu lui seul, par ce dialogue  au même d'égalité qu'elle. Les Institutions en sont toutes secouées.

    Et  du tac au tac, la jeune  kosovar se couronne Reine. Elle lui répond qu'elle refuse sa proposition.

    La  jeune rom kosovar  dégoise, menace d'organiser des manifestations.

    La reine d'un jour, Léonarda et son père insultent au passage  Hollande et ses enfants, la France et que sais-je....

    Ils  déclarent tout de go bientôt revenir illégalement de toutes façons. On apprendra ensuite que la mère avait proféré des insultes salaces vis à vis du Président en direct..

    La faute à qui cette mascarade médiatique nauséeuse ???

    A Léonardo-Hollande qui  était....juste un bouffon.

                                                                                   Sylvie Neidinger

     

    Le feuilleton de télé-réalité présidentielle Léonardo-Léonarda  va continuer.On s'attend à ce que la famille ROM réapparaisse à Pontalier, Franche-Comté....

    Borloo (centre )  ce soir indique que la France ne tiendra pas encore trois ans et demi à ce train. Et que l'on va s'engager vers une dissolution de l'Assemblée nationale ?!

    Complément d'info:

    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20131019.OBS1851/leonarda-c-est-une-prime-a-la-triche-que-vient-de-formuler-hollande.html

    http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Leonarda.-Deux-tiers-des-Francais-contre-une-annulation-de-l-expulsion_55257-2240779_actu.Htm

    Hollande viole la Constitution (Dati)

    http://www.liberation.fr/politiques/2013/10/20/leonarda-hollande-poursuit-sa-collection-les-critiques_941031

    http://lelab.europe1.fr/t/bernard-debre-soupconne-valerie-trierweiler-de-vouloir-saborder-francois-hollande-11517

    Suite au 5 novembre:Léonarda veut changer les ministres !

    lefigaro.fr/actualite-france/2013/11/04/01016-20131104ARTFIG00371-leonarda-veut-changer-les-ministres.php

     

    Suite 10/12/14 Les coulisses salaces de l'interview

  • François Hollande s'auto-attribue le prix Nobel de la Paix !

    Le Président français  voulait donner du canon. Son doigt était déjà sur la gâchette. Les moteurs de Rafales vombrissaient déjà. Quand? En septembre 2013, il y a un mois.

    Il en a été empêché. Par la vox Populi américaine (et Congrès) qui a refusé cet engagement mal bâti. Par la  vox populi française également contre cette intervention.

    Un accord est intervenu entre USA et Russie signe du respect du droit international et de l'ONU.

    Par la fermeté de Poutine  à refuser cette attaque franco-Us, au départ.

    Par une négociation diplomatique à Genève sans la France ensuite.

    L'ONU  a véritablement gagné ce bras de fer.

    prix nobel de la paix,hollande,obama

    ImmodesteFrançois Hollande   s'attribue aujourd'hui   dans une conférence de Presse rapide qui suit immédiatement l'annonce, la paternité directe du  prix Nobel de la Paix ! Tout simplement.


    La prise de parole du Président Français:hollande-le-nobel-est-une-consecration-pour-l-action-de-la-france-en-syrie

    [nota son  intervention est digne de la nouvelle rubrique politique de ce blog nommée Grenouillade  dédiée  aux dirigeants hexagonaux lorsqu'ils  surjouent]
    On ne comprend pas d'ailleurs pourquoi il ne l'a pas reçu lui,  le fameux Prix. Après une petite  ...guerre au Mali, il le méritait, non?

    Problème. La célèbre distinction est normalement attribuée à ceux qui ne ....donnent pas dans les bruits de bottes.

    Comme aujourd'hui  l'organisme OIAC  de destruction préventif d'armes chimiques. Qui va faire appliquer ses règlements en Syrie. Sachant que  dans la région proche-orientale, Israël a  signé mais pas ratifié le traité de non prolifération des dites  armes chimiques. Il reste encore du travail...

