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U-Urbanisme - Page 4

  • Photographe d'archi: Sun and Shadow, Marcel Breuer par Pierre Vallet.

     Surprise en visitant une expo à Annecy, le 15 octobre dernier de se retrouver par le plus grand hasard*  face au  photographe Pierre Vallet photographiant sa propre expo baptisée Sun and Shadow.

    caue haute savoie,gérard chervaz,marcel breuer,pierre vallet,flaineElle est  programmée dans les locaux  du Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et d'Environnement  jusqu'au 15 janvier prochain.

    L'artiste a aimablement accepté que je ...photographie le photographe photographiant ses photographies.

    Une quarantaine de clichés, en noir et blanc, sur la station hivernale de Flaine, liés à la sortie dans la collection Portrait   d'un ouvrage consacré à l'architecte  mondialement connu sur Marcel Breuer en avril 2014.

    Lorsque je demande à Pierre Vallet ce qui lui semble le plus important dans ces -et ses- photos de Flaine. Sa réponse directe et simplissime  tient en deux mots: la lumière ! 

    Econome...Facile: c'est le credo de tout capteur d'image, de tout peintre !caue haute savoie,gérard chervaz,marcel breuer,pierre vallet,flaine

    Sauf qu'ici la lumière et son alter ego -l'ombre- entrent totalement dans le concept architectural initial comme le célébrissime Breuer ne l'indiquait lui-même :"L’architecture de Flaine est un exemple d’application du principe d’ombre et de lumière que j’ai adopté. Les façades des bâtiments sont taillées comme des pointes de diamant. Les rayons du soleil frappent leurs facettes sous des angles différents; des éclairages contrastés résultent de leur réflexion." Marcel Breuer, Sun and Shadow. New York, éd. Dodd, Mead & Company, 1955.

    De la découpe cubiste en fait ! L'expo tire  bien son appellation anglophone de l'ouvrage  produit par le concepteur en 1955. Marcel Breuer  est  un  moderniste influent, américain d'origine hongroise  passé par le Bauhaus (période  Weimar) Egalement designer, il créé la chaise B3.

                                     LUMIERE POUR LA DECOUPE = SUN &SHADOW

    Après avoir conçu le bâtiment de l'Unesco à Paris en 1953, il rejoint une équipe en charge de Flaine. Une "station intégrée" (=voitures exclues du centre) créée en 1968 dans un cirque naturel en respectant l'environnement, un choix révolutionnaire à l'époque.

    L'architecte suisse Gérard Chervaz faisait également  partie des concepteurs. La couleur béton répondant aux couleurs calcaires. La station expérimentale à l'époque (premiers canons à neige etc.)  est désormais classée monument historique pour son ....architecture dont  l'Hôtel de Flaine.caue haute savoie,gérard chervaz,marcel breuer,pierre vallet,flaine


      L'ARCHITECTE ET LE PHOTOGRAPHE D'ARCHI EN INTIMITE

    Pierre Vallet exprime son enthousiasme à avoir photographié, -donc cotoyé-  l'oeuvre alpine de Marcel Breuer. Voire  sa fascination:"L'oeuvre de Marcel Breuer à Flaine est une mine pour le photographe -exercices de style, gammes ininterrompues d’images, une suite et ses variations sur le thème de la lumière-. Là, le noir et blanc se prêtent au plus juste du coloris, du grain, de la texture, de cet alphabet capté par l’image. [...] La silhouette de l'hôtel Le Flaine se découpe ; tel un navire altier, fier, il surplombe la falaise dans toute sa majesté ; mais cette colossale sculpture fait partie intégrante du minéral, plein Sud. Presque accolé à Bételgeuse, de son côté Est, la variation de lumière sur les pointes de diamant trouve ici sa plénitude ; "presque" accolé, car l'interstice entre les deux bâtiments est la partie qui m'a le plus frappé, fasciné."

    La relation entre l'architecte et le photographe d'archi  est la plus intime qu'il soit donné. Une connivence compréhensive au delà du temps qui passe. L'un pouvant des années après, passer du temps sur place, devant le bâti,  à l'observer, l'analyser au fur et à mesure du trajet de l'astre lumineux.

