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Z-Genève-Musées: Ariana,MAH, Tavel - Page 4

  • France: le ras-le-bol des policiers cibles

    Les policiers n'en peuvent plus.

    Fatigués de la longueur de l'épisode de manifestation contre la loi girouette dite  "travail" qui au milieu ne correspond plus du tout  à ses  débuts et ne satisfait plus personne !

    A devoir gérer, de jour et de nuit (debout) la contestation boboïde -mais pas seulement-  issue des rangs d'une gauche en totale décomposition et des oppositions internes fortes avec l'extrême-gauche.

    Le gouvernement, certaines mairies  très laxistes ont pendant un mois et demi  laissé faire  accordant même des locaux, de l'eau, de l'élec !

    Où l'on apprend un mois et demi après le début de l'occupation de la place de la République à Paris, que les sonos vont être finalement interdites... après 22h30.

    Ah bon parce que avant cette date les grosses  sonos  étaient alors autorisées... après 22h30.....au coeur de la capitale!!!???

    Un gouvernement  qui avait refusé jusqu'à très récemment aux policiers l'usage des canons à eau, l'arrestation ou assignations à résidence  des fauteurs de troubles identifiés malgré les masques (acte très récent: cette semaine)

    Autorités qui ne donnaient pas de consignes d'encadrement  claires aux policiers, ou en décalage par rapport au timing des  exactions selon les dires des syndicats policiers (dont Alliance).

                                                AFFICHES ANTI-FLICS

    Le syndicat CGT en perte de vitesse -donc en mal d'électoralisme racoleur - a produit des affiches violemment anti-policiers qui en ont rajouté une couche.

    Elles fustigent les dérapages policiers, certes non conformes,  issus eux-mêmes de la violence extrême des manifestations, certes. Mais au passage stigmatisent les policiers.

    Les syndicats lycéens et étudiants chauffant les esprits au point de blocages et d'incendies de lycées. (illégal)

    Des organisations qui  mettent de l'huile sur le feu.

    Cette semaine: un  passage en force de cette loi mal ficelée, certes constitutionnel, avec le 49.3,  chiffres désormais connus de tous relance la contestation.

                                        GUERILLA URBAINE FASCISANTE

    Les médias  nomment les fauteurs de troubles "casseurs" mais jamais par leur véritable désignation politique: antifas et/ou anarchistes et/ou autonomes.

    Un journal avait même commencé à parler de"casseurs de banlieue" avant que cette rhétorique  du glissement de désignation de cible ne cesse d'elle-même car trop grossière ici, pour ces manifestations politisées d'extrême-gauche.

    Ce qui n'empêche pas les casseurs de tout poil, de tous pays ou quartier aussi de venir  s'agréger.

    Ces " justiciers non identifiés" , qui se cachent derrière des foulards ou masques pour détruire les centre-villes, les voitures sur leur passage se targuant de leur "bon droit"  à tout casser, sont en réalité ... fascisants. Quels qu'ils soient !

    Car ils prennent la démocratie et le vivre ensemble en otage.

    Le montant chiffré cumulé des dégâts est impressionnant.

    Chienlit.

    La ministre de la culture  fustige l'annulation aux cérémonies de Verdun du concert du rappeur Black M et ne dit pas un seul  mot, au même moment sur la casse violente du centre ville de Rennes.  Ce rappeur pouvait évidemment venir chanter n'importe quand à Verdun mais pas pour cette période commémorative de ceux qui ont donné leur vie pour la France en 14-18.

    En effet, Black M avait dans bien dans certaines chansons insulté...la France. Les associations d'anciens combattants commençant à évoquer leur boycott, avant l'annonce de l'annulation.

    Stupéfiant. Comment, même autour des commémorations de 14/18, cette période forte du sacrifice d'une génération lors de la 1er guerre mondiale, un  évènement mémoriel normalement fédérateur, les socialistes (mairie de Verdun et ministère) ont réussi à semer la zizanie nationale!

     Un président de la république gonflé à l'azote, en apesanteur, hors sol qui clame à tout vent que tout va bien, que son quinquennat est formidable alors que le réel n'a jamais été si opposé à cette logorrhée.

