Vieillissant, amianté, il a pris la poudre d'escampette, côté Genève internationale, sur les hauteurs.
Pour mieux respirer et réparer ses vieux os.
Il a même changé de nom au passage.
Le Grand Théâtre de Genève devient l'Opéra des Nations, structure potentiellement éphémère en bois.
Une étonnante solution pragmatique.Qui a toutefois localement grignoté de la verdure...
Le GTG historique pourra-il désormais soigner ses plaies récentes. Sa façade ayant été vandalisée en 2015 par des jets de produits ( dont la terrible huile de vidange!) .
Les projections ont imprégné la pierre en profondeur lors d'une descente "sauvage" sur la ville, une manifestation non autorisée.
Les auteurs des dégradations viennent d'être interpellés.
Façade hyper dégradée. Un coup de grâce. Pas la grâce qui sauve. Celle qui enfonce.
Le budget initialement prévu à 66 millions pour la restauration est explosé à la hausse. Un défi financier.
L'avenir incertain du lieu attise les convoitises.
Un article résume bien les questionnements sur l'avenir urbain de Genève et de cette intitution musicale.
QUEL CHOIX ?
Quel choix sans oublier les enjeux grande hauteur aux Acacias par des investisseurs du Golfe (sans l'architecte Jean Nouvel, récusé) avec une éventuelle salle lyrique au milieu des..gratte-ciel.
Alors l'avenir du Grand Théâtre de Genève se joue-t-il à la campagne ou bien au milieu des tours (du Golfe) ou va-t-il réintégrer ses anciennes pénates au coeur de la ville dans un bâtiment modernisé par des investisseurs chinois, découpé en lofts, avec parking?
En attendant de résoudre le casse-tête, la structure en bois semble bien....respirer à Nations.
Elle chante à tue-tête. Vous l'entendez?
Sylvie Neidinger
crédit images photos Neidinger+capture d'écran RTS Info, article cité