Désormais, le personnel du HCR Liban doit se réfugier à Genève....
Les autorités diplomatiques du pays ne décolèrent pas. Et refusent de délivrer tout visa à l'agence onusienne!
Elles portent une lourde accusation d'ingérence active du Comité de l'ONU pour empêcher les syriens de rentrer chez eux.
"Le divorce est consommé entre le Liban et les Nations unies. Jeudi 7 juin, le chef de la diplomatie libanaise Gebran Bassil avait été jusqu'à accuser le HCR d'« intimider » les réfugiés dans le but de les empêcher de rentrer chez eux."
Une enquête auprès des réfugiés de Ersal (Bekaa) mène le Liban à cette ferme mise en cause : "le HCR "sème la terreur dans les esprits [des réfugiés] en invoquant le service militaire obligatoire, le risque sécuritaire, la question de logement et la suspension des aides de l'ONU" en cas de retour en Syrie."
Terreur ? Diantre ! Les concernés onusiens ( dont la responsable Mireille Girard) s'en défendent évidemment...
1,5 million de syriens au Liban pour une population libanaise d'environ quatre millions.
Les réfugiés veulent quitter les camps, rentrer chez eux. C'est d'une logique extrême. Et l'agence de l'ONU s'en offusquerait?
Du coup....plus de visas pour le HCR!
Sylvie Neidinger
Synthèse sur l'Orient le Jour.
Trois jours après, la décision de Bassil est confirmée