    Acte d'autopromotion, autosatisfaction  et de communication très provoquant en complet décalage..

    Au milieu du barnum politique et syndical ambiant  les policiers, dans leur fonction régalienne sont pris en tenaille.

    Un policier dit n'avoir jamais été confronté à ce niveau de violence.

    Policiers épuisés par cette forme de guerre intérieure politisée devenue guérilla urbaine.

     

                                                                             Sylvie Neidinger

     

    *Les individus hyper politisés ne veulent pas simplement "casser du flic " mais ...tuer. Ils sont dans la mouvance de l'extrême gauche. Ici une manifestation anti fa ultérieure:( juin 2016)

    http://www.metronews.fr/info/mort-de-clement-meric-le-defile-tourne-a-l-affrontement-quatre-interpellations/mpfd!5wfrCoaD72bu6/]

     CQFD Le 19 mai, jour de protestation: une voiture de police est incendiée avec ses occupants à l'intérieur !

    http://www.ladepeche.fr/article/2016/05/18/2346780-loi-travail-manifestation-inedite-policiers-contre-haine-anti-flics.html

     

     http://www.francesoir.fr/culture-musique/renaud-son-message-damitie-aux-forces-de-lordre-video

     LE 13 JUIN 2016 ASSASSINAT ABJECTE D'UN COUPLE DE POLICIERS A LEUR DOMICILE

    http://www.lepoint.fr/faits-divers/deux-policiers-des-yveline-14-06-2016-2046459_2627.php

    Une oeuvre de Street Art stigmatise la police à Grenoble, subventionnée par les impôts. Le maire écologiste la défend.

  • Décollations muséales: j'aimais bien le XXème siècle...

    " Judith décapitant Holopherne."caravage.GIF
     
    L'oeuvre originale du Caravage vient de sortir du néant.
     
     
    Le cabinet d'expert Turquin vient d'évaluer l'oeuvre à 120 millions d'euros.
    L'état français publie un décret de non sortie du territoire pour trois ans.
     
    Et le monde de s'extasier de la redécouverte.
     
    Il  y a tout de même un petit problème... Sinon plusieurs.
     
     1) ORIGINE DE PROPRIETE?
    L'ancêtre de l'heureux néo-propriétaire était officier de Napoléon. Le tableau est   probablement  un butin des guerres d'Italie ?
     
    Débat clos: le tableau appartient à une Histoire qui remonte à la première moitié du... XIXème siècle tout de même.
     
    Le débat sur la légitimité de propriété semble ici passablement dépassé deux siècles plus tard.
    Il avait été pris à qui et ou cet objet? Nul ne le sait
    Le monde de l'Art  estime miraculeuse la résurrection  de cette toile et s'en extasie.
     
    [Nota Il n'y a pas de hasard, d'ailleurs à ce que  le British Museum et le Louvre soient les deux musées les plus volumineux au monde.
    Les deux anciennes puissances coloniale ont accumulé des objets des territoires sous leur contrôle.
    Débat sur ce point ? Quand on voit la destruction actuelle,  massive du patrimoine proche-oriental in situ, on trouve que le réseau mondial des musées- et pas seulement ces deux musées majeur- a finalement protégé une partie du patrimoine de l'humanité.]
     
    2-Les Italiens viennent tempérer l'enthousiasme hexagonal contestant  que l'oeuvre retrouvée soit un original du Caravage. Normal, c'est de bonne guerre.
     
    Alors où est le problème??
     
    3)....Le sujet: une décapitation !
     
     
    Ou ici la décollation de Saint-Jean Baptiste 1496-1499 oeuvre visible au MAH
    [Ici Juan de Flandes ( vers 1465 - Palencia, 1519)Hans Memling (Memelingen, entre 1425 et 1440 (ou près d'Aschaffenburg, vers - Bruges, 1494), ancienne attribution.(Huile sur bois 87 x 47 x 1 cm. Mention obligatoire : Musée d'art et d'histoire, Genève. Legs Gustave Revilliod, Genève, 1890 N° d'inventaire : CR 0365)]

    J'aimais bien le XXème siècle... quand on croisait  ces scènes atroces du comportement humain seulement et uniquement au détour des couloirs de musées.