                                   PRIX NOBEL CONTESTE

    Des voix s'élèvent sur cette nomination :

    http://www.europe1.fr/International/Il-n-y-a-plus-de-prix-Nobel-de-la-paix-1671787/

    On peut lire"Le prix Nobel de la paix ne répond plus aux dernières volontés d'Albert Nobel". Alors que le monde a salué vendredi l'attribution du prix Nobel de la paix à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), l'opinion de Fredrik Heffermehl tranche. Ce juriste norvégien, activiste pour la paix et spécialiste du testament d'Alfred Nobel, estime que l'héritage du chimiste suédois est dévoyé.

    Hollande Nobel?

    Il est vrai que son unique partenaire de l'expédition punitive programmée sur la Syrie mais pas réalisée, B Obama, en avait été récipiendaire laudatif en 2009. "pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et la coopération internationale entre les peuples" comme raisons invoquées à l'époque, un peu polémiques vu son poste électif.

    Or, le cas de figure s'analyse différemment :

    L'académie d'Oslo avait probablement  apprécié à sa juste mesure la victoire historique d'un homme dit "de couleur" à la Présidence des USA plus que son... potentiel d'homme de paix ? Un président dit "noir"était  évidemment énorme comme symbole outre-atlantique (et mondial ) de paix  au regard des années  d'esclavage.

    Avec cette  réserve toutefois:  les norvégiens furent en 2009 de facto très intrusifs dans la politique US par ce choix  ultra  interventionniste d'honorer un Président... en exercice.

    La symbolique médiatique  dans le monde moderne devient  alors de la pure dynamite.

    Pragmatique, en charge de "sa" Nation,  le N° 1 américain a choisi. Barack Obama, président avant tout ne s'est pas effectivement senti lié à ce Prix qu'il n'avait pas sollicité.

    Il n'a pas mené une   politiquement spécialement   pacifique. Il a continué à gérer la première puissance martiale mondiale comme il l'entendait. Quitte à écorner son image de ...Nobel de la Paix:

    blog.tdg.ch/archive/2013/08/31/obama-prix-nobel-de-la-guerre-

    Ce Prix  suédois est d'ailleurs  le signe d'un... repentir. Celui  d'Alfred Nobel,  chimiste inventeur de la dynamite.

    Attribué donc aux facteurs de Paix normalement déjà prouvés et non potentiels, putatifs.

                                           HOLLANDE SPEEDY

     On ne comprend pas  si François Hollande arrive ce matin à la vitesse "speedy gonzalez"  devant les micros pour s'attribuer le Nobel de la Paix.

    Ou alors,  pour l'anti-Nobel ?Autrement nommé IG Nobel.  Prononcé "Ignoble" en langue anglaise et juste pour rire.

    Un rire triste en raison du spectacle donné. Il est peu banal de voir un tiers monter sur l'estrade est clamer haut est fort "cette distinction m'est attribuée" !

    Le ridicule ici ne concerne pas seulement un Président mais l'image de la  France,  5ème ou 6ème puissance mondiale.

    Qui  vient réclamer, elle seule, sa médaille en chocolat, son bonbon Nobel. Bizarre.

                                                                                         Sylvie Neidinger

     

     

  • Syndrome de "Suez": pragmatisme intelligent de Obama, amateurisme français

    Syrie-On peut nommer syndrome "suez" cette propension d'un Etat à s'autoriser à intervenir  dans un confit externe. Puis à se faire taper sur les doigts par "plus fort" que lui.

    Dans l'affaire Suez réelle, deux anciennes puissances coloniales: la France et l'Angleterre, accompagnées d'Israel étaient intervenues unilatéralement autour du Canal de Suez. Pour ensuite s'en retirer immédiatement  lorsque "Plus grand" c'est à dire USA et URSS l'avaient demandé.

    Le même syndrome de Suez était lisible dans le projet d'attaque franco-américaine punitive programmée le 31 août 2013 dernier de la Syrie. Hors de tout mandat de l'ONU et en très grande solitude.

     "Plus grand" est intervenu,comme dans l'épisode Suez initial.

    Le respect du droit international a prévalu."Plus grand" a été cette fois l'ONU, la Russie+Chine+GB (son Parlement) l'opinion publique internationale largement défavorable aux attaques (énorme pression) + ... Barack Obama lui même donc les Etats-Unis.