    Guetter l'apparition de détails que l'architecte ne soupçonnait pas et que le photographe va finalement rendre réels.

    Guetter les découpes intéressantes qu'il ne sert, effectivement,  à rien de décrire par l'écrit ou la parole mais juste à capter sur image. Point barre ou plutôt...Pixel barre.

    Pierre Vallet me l'a répété, confirmé "oui l'homme est muet devant l'image".

                                                          Sylvie Neidinger

     

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    Blog Sylvie Neidinger rubrique architecte architecture

    Derniers jours pour la Biennale internationale d'architecture à Venise

                                                                  Crédit images photos @SylvieNeidinger

     PHOTOGRAPHES A LA UNE:

    1-MARCO D'ANNA

    2-DAVID DUNCAN

    3-ERIC DESSERT

    4-RENE BURRI

    5-PIERRE VALLET

     

     
  • La Tour Eiffel, un peu suissesse avec Koechlin. Le signaler.

    La Dame de fer vient de subir un lifting qui l'envoie au 4ème ciel.

    Cure d'amaigrissement  et nouvelle optique: un sol de verre, au premier étage  pour mieux la voir et s'en faire voir.tour eiffel,suisse;statue de la liberté,paris,maurice koechlin

    tour eiffel,suisse;statue de la liberté,paris,maurice koechlinElle se la joue parisienne.

    Les quatre fers en terre solidement  posés en bord de Seine sur son Champ de Mars.

    Mais la Suisse est intégralement liée à sa conception tout autant que la réalisation par l'ingénieur Maurice Koechlin, du Polytechnikum de Zurich, spécialiste du métal lequel a également planché sur les structures de la Statue de la Liberté. Koechlin en a eu l'idée.tour eiffel,suisse,paris,maurice koechlin

    "Il participa au projet et à la construction du viaduc de Garabit (1880-1884).

    Il dessina l'ossature métallique de la statue de la Liberté conçue par Frédéric Auguste Bartholdi.

    C'est à Maurice Koechlin que l'on doit l'idée de la construction d'une tour en métal à Paris à l'occasion de l'Exposition universelle, idée qu'il suggéra à Gustave Eiffel dès le mois de juin 1884. Il fut secondé par l'ingénieur Émile Nouguier dans la conception de ce projet et le brevet d'invention, déposé en septembre 1884, fut par la suite racheté par Gustave Eiffel. Maurice Koechlin termina les travaux en mars 1889 puis dirigea l'entreprise Eiffel, à la retraite de son patron."

    Et ceci  n'est jamais évoqué en France.

    La Suisse certes ne revendique aucunement ce monument, hors de son sol.

    Mais un petit rappel historique à Paris du fait que le concept de la tour Eiffel vient de l'ingénieur initial helvète serait juste bienvenu question exactitude scientifique et cuturelle.

    La famille Koechlin a publié son historique généalogique: on n'est jamais si bien servi que par soi-même.

                                                                    Sylvie Neidinger

     

    crédit images/captures d'écran site Famille Koechlin et Huffington Post, caricature  Migros

     

     

  • Cornavin, un peu cathédrale

    Les travaux de la gare de Genève semblent en voie d'achèvement.

    Après avoir été désossée, la façade droite se remplume....cornavins fin des travaux,architecture

    cornavin, fin des travaux,architectureOn apprécie au plus haut point le nouveau traitement de l'entrée, avec son mur-hublots.

    A l'intérieur de cette haute salle des pas perdus, un sublime sentiment d'être emporté par l'architecture très structurée.

    Art  institutionnel de la gare Cornavin. L'antithèse de l'intimité du bâti-logement.

    cornavin,fin des travaux,architectureContraste de la ligne croisée et du cercle.cornavin,fin des travaux,architecture

    Couleur de lumière.
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    Juste en traversant, le piéton se sent bizarrement devenir tout "architecturé" ...de l'intérieur.  

    Emporté du regard...vers le haut.

    Comme dans une cathédrale.

    Quand l'architecture transcende la sensation physique !  