    Que l'on pouvait regarder ou ignorer.

    Ces oeuvres d'art  nous évoquaient la barbarie de l'antiquité. Et ouf, on se disait que de tels temps atroces étaient révolus.

    Et nous de gloser, jauger, soupeser, analyser tranquillement du regard les clairs obscurs, la touche spécifique de l'artiste.

    Et puis le XXIème siècle barbare nous gicle en pleine figure.

     On a décapité dans la plus grande indifférence jusqu'à ce que des occidentaux  subissent le sort. Ce qui a enclenche enfin une alerte mondiale en 2013.

    Mais surtout  ces crimes de guerre se poursuivent.

    Les ados et lycéens  commençaient à  partager sur les portables dans les cours  des établissements scolaires ces scènes chaudes d' un nouveau genre dans l'indifférence sociétale la plus absolue.

    C'était l'époque du partage sans limite, à tout va,  infra rouge ou bluetooth aujourd'hui révolu.

    Les parents qui savaient rouspétaient, mettaient en garde. Leur progéniture était informée Et les autres?

    facebook participait volontairement au partage macabre encore en 2013 en refusant de retirer une video enclenchant une ire mondiale puis en acceptant finalement

    Aujourd'hui  1) celui qui cherche sur internet trouve toujours ces images et surtout 2) les criminels continuent leurs ignobles exactions, à l'heure de la modernité.

     Les tableaux du type Judith& Holoperne n'étaient au fond que des pigments sur toiles rappelant de vieilles lunes.

    J'aimais bien le XXème siècle...

                                                     Sylvie Neidinger

     
     

     
     
  • Le Grand Théâtre de Genève prend la clef des champs. Provisoirement.

    Vieillissant, amianté, il a pris la poudre d'escampette, côté Genève internationale, sur les hauteurs.  DSCN7471.JPG

    Pour mieux respirer et réparer ses vieux os.

    Il a même changé de nom au passage.

    Le Grand Théâtre de Genève devient l'Opéra des Nations, structure potentiellement éphémère  en bois.

    Une étonnante solution pragmatique.Qui a toutefois localement  grignoté de la verdure...

    DSCN7469.JPGLe GTG historique pourra-il  désormais  soigner ses plaies récentes. Sa façade ayant été vandalisée en 2015 par des jets de produits ( dont la terrible huile de vidange!) .

    Les projections ont imprégné la pierre en profondeur lors d'une descente "sauvage" sur la ville, une manifestation non autorisée.

    Les auteurs des dégradations viennent d'être interpellés.

    facade GTG.GIFFaçade hyper dégradée. Un coup de grâcePas la grâce qui sauve. Celle qui  enfonce.DSCN7468.JPG

    Le budget initialement  prévu à  66 millions pour la restauration est explosé à la hausse. Un défi financier.

    L'avenir incertain du lieu  attise les convoitises.

    Un article résume bien les questionnements sur l'avenir urbain de Genève et de cette intitution musicale

                                              QUEL CHOIX ?

    DSCN7474.JPGQuel choix sans oublier  les enjeux grande hauteur aux Acacias par des investisseurs du Golfe (sans  l'architecte Jean Nouvel, récusé) avec  une éventuelle salle lyrique au milieu des..gratte-ciel.

    Alors l'avenir du Grand Théâtre de Genève se joue-t-il à la campagne ou bien  au milieu des   tours (du Golfe) ou va-t-il réintégrer ses anciennes pénates au coeur de la ville  dans un bâtiment modernisé par des investisseurs chinois, découpé en lofts, avec parking?

    En attendant de résoudre le casse-tête, la structure en bois semble bien....respirer à Nations.

    Elle chante à tue-tête. Vous l'entendez?

                                                                                                        Sylvie Neidinger

     

    crédit images photos Neidinger+capture d'écran RTS Info, article cité

    DSCN7472.JPG

     

  • Les oeuvres du MAH font le mur pour s'afficher en... Street Museum Art!