                           LES USA EN SORTENT PARADOXALEMENT GRANDIS

    Le Président US a eu l'intelligence pragmatique d'une immense volte-face, comprenant que les conditions du succès n'étaient pas réunies. Il a refusé d'ouvrir seul en Syrie   une porte destructive  dont il ne savait pas ce qui se trouvait derrière. Il a refusé une position de lonesone cowboy même avec la France, partenaire non cité, quantité négligeable pour l'Amérique. Il s'en sort "par le haut" Même si son intention profonde restait l'option martiale.

    Obama a tout gagné sur cette gestion ponctuelle. Puisque qu'il est revenu dans la cour des décideurs écoutés, au lieu de faire entrer l'Amérique dans une problématique type Suez où une fois les bombes punitives lâchées par la première puissance militaire mondiale, des comptes politiques, juridiques, allaient être demandés par des supra- instances internationales, par  l'opinion externe, interne, avec  un service après vente probablement pénible à justifier. Surtout après le grave échec complet  de la politique Us en Irak.

    Les USA et la Russie se sont donc réunis à Genève pour discuter de l'élimination des armes chimiques syriennes aboutissant  une résolution onusienne votée dans la foulée. Premier consensus depuis longtemps.

    Certes la résolution non contraignante est favorable à la vision Russe et modère les éventuelles velléités impérialistes US.

    L'erreur magistrale de départ des occidentaux dans l'affaire syrienne est d'avoir négligé à quel point ce pays  est lié stratégiquement  à la Russie (à la Chine, etc.) Dans l'euphorie des mal nommés Printemps Arabes, les occidentaux  très sûrs d'eux, aveuglés par leur propre désir de prédation  géo-stratégique  ont prononcé un "dégage" aux dirigeants syriens alors que le pays vit dans la sphère russe. Pour mieux visualiser, c'est comme si Russes et Chinois avaient intimé aux dirigeants d'Israël de dégager alors que cet Etat est évidemment  intrinsèquement lié aux USA.

    Ce qui est inimaginable dans un cas l'était tout autant  dans l'autre! Les Russes ont des bases maritimes dont Tartous, forment les militaires depuis des dizaines d'années. Ce "dégage", avec cette méthode là, était surréaliste. Il a duré 2 ans et demi. Les Russes n'ont jamais cédé.

    Barack Obama vient d' entériner par sa volte-face la complexité du conflit.

    Un certain impérialisme américain a  certes perdu de son arrogance dans ce renoncement.

    Mais  un certain réalisme américain a prévalu, démontrant une Amérique qui reprend sa place négociatrice en chef, capable de s'ouvrir à d'autres arguments que ses désirs belliqueux.

    Le Président Obama a bien joué d'autant que les informations d'aujourd'hui 1er octobre  sur la paralysie des financements fédéraux bloqués par les républicains auraient gravement entaché la gestion du dossier syrien. En effet comment un Etat qui peine à financer la protection sociale de ses propres habitants, qui prend le risque de bloquer son propre système fédéral se  mèle-t-il à l'international de dégager par les bombardements hors du droit international un régime politique tiers?

      LA FRANCE EN SORT AFFAIBLIE,  TOUJOURS ENGLUEEE DANS SON SYNDROME SUEZ

    La France continue à se croire si importante.

    L.Fabius voulait une résolution hyper contraignante sur la Syrie. Elle ne l'est pas.

    F Hollande propose même à New-York de changer les règles du jeu international!   Une modification des règles de fonctionnement du Conseil de Sécurité de l'ONU, pas moinns ! Avec des moments où "on" ( qui?)  pourrait agir en se passant du veto sur la seule idée d'un belligérant. Raisonnement inaudible évidemment car le droit international est Droit. Si les exceptions démarrent, il n'y a plus....de Droit.

    Chacun ferait alors selon son bon vouloir. "J'aime pas ce pays; tient, il m'intéresse, il a des ressources. Tient, j'y lâche ma petite bombinette"

    Grâce à un média,  une information a été essentielle pour la lecture des évènements récents : avoir accès aux élément historiques de la journée du 31 août donnés en toute inconscience  par l'Elysée. Inconscience car au lieu de grandir l'action du président Hollande, l'amateurisme le plus total se lit entre les lignes.

