Il s'agit de rétablir les faits. Et ne pas oublier la petite phrase de Liam Fox sur les supposées "obsessions théologiques" de Bruxelles cet été....
Donald Tusk, Président du Conseil européen s'en est pris mercredi 6 février aux partisans du Brexit qui selon lui n'ont pas prévu les conséquences de ce divorce, s'interrogeant sur la "place spéciale en enfer" qui leur serait réservée. Boutade assumée. Il en a ri.
La phrase provoque l'ire outre manche. Le Royaume-Uni s'enflamme. Comme toujours avec deux camps. Ceux qui l'insultent et ceux qui le remercie de dire une vérité.
Certes Tusk et les autres sont excédés de ce Brexit et surtout des positions sinueuses de Theresa May et des brexiteurs. Excédés de ces revirements brumeux d'un Royaume-Uni qui cherchant le beurre et l'argent du beurre est en train de mettre le feu à la ferme.
Des économistes allemands suggèrent à Londres de ...renoncer à tout droit de douane.
D'une part Le polonais Tusk assume et en rigole (la fatigue du brexit est évidente chez les 27. Alors, à la Commission...)
D'autre part, il faut rétablir les faits.
Le 8 août 2018, Liam Fox fustige ce qu'il dit être l'intransigeance de Bruxelles juste parce que les 27 n'obéissent pas au diktat britannique:
« Je pense que l’intransigeance de la Commission européenne nous pousse vers une sortie sans accord », a affirmé le ministre pro-Brexit dans un entretien au Sunday Times. Il reproche à Bruxelles de se retrancher derrière des « obsessions théologiques » plutôt que de soucier du « bien-être économique des Européens ». « Ainsi, il ne peut y avoir qu’une seule issue », a-t-il jugé.(euractiv)
Les brexiteurs dont Liam Fox tirent les salves agressives les premiers. Mais n'assument rien de leurs revirements et leurs désirs sans consistance juridique acceptable pour les 27.
Même pas les phrases prononcées. Même pas assumées. Comme tous ces revirements dans ce dossier.
La théologie a bon dos !
Sylvie Neidinger
On peut même avancer que Donald Tusk -diplomate en chef, diplomate parmi les diplomates- a volontairement évoqué l'enfer des brexiteurs car ces derniers sont totalement capables en cas de "no deal" de ne pas assumer et évidemment d'en faire porter le poids à la Commission, à l'#UE.