    Etonnante expérience inversée....

    Le piéton genevois, lors de ses pérégrinations urbaines, peut désormais se trouver nez à nez avec un clone des tableaux sagement, bourgeoisement et normalement installés au Musée d'Art et d'Histoire de la ville.

    outing.GIF

    Un bis repetita, en version originale.

    Tout simple: photographier, imprimer, découper, transporter, trouver le lieu vertical idéal,  coller, admirer, partager, discuter, écrire, rephotographier...

    Une oeuvre alter ego qui va au contact.

    Histoire de humer l'air du temps pour  respirer  l'hygrométrie ambiante naturelle lémanique - pas du tout contrôlée  cette fois.

    Pas de capteur, ni caméra, pas  de personnel de sécurité. Libres comme l'air, quoi.

    -d'ailleurs, ils flottent un peu nos deux sumos locaux ! Un peu moins gras que leurs homologues nippons toutefois.

    Les lutteurs de Hodler en avaient assez de leur représentation académique.

    Ils voulaient juste voir du peuple, bon sang !! Sentir les ruissellements de la pluie et les uv. Acérer leurs biscoteaux, bomber les pectoraux.

    Se sentir humains, revivre, sortir de l'imaginaire du peintre qui les a créés.

    Certes  ces vaillants combattants helvètes ne crachent pas dans la soupe de leur maison favorite, le MAH où ils sont  bien gâtés, bien nourris.

    De véritables coqs en pâte confortablement installés dans les vastes dimensions palatiales de la  célèbre institution genevoise.

    Pas compliqués, ces gros bras  ne négligent pas  du tout leurs  visiteurs, habituels déambulateurs des grandes salles, ces fans capables de s'intéresser  au moindre des petits détails de leur costume peint par ce bonhomme  de Ferdinand.

    mah,outings projet,genève,julien de casabianca,street art muséal,hodlerToutefois les bateleurs s'ennuient grave, éternelles vedettes statufiée, figées.

    Rien ne vaut une virée pour chercher le populo, le vrai.

     Sans oublier de boire de petites bières au passage.

    Une envie urbaine, une bouffée d'air pur quoi.

    Lutter et frimer un peu tout de même  devant le regard des gamins et gamines de la bonne ville. Devant le regard des genevoises girondes aussi...

    Grâce au projet baptisé Outings d'un artiste corse  Julien de Casabianca.

    Un projet collaboratif en mouvement sur sa durée et dans  plusieurs "Streets" de Genève avec cette  soixantaine de présentations à  découvrir de la Jonction aux Eaux-vives.

    La démarche est très cadrée. Il y  a des oeuvres, des auteurs, des droits...

    De fait le produit fini installé in situ est nommé un "outingsMAH", bigre.

    Décidément le MAH innove avec ce que je m'autorise à baptiser le "Street Muséum Art" , ce, quelques mois après l'expérimentation Muséomix.

    Magnifique idée pour laisser entrer une brise ou une bise entre les murs.

    Ceux de la ville et ceux du musée en interaction, en miroir, en façade.

    Murs en regards croisés "open space" de la population genevoise.

                                                                                               Sylvie Neidinger

     Du 10 octobre au 10 janvier avec des expos In ...à l'intérieur du musée aussi  en boomerang

    crédits images captures sites web

     

                 RUBRIQUE MIROIR DE L'URBAIN STREET ART'

     

  • Henriette d'Angeville, pionnière du Mont Blanc, première alpiniste. Ou plutôt Marie Paradis?

    En ce 8 mars 2015, la Femme que je  voudrais mettre à l'honneur est une inconnue du grand public,  alors qu'elle est la première alpiniste, exploit majeur s'il en est !

    Henriette d'Angeville se lance à l'assaut du "toit du monde" en septembre 1838.P1140203.JPG

    Première femme au sommet ? Pas exactement. L'anecdote est savoureuse.

