Le gouvernement français d'Edouard Philippe a annoncé brutalement une mesure qui va impacter les automobilistes: le passage à 80 km/h.
Brusque, elle n'était pas prévue au programme électoral présidentiel.
La colère, ressentie sur le terrain, se place dans le contexte inflammable de l'augmentation importante du prix des carburants et des péages au 1er février.
Les motards très mobilisés évoquent eux une méthode nouvelle pour distribuer plus de PV et parlent de "sécurité rentière " et non plus routière.
Le Sénat par définition jamais..frondeur est même de la partie. Il réclame des études plus sérieuses.
En fait, cela coince car l'annonce est verticale, brutale. L'acte "royal" vient des cieux et doit s'exécuter rapido(bizarrement comme une guillotine)
Le comparatif avec la Suisse ne porte pas ici sur les 80 km /h (adoptés d'ailleurs) mais sur le fonctionnement politique hexagonal type " décision politique qui tombe du jour au lendemain."
En Suisse de telles décisions impactant le quotidien passent par la votation, avec l'inconvénient de délais très importants pour arriver au consensus.
C'est démocratique.
En France, le système reste monarchique républicain.
Un vote aux présidentielles une fois tous les cinq ans ouvre un blanc-seing qui permet aux équipes au pouvoir de faire ce que bon leur semble. La république a bon dos.
Je préfère la balade à Genève avec ces affiches électorales régulières et pour demander à la population son avis sur tout ...Notamment sur les choses concrètes comme actuellement la redevance radio tv billag.
...aux annonces brutales venues du firmament en mode hexagonal.
Il n'y a pas de petit dossier pour la démocratie.
Sylvie Neidinger