                

                                                     Sylvie Neidinger   

                    

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                   cornavin, fin des travaux,architecture

    cornavin, fin des travaux,architecture

                         
        Crédits photos ©Sylvie Neidinger

                                                     

                                                                

  • "Envoyé spécial" assassine la Villeneuve, Grenoble

    Pseudo-journalisme...grenoble,envoyé spécial,26 septembre 2013,journalisme trash,la villeneuve,rève brisé

    "La Villeneuve, le rêve brisé"....le reportage passé le 26 septembre sur France2 a engendré la colère.

    Colère vécue contre ce docu lourdement à charge qui n'a rien à voir avec une enquête de terrain équilibrée.

    Pas de parole donnée aux associations de terrain à l'action et la vision positives.

    Juste, de la tv trash d'une violence extrême. Un montage nerveux, angoissant.

    Signalé comme "interdit aux moins de 10 ans". Interdit aux moins de 120 ans, plutôt !

    Confirmé le lendemain par les réactions  locales inhabituelles: deux pétitions sont lancées. L'une par les politiciens du cru  et l'une par la population dont certains habitants voulaient aller jusqu'à  manifester devant la dite chaîne de TV à Paris  (google regorge d'articles  dits "de suite".)

    Discorde

    Colèregrenoble,envoyé spécial,26 septembre 2013,journalisme trash,la villeneuve,rève brisé

    La ville est en émoi depuis. Le soufflé local ne retombe pas: conseils municipaux houleux. Colère qui déborde de partout.

    Les "journaleux envoyés spécialement de Paris" ont allumé un briquet dans un contexte local au gaz  lourd.

    Appuyant leur  démonstration à charge sur un fait divers douloureux: le double assassinat horriblement gratuit  de Kevin et Sofiane intervenu... pile un an avant la diffusion,  le 28 septembre 201 (instrumentalisation ?).

     Effet Streisand sur l'image de  la police en intervention

    Si l'on analyse ce  programme diffusé, on y détecte un effet Streisand. C'est à dire un résultat inverse de ce qui était  prévu par les responsables de la chaîne.  

    1-Notamment à propos du rôle de  la police dans ce film.  Les policiers exercent un métier difficile. Le terrain Villeneuve peut être difficile. Il n'y a aucun  doute. Il est bon de rappeler leurs fonctions régaliennes,  le fait qu'aucun espace du territoire ne peut échapper à leur vigilance.

      Or, paradoxalement ce reportage mal ficelé renvoie au grand public un effet inverse  de leur action sur le terrain: une image plutôt...négative.

    grenoble,envoyé spécial,26 septembre 2013,journalisme trash,la villeneuve,rève briséL'épisode police démarre avec le doc et dure 5 longues minutes. Le téléspectateur  suit dans la nuit une brigade. Choc  de voir les chiens de la brigade canine lancés contre des jeunes. Spontanément,  le téléspectateur  se met  en empathie, en sympathie évidemment  avec ceux qui sont face aux crocs.

    Des chiens lancés en direction d'une population sont une image d'une violence plus qu'extrême.

    A la fin du reportage, presque négligemment, la pseudo journaliste lance qu'on va songer à une police de proximité à la Villeneuve. Question: combien de  chenils sur place ? Et  sponsorisés par Canigou-croquettes..

    2- PROBLEME DU TIREUR. Gravissime, la pseudo journaliste demande à un tireur qu'elle affirme sans preuve "être un habitant de la cité"  de 1)montrer à la caméra une arme de gros calibre et 2) de tirer plusieurs fois la nuit au coeur des immeubles.

    Ce qui est illégal. Et très lâche, car sans prouver l'identité visuelle de l'individu puisque le tireur  est... masqué.

    Résumé. Un tireur non identifié va lancer ses balles réelles dans le nuit devant la caméra rendue complice.

    Il peut être d'ailleurs  un acteur rémunéré par le média? Ou un membre de l'équipe de tournage? Il est masqué. Toutes les hypothèses sont de facto juridiquement ouvertes.

    Or l'équipe de tournage sait, elle, qui en réel a tiré.