    Car... attention! Marie Paradis, de Chamonix  atteignit   le somment mythique en ...1811. Soit 30 ans avant. Servante d'auberge, la fille du pays est littéralement portée au sommet presque à corps défendant par ses amis guides. Elle  racontera de cet exploit qu'elle a été "tirée, trainée et portée au sommet"

    Peu avant son décès en 1838,  invitée à la réception en l'honneur de Henriette, la chamoniarde  adoubera cette dernière. Elle confiera à celle-ci  qu'elle est la véritable première femme alpiniste à monter au sommet du Mont-Blanc, à quarante quatre ans.

    Certes. Mais sans conteste, la première femme à  avoir franchi  cette frontière, tout de même, c'est bien elle Marie Paradis, la modeste "historique".

    Côté masculin  Jacques Balmat et le Docteur Paccard (admirateur de Horace Benedict de Saussure, le genevois qui fonde l'alpinisme) réussissent la première ascension du Mont Blanc (4810 mètres) le 8 août 1786.

                           Premiers hommes: 1786

                           Marie Paradis: 1811

                           Henriette d'Angeville: 1838

    P1140197.JPGHenriette d'Angeville, en pro, techniciste, a véritablement révolutionné la montée au sommet en démarrant par la démarche moderne de se créer le vêtement adapté. Cet accoutrement a été reconstitué et fut représenté l'été dernier lors de l'expo du CG74 à Rivoire intitulée "Défilé alpin, la mode et la montagne du XVIIIème siècle à nos jours"P1140362.JPG

     Le Progrès  :"Entourée de guides triés sur le volet, elle va se lancer, à 44 ans, dans cette folle aventure. Qui plus est un dimanche, le curé lui ayant donné l’autorisation de manquer la messe!

    La montée par la Pierre Pointue, jusqu’au bivouac des Grands Mulets, se passera dans l’allégresse, Henriette gagnant la confiance de ses guides : « Elle va comme nous et n’a peur de rien. »

    Un gigot de mouton et quelque bouteilles plus tard, après savoir entonné des chansons en patois, chacun s’endormit avant de prendre la direction du dôme du Goûter. Là, les affaires se corsent. « Le froid devenait plus vif, j’avais pris soin de me frotter le visage avec de la pommade de concombre dans cette partie couronnée d’une guirlande de séracs », où, par prudence, les guides divisent la caravane. Après s’être retrouvée un pied dans le vide en franchissant un pont de neige, elle va connaître et vaincre le mal des montagnes.P1140202.JPG « Je ressentais une courbature dans les reins, accompagnée d’une pesanteur sur les yeux et mon pouls donnait 136 pulsations par minute, avec un cœur qui ouvrait ma poitrine. » Quelques paroles vont la piquer au vif et la sortir de la torpeur qui l’envahissait : « Voulez-vous que l’on vous porte ? » La crainte d’un tel affront lui redonne des forces, alors qu’elle distingue la cime. Débarrassée de sa corde et ses bâtons « à 1 heure et 25 minutes, mon pied foulait enfin le sommet du Mont-Blanc et, dans la plénitude de mes facultés physiques et intellectuelles, je pus admirer le grand spectacle qui s’offrait à moi"

    alpinisme,8 mars 2015,cg74,henriette d'angeville,marie paradisPro, Henriette d'Angeville poursuit une carrière d'alpiniste au coeur du XIXème siècle avec une vingtaine d'ascensions à son compte. La franco-suisse, fille d'aristocrates réfugiés à Genève, réalise sa dernière ascension dans les alpes vaudoises  (Oldenhorn, dans les Diablerets) à... 69 ans ! Pro, elle décrit son expérience dans un album Le Carnet Vert, en 1839, dont le Conseil Général de Haute Savoie a pu acquérir une vingtaine de planches.

    Cette pionnière qui n'a pas froid aux yeux se met également à la...spéléo et fonde le Musée de spéléo de Lausanne.

    Du plus haut au plus profond, à une époque où, pour manquer une messe, elle devait demander une autorisation: quelle force de caractère !

                                                                                                                               Sylvie Neidinger

     Rubrique Femme du 8 mars

    Rubrique Genevoises

    crédit photo image de documents de l'expo CG 74