    Une exclusivité du Nouvel Observateur. Texte essentiel pour comprendre les faits que l'Histoire retiendra:

    http://tempsreel.nouvelobs.com/guerre-en-syrie/20130927.OBS8824/exclusif-comment-hollande-avait-prevu-de-frapper-la-syrie.html

    Je l'avais cité hier dans la précédente note. J'y reviens in extenso tellement c'est choquant.

    "Les frappes sont pour ce soir." Le samedi 31 août, au matin, les plus hauts responsables français, civils et militaires, sont convaincus que le président de la République va déclencher le bombardement punitif de la Syrie la nuit suivante. Plus étonnant encore : François Hollande lui-même le croit aussi. Et cette incroyable méprise va durer jusqu'à la fin de l'après-midi. Entre-temps, pendant une dizaine d'heures, la machine de l'Etat aura été mise en branle pour effectuer ces frappes franco-américaines, les "vendre" à l'opinion et en gérer les conséquences diplomatiques.

    Cette folle journée débute à 3 heures du matin, ce samedi 31 août, lorsque l'officier de permanence chargé des communications du président de la République reçoit un appel de son homologue américain. Ce dernier le prévient que Barack Obama va téléphoner à François Hollande sur la ligne directe et sécurisée qui relie l'Elysée à la Maison-Blanche. Quand ? Le jour même à 18h15, heure de Paris. Le malentendu transatlantique commence - un quiproquo risible s'il ne s'agissait de guerre.

    Conseil de guerre

    Décalage horaire oblige, le conseiller diplomatique de François Hollande, Paul Jean-Ortiz, découvre le message de la Maison-Blanche à 8 heures, dès qu'il arrive à son bureau, rue de l'Elysée. Il prévient illico François Hollande, qui décide de convoquer un conseil restreint juste après le coup de fil de Barack Obama. Devront être présents les ministres de la Défense, de l'Intérieur et des Affaires étrangères, ainsi que les "grands subordonnés" : le chef d'état-major, les patrons de la DGSE et du Renseignement militaire... Un conseil de guerre à l'issue duquel le chef de l'Etat va donner l'ordre formel du début des frappes françaises en Syrie. C'est du moins ce que croit François Hollande et, avec lui, toutes les personnalités convoquées.

    Ce 31 août au matin, l'Elysée demande donc aux militaires de se tenir prêts à exécuter cet ordre supposé imminent.

    Le plan était de bombarder pendant une nuit, en commençant vers 3 heures du matin au moment où les gens sont profondément endormis, dit un haut responsable français. Il s'agissait de détruire notamment des batteries de missiles et des centres de commandement de la quatrième armée, la chimique."

    Les frappes doivent être réalisées par plusieurs Rafale volant en Méditerranée, au-dessus des eaux internationales. "Nous ne voulions pas tirer à partir du ciel turc, raconte un autre. Nous redoutions qu'Assad n'invoque la légitime défense et ne bombarde son voisin, ce qui risquait d'impliquer l'Otan."

    Il y a un hic : les missiles de croisière Scalp prévus pour l'opération ayant une portée maximale de 250 kilomètres, les bombardements français ne pourront atteindre que des points situés dans l'ouest de la Syrie, Damas compris. Les Américains se chargeront de tout le reste. "Mais nous ne dépendions pas d'eux pour nos tirs et notre ravitaillement en vol, tient-on à préciser à la Défense. Il y a une seule chose que nous ne maîtrisions pas : le calendrier. C'est Obama qui devait donner le top départ."

    Des preuves "déclassifiées"

    Pour prouver à l'opinion que François Hollande n'agit pas à la remorque des Etats-Unis, façon Tony Blair pendant la guerre en Irak, l'Elysée décide aussi, ce samedi 31 août, de "déclassifier" certaines preuves françaises de l'attaque chimique. "Nous avons appelé ce document 'Synthèse nationale de renseignement déclassifié' et nous avons mis un drapeau bleu, blanc, rouge sur chaque page", raconte un officiel. Et, en prévision des frappes du soir, le ministère de la Défense fait fuiter ce texte dans le "Journal du Dimanche" à paraître le lendemain.