    Résumé factuel : France 2 provoque donc  les tirs qui se font bien  à sa demande.

    Ensuite  la pseudo journaliste lance cette remarque inouïe d'indécence morale "personne dans la Cité n'a porté plainte le lendemain suite à ces tirs nocturnes"(remarque : par elle initiés)grenoble,envoyé spécial,26 septembre 2013,journalisme trash,la villeneuve,rève brisé

    Problème: on imagine bien que officieusement des  "responsables " grenoblois doivent savoir  qui a tiré...Scandale.

    Les autorités  locales, nationales ne demandent pas de comptes à France2 qui, pour son émission de  téléréalité à scandale fait tirer à balles réelles la nuit au coeur d'une cité de ...14 000 habitants ?

    Un petit délinquant qui tirerait  serait évidemment arrêté et c'est parfaitement normal.

    Une chaîne de TV, France 2, qui provoque pour les filmer  des tirs à balle réelle  dans la plus grande lâcheté car de nuit, dans la noire obscurité, n'ont pas eux à même être convoqués une seconde dans un commissariat.

    Le CSA: il valide ?

    En résumé. Dans ce reportage trashissime, les chiens sont lancés sur les jeunes et la journaliste en pleine délinquance médiatique s'en sort avec les compliments de sa direction qui évidemment la soutient.

    Normal qu'ils se défilent:  les responsables du programme  ont commandé cet objet télévisuel et son angle  particulier...Ils doivent eux aussi rendre des comptes. Ils fuient en donnant dans la leçon de morale sur la profession de journaliste.

    Erreur : ici il ne s'agit pas de journalisme mais bien de téléréalité.

    Les 14 000  citoyens de la Villeneuve sont en droit de   demander à "Envoyé Spécial"d'aller rapidement officiellement dire, elle et son équipe de tournage,  à la Police de Grenoble qui a tiré, non ? Qui a tiré à la demande de cette "envoyée spéciale Tirs".
    (adresse de la police: avenue du Général Leclerc à Grenoble)

    La déclaration aux autorités policières grenobloises peut-être faite évidemment par les responsables nationaux de la chaîne de service public France 2, s'ils ont de la rigueur morale, du remords et du respect du Droit.

    Or ni la "journaliste" ni son média employeur ne vont le faire. Elle va  se... protéger derrière  la Loi de la protection des sources. Ou sa propre liberté d'expression: facile !

    Car  la journaliste est bien à la source des balles de nuit.

    L'épisode choquant des tirs de nuit, monté par France 2  a bien entendu été immédiatement repris en boucle par d'autres médias (dont Morandini Zap). Ce qui va engluer encore plus la Villeneuve dans ses problématiques réelles ou l'image qui en est faite ...

    L'aspect manipulation est augmenté par la concomitance des deux actions du film :1-une lourde présence policière en début de reportage puisque la caméra filme dans le sillage de la brigade et 2- un tireur de nuit embêté par.... personne. A qui  personne   ne semble demander de comptes.

     3-Le timing surprend. Le film tourné en hiver sort en septembre. Soit pile un an après l'assassinat. Une enquête judiciaire est en cours. Ce film est de facto très intrusif de ce dossier précis. Il se joue d'un fait divers.

    3-Cette typologie de reportages  est  insérée dans une programmation voulue puisque France 2 décline actuellement la thématique police sous toutes les coutures.

    Sauf qu'ici, il ne s'agit pas de journalisme mais de provocation racoleuse d'audience, les dégâts derrière sont majeurs. A commencer par l'image de la police atteinte. Policiers sur un  terrain difficile toute l'année alors que les  auteurs du documentaire inique, dorment dans leurs petites grenoble,envoyé spécial,26 septembre 2013,journalisme trash,la villeneuve,rève briséchaumières.

    LES URBANISTES FOUS ONT CREE UN "QUARTIER MENOTTES"

    Un prochain article reviendra sur les utopies urbanistiques et le titre "rêves brisés". On ne peut s'empêcher de comparer la plan de la Villeneuve à des menottes. Une architecture enfermée, comme la maquette ne le montre.

