Une amie de bobologie certaine -gros revenus mais conscience aigüe du cycle des objets- est venue me rendre visite, me donnant la leçon sur le nombre important de récipients qui finalement sont hébergés à domicile: shampoings, savons liquides etc.
Je lui réponds en reconnaissant la présence de ces "plastiques" issus du pétrole, flacons de verre mais dont une fois terminés, les emballages repartent pour le tri sélectif comme il se doit.
Pas assez me dit-elle. Il faut désormais fabriquer ses produits avec du vinaigre blanc, du bicarbonate etc...
Sur ce point je commence doucement, à utiliser le vinaigre blanc par exemple.
Doucement car n'ayant pas encore fait le choix justement d'éliminer les produits issus de l'industrie.
TESTING
Mais alors qu'il fallait jeter un tube de dentifrice normalement "terminé' je me suis amusée à le tester. Une paire de ciseaux, une découpe. Et la surprise de constater la part importante de pâte qui restait dans le tube et qui allait être tout bonnement jetée.
Plus du dixième.
Et cela est valable pour le reste: les lessives liquides peuvent au niveau de la dernière versée, subir une addition d'eau+ secouer et vider en machine.
Alors calculons. Si tous les habitants de la terre en perdent un dixième a minima, c'est ENORME comme gaspillage du produit pur.
Tous ces emballage plastique, verre dont un dixième repart en poubelle génèrent un gros gaspillage de contenu et de facto de contenant.
Alors, en 2017, ce n'est plus de la radinerie que d'aller chercher la dernière goutte de produit.
C'est une pensée pour la planète en attendant de faire mieux avec moins de récipients.
Quitte alors à moins faire tourner la machine économique des industriels fabricants.
Mais en l'état, à défaut de se passer de son shampoo bien précis acheté en pharmacie, parfumerie ou grande distribution : chasser le gaspi...
Cela donne meilleure conscience "pour la planète" en tous cas.
Sylvie Neidinger
http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2014/06/05/lessive-digitale-vraiment-256660.html