    L'ensemble du plan de communication de l'opération est établi au cours d'une réunion à 14h30 ce même samedi dans le bureau de Paul Jean-Ortiz, avec les directeurs de cabinet des principaux ministères concernés. "Nous avons discuté des images à fournir aux journaux télévisés, celles de la montée en puissance de l'opération qui étaient déjà prêtes, et celles des premières frappes que pourrions livrer très rapidement", explique un officiel. "Nous avons aussi débattu du moment où il faudrait informer certaines personnalités étrangères, raconte l'un des participants. Il a semblé évident que François Hollande préviendrait lui-même Angela Merkel, juste après le coup de fil d'Obama."

    "Le jour J était arrivé"

    D'où vient cette certitude que le président américain va donner le top départ ce samedi ? "Tout nous conduisait à penser que le jour J était arrivé", dit un responsable français. Cela faisait une semaine que la perspective d'une action militaire franco-américaine contre la Syrie apparaissait inéluctable.

    Tout a commencé le dimanche précédent, c'est-à-dire quatre jours après l'attaque chimique contre les populations civiles, quand Barack Obama et François Hollande ont discuté de plusieurs types de "punitions", y compris militaires. "Dès le lendemain, les états-majors des deux pays ont commencé à travailler à un plan de frappe commun", dit-on au ministère de la Défense.

    Certes, les jours suivants auraient pu tout faire dérailler. Le mercredi, à Londres, la Chambre des Communes a voté contre une participation britannique à ces frappes. Et, on le sait moins, le jeudi, les Français et leurs alliés ont raté leur "blitz" diplomatique visant à conférer, si ce n'est une légalité, du moins une certaine légitimité internationale à une action militaire contre la Syrie. Ils espéraient recueillir une majorité des voix au Conseil de Sécurité, et ainsi contraindre Pékin et Moscou à opposer leur veto. Malgré les efforts de Laurent Fabius, Paris, Londres et Washington ne sont pas parvenus, selon nos informations, à rallier un nombre suffisant (six) de suffrages des pays membres non permanents du dit Conseil. Si bien que l'idée de passer par l'ONU a été abandonnée.

    Pourtant, en fin de semaine, les Américains sont toujours aussi déterminés. Le jeudi, la conseillère de Barack Obama pour la sécurité, Susan Rice, fait savoir à Paul Jean-Ortiz que, malgré la défection britannique et le revers onusien, son patron est "tout près d'y aller". Et le lendemain, le vendredi 30, plusieurs indicateurs en provenance de Washington font penser aux Français que des frappes américaines sont imminentes. "Ce jour-là, John Kerry s'est entretenu plusieurs fois avec Laurent Fabius, assure un officiel. Il lui a dit que Barack Obama lui avait demandé de 'préparer l'opinion publique à des frappes.'" Au cours de cette même journée, dit un autre, "la Maison-Blanche a publié ses preuves sur le massacre chimique".
    Et toujours ce vendredi, François Hollande et Barack Obama ont de nouveau discuté longuement. Le président américain dit qu'il n'a pas encore pris sa décision définitive mais que celle-ci ne saurait tarder. Il ajoute que les frappes pourraient avoir lieu bientôt, "avant ou après le G20", précise-t-il. "Rappelons-nous demain ou après-demain", conclut-il.

    Le revirement d'Obama

    Si bien qu'à l'annonce d'un nouveau coup de fil de la Maison-Blanche les conseillers de François Hollande sont persuadés ce samedi 31 août que le président américain a tranché dans la nuit et qu'il déclenchera l'opération le soir même ou au plus tard dans la nuit du dimanche (hypothèse peu probable puisqu'il part en Europe le lendemain). Personne à l'Elysée n'imagine qu'après avoir reçu une lettre de 186 parlementaires lui demandant de faire voter le Congrès Barack Obama a décidé in extremis de leur donner raison et encore moins que les principaux responsables de la Chambre des Représentants et du Sénat sont déjà au courant - plusieurs heures donc avant François Hollande...