    Pour conclure et donner la parole à un jeune habitant ....Il dit que c'est l'hiver, les stations de ski sont à trois quart d'heure du centre ville (exceptionnelle proximité de Grenoble et de ses pistes olympiques)

    Mais des  stations où nombreux jeunes de la Villeneuve n' ont jamais ou très peu mis un pied.

    Oui, certains jeunes (pas tous heureusement!)  sont bien enfermés dans le "rêve" cauchemardesque  des urbanistes, enfermés dans l'urbanisme menotte, dans leurs éventuelles addictions.

    Dans leurs actes délictueux quelquefois,  inacceptables pour le Vivre ensemblegrenoble,police,envoyé spécial,26 septembre 2013,journalisme trash,la villeneuve,rève brisé.

    Dans leur manque  de travail, dans leur manque de marché du travail ouvert.

    Enfermés dans l'image de la Villeneuve, Balladins, Arlequin, Heilbroner etc...

    Enfermés dans leurs têtes aussi.

    Mais pas toujours attention aux clichés: les actions positives, les jeunes qui se battent pour étudier, créer leur job vivent aussi à la Villeneuve.

     Comment dérouiller tout l'ensemble ?

    En commençant par rejeter un reportage honteux d'une posture intellectuelle immorale.

    Immoral car paradoxal. Envoyé spécial scénarise en allant  jusqu'à  monter  des scènes violentes illégales (tirer la nuit dans une cité!) pour.... dénoncer  la violence locale de la Cité dont il désigne les auteurs: les jeunes évidemment. Facile .

     Le "rêve brisé"enfonce plus encore un réel si complexe.

    En choisissant d'enfermer la police, les jeunes et la Villeneuve dans une posture caricaturale, cliché.

    Envoyés spécialement de Paris pour un raid médiatique punitif.

                                                                                                         Sylvie Neidinger

    *Le Club de la presse de Grenoble : avis pour et contre Lire

    *La Justice doit se prononcer le 26 juin 2014 suite à la plainte des habitants Lire

     *Une émission d'Envoyé spécial avait déjà été signalée négativement par le CSA pour violence d'image en février 2013

    grenoble,envoyé spécial,26 septembre 2013,journalisme trash,la villeneuve,rève brisé

    Suite:

     

    http://www.ledauphine.com/isere-sud/2014/01/04/des-grenoblois-portent-plainte-contre-le-president-de-france-televisions

    Le CSA soutient la plainte des habitants

    -envoye-special-a-foutu-en-l-air-notre-vie-de-quartier-nous-portons-plainte.

    http://rue89.nouvelobs.com/2013/10/03/lettres-a-envoye-special-facile-raconter-beyrouth-isere-a-villeneuve-246268

     

    La stigmatisation caricaturée  des banlieues par les médias se reproduit avec l'émission  Zone Interdite en avril 2015 :

    http://rue89.nouvelobs.com/2015/04/16/zone-interdite-les-ghettos-voulait-barbus-djellabas-25869

    Crédits images : capture écran site web FT et capture écran wiki

     

  • Affichage sur conteneurs à déchets: curiosité genevoise décodée

    Genève ne laisse pas d'étonner...

    Le traitement spécifique de la publicité intéresse.

    J'avoue avoir eu des difficultés de "voisinage visuel bien compris"geneve,publicité,poubelles avec ceci:

    Ai passé de longs mois à ne pas comprendre ces services de marketing qui acceptent d'associer une notoriété, une image de société, de projet à....des conteneurs de poubelles!

    Comment est-ce possible ??

     Et puis  tout récemment, en passant devant les mêmes conteneurs, le regard en fait avait changé.

    En plaçant la pub sur un conteneur, le contenant ne devient-il pas  ....important ?

    La pub finalement aura quelque part valorisé plus encore que le contenu  l'acte de recycler ???

    Le contenu -ici le verre- serait-il si précieux qu'il mérite bien un habillage publicitaire rémunéré...

    Alors:  objectif pédagogique atteint ? La question reste posée.

    Mais idée visuellement bizarre tout de même ...

                                                                                     Sylvie Neidinger