La bourde n'a pas échappé à la sagacité du "bousingot, souriant bonhomme du gratuit de Carouge, "Tout l'immobilier" qui la signale dans son édition n°657 du 3 décembre 2012, sur le registre de l'humour.
Il souligne un commentaire "mal calibré "rédigé sur la Tribune de cette bonne ville calviniste à propos de la photo des Femen en action à Paris parue le 19.11.2012 sur TDG version papier.
Un rédacteur y nomme "groupe de féministes catholiques françaises"...ces Femen, des activistes du sein en l'air affublées pour l'occasion de coiffes de nonnes.
Bigre ! De quoi rallumer une petite guerre religieuse de derrière les fagots...
Explication: le plumitif a dû avoir la berlue, hyper troublé par les excroissances mammaires soumises aux intempéries dont la bise, froide mais caressante?
Bousingot rappelle que ces "agit'prop' sont bien urkrainiennes et non hexagonales.
Les Femen sont d'ailleurs au féminisme ce que le Nord Coréen Kim-Jong-Un serait à la démocratie....Ces jeunes femmes instrumentalisent leur plastique avantageuse et leurs appendices frontaux dénudés comme outil de propagande.
De jolis corps exposés, dynamiques. Un usage visuel commercialisé du corps féminin à vocation de médiatisation ... Exactement comme dans les pubs justement dénoncées par les féministes "traditionnelles" -Pour la peine, j'ai volontairement masqué les dites mamelles lactifères de la photo des grivoises de Kiev sur le blog !
Pire. En rédigeant, le journaliste de la Tribune de Genève n' a pas pris conscience du grand danger qu'induisait sa légende maladroite du cliché. A savoir, le risque majeur de conversions massives masculines chez les... lecteurs-protestants si les femmes...catholiques françaises adoptaient désormais ce nouveau look "total sexy" avec les poitrines si généreuses et mobiles !!!
Ne pas oublier -nous sommes encore dans l'année Rousseau-que ce grand genevois n'avait pas hésité une seconde à parjurer sa foi calviniste afin de mieux batifoler du côté de Chambéry. Pour ensuite réintégrer le berceau religieux lorsque Madame de Warens l'a laissé tomber !
EGLISE PRESSE ET FEMEN
J'ai voulu chercher une réaction ...en France voisine.
Un responsable de la com' d'un diocèse catholique d'un département rhône-alpin que je ne nommerai pas a bien éclaté de rire, hier, lorsque qu'il a vu la photo et son commentaire.
Et lui de me rappeler une...-sacrée !- bévue commise dans le quotidien Dauphiné Libéré par une certaine Alexandra dans son article du 2 juin 2002.
Envoyée à l'Assemblée synodale des Diocèses Catholiques de Savoie où de nécessaires réformes étaient évoquées dans l'actu de l'époque, la rédactrice- en manque évident de culture - avait titré son papier qui avait fait la Une : ...."l'Eglise savoyarde réformée" !
Ah, ces journalistes...
Sylvie Neidinger
suite : Femen, seins et guerre chaude