    "J'ai décidé d'y aller, dit le chef de la Maison-Blanche à son homologue français ce samedi à 18h15, mais je vais d'abord demander l'aval du Congrès." François Hollande est abasourdi. Il essaie de convaincre le président américain de revenir sur sa décision - en vain. Le chef de l'Etat rejoint alors les hommes qu'il a convoqués dans le salon vert pour un conseil restreint. Il ordonne aux militaires de rappeler les Rafale et évoque les prochaines fenêtres de tirs. De l'avis général, il n'en reste plus qu'une : aux alentours du 15 septembre, entre le vote des parlementaires américains et l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations unies. "Après ce sera très difficile, voire impossible", convient-on. Cette ultime fenêtre sera refermée la semaine suivante par une manoeuvre diplomatique astucieuse de Vladimir Poutine.

    Analyse de texte, noter la tonalité incertaine du vocabulaire employé: François Hollande "croit" "les hauts responsables sont "convaincus", la "méprise" va durer toute la"folle" journée;"malentendu transatlantique "quiproquo risible s'il ne s'agissait d'une guerre";"nous ne maitrisions pas le calendrier, Obama devait donner le top départ"

    Amateurisme absolu: les français ont cru que le coup de fil attendu de Obama dans l'après-midi  signifiait le top départ. Mettant en branle la folle journée française qui lance le timing. L'article dit "quiproquo risible s'il ne s'agissait d'une guerre".Obama a annoncé au  public américain son... non engagement dans l'après midi.

    AMATEURISME HALLUCINANT DE HOLLANDE ET SES EQUIPES, PIEGEES PAR LEUR ENVIE D'EN DECOUDRE !

    Sommum du texte :  "pour prouver à l'opinion que François Hollande n'est pas à la remorque des Etats-Unis version Tony Blair nous avons mis un drapeau bleu blanc rouge sur les pages du communiqué qui allait fuiter à la presse".....!!!!!!!!!!!!!!!

    Plus incompétent, tu meurs!

    Suite "tout nous conduisait à penser que le jour J était arrivé"; " la perspective d'une action militaire franco-américaine apparaissait inéluctable"

     Toujours le vocabulaire du putatif : "personne à l'Elysée n'imagine"; "les conseillers sont persuadés" "

    On apprend dans ce texte que les principaux responsables de la chambre des représentants furent informés plusieurs heures avant Hollande ! On apprend que Barack Obama avait pourtant  demandé aux français de préparer leur opinion publique.

    Fin. On lit que François Hollande, abasourdi, rappelle ses rafales. Sans commentaire. Le texte se suffit à lui-même.

                                                  **

    Si on peut résumer l'épisode géostratégiques du 31 août en d'autres termes :

    François Hollande a péché par immense orgueil. Depuis que les anglais ont dit non, il s'est retrouvé en couple durant  une semaine avec l'Amérique  -  vanté comme le couple franco-américain  par les médias hexagonaux tout aussi orgueilleux- 

    N'en croyant pas ses yeux, il a voulu épouser sa promise de rêve.

    Mais la belle Américaine, plus puissante, plus riche  plus jeune, plus jolie a trompé tous  ses espoirs en se retirant brutalement  du lit de noces au dernier moment. Par un magistral volte-face.

    Conclusion. Se mettre en ménage  avec plus grand que  soi quitte à y perdre son âme était un pari risqué. Ici l'âme évaporée étant la  souveraineté de  la France, son indépendance, les dizaines d'années de diplomatie sérieuse.

    Le pari personnel du Président de la République est complètement perdu. Très inquiétant en tous cas  pour l'image donnée de la France devenue à la fois  ultra va-t-en-guerriste et  basiquement  suiviste. C'est contradictoire.

    Cette contradiction  est induite dans ce que j'ai nommé le "Syndrome de Suez".

     

                                                                          Sylvie Neidinger


    Ce blog a ouvert une nouvelle rubrique politique à l'occasion de ces évènements intitulée  Grenouillade...: quand la France surjoue.