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Pays-Suisse - Page 17

  • Sanctuaire d'Artémis Amarysia:magnifique découverte de l'Ecole suisse d'archéologie

    Karl Reber, directeur de l'Esag vient d'en faire l'annonce: la découverte d'un site antique majeur  plus précisément sur l'île d'Eubée.

    La mise à jour du sanctuaire d'Artémis Amarysia, déesse de la chasse est le fruit de l'immense volonté des chercheurs suisses.

    Tobias Krapf, secrétaire scientifique se souvient de son émotion pour avoir voir vu apparaître sur une tuile "ART" puis... "ARTEMIDOS" à la fin de l'été.

    (Le Temps ) "la découverte est essentielle. Ces fouilles qui se déploient sur 5000 m2 ont mis au jour l'un des derniers sanctuaires connus par les textes. «Il compte parmi les plus importants de l'île d'Eubée, le deuxième plus grand de Grèce après la Crète », explique le professeur Karl Reber, directeur de l'ESAG. Il rappelle que cette école fouille cette île «depuis 1964 à l'invitation du gouvernement grec. A cette époque, la ville moderne d'Erétrie s'agrandit et des constructions sont réalisées sur le site antique. L'objectif était de protéger une partie de ce site antique».

    C'est le résultat d'une campagne de fouille de cinq ans mais surtout d'une présence suisse  d'un demi-siècle pour protéger le site antique potentiellement intéressant d'une ville moderne.

    Un engagement  helvétique têtu, opiniâtre, important en matière scientifique mais aussi .....financier. Le terrain est acheté par l'ESAG  en 2012 !

                     MISE EN RELATION DES VESTIGES AVEC LES TEXTES

     «Une telle découverte est d'un grand intérêt, ajoute Denis Knoepfler, professeur honoraire au Collège de France et à l'Université de Neuchâtel. Elle permet de mettre en relation les vestiges avec des textes.».(Le Temps)

    Cette découverte  couronne en effet  la démarche scientifique de cet  historien, Denis Knoepfler, qui mêle doute et hypothèse.

    "Il est jeune chercheur lorsqu'ils se plonge dans les écrits concernant la ville antique d'Erétrie, notamment ceux du géographe Strabon (Ier siècle avant Jésus-Christ). Celui-ci évoque le sanctuaire d'une part, et une procession de l'autre. La procession, imposante, ne peut avoir lieu dans l'espace décrit par le géographe.

    C'est alors que le doute surgit, explique le professeur Knoepfler: «Progressivement, j'ai constaté différents indices plaidant pour une localisation de ce secteur au pied d'un colline et non là où nous cherchions». En cause, une erreur dans le nombre de «stades», l'unité de mesure de l'époque équivalent à 180 mètres. «En Grec, deux lettres se ressemblent, le ζ et le ξ, poursuit Denis Knoepfler. La première équivaut au chiffre 7, la seconde à 60. Mais dans leur écriture, il n'y a qu'une infime différence entre les deux». Dans le premier cas, le sanctuaire était à 1,2 kilomètre de la ville, dans le second, à 11 kilomètres. «J'ai donc supposé qu'il s'agissait d'un erreur de copiste et suggéré une localisation du sanctuaire sur le rivage, au pied de cette butte», explique-t-il en montrant la colline qui domine les fouilles."

    La campagne de fouille 2017 est terminée, les cours reprennent à Lausanne

    Le directeur de l'ESAG Karl Reber poursuit: «Nous sommes partis d'un petit sondage. Aujourd'hui, nous savons que le sanctuaire est encore plus grand que ce que nous avions prévu». Il faudra encore dégager des tonnes de terre, remuer des centaines de blocs avant de mesurer l'ampleur de la découverte.

    Et en attendant probablement penser à protéger le site de toute intrusion malveillante?

    Un autre suisse fait parler de lui en archéologie crétoise : Thomas Waldmann, archéologue mathématicien. Il fouille et cartographie le Labyrinthe de Messara.

     

     

    L'archéologie suisse au top !

                                                                 Sylvie Neidinger

     

     
     
     
     
    Le site d'Amarynthos a réservé une agréable surprise aux archéologues suisses Karl Reber (à gauche) et Denis Knoepfler. (Fabien Perrier) ( Le Temps)
  • Par train, à la rencontre des Barbus de Gruyère entre autres

    Sympathique reportage sur la 5...un tour de Suisse en train au coeur du pays réel.

    En l'occurrence la Suisse  fromagère, gruyère, emmental, vacherin  jusqu'au métier de  "sanglier" (ou écorceur)

    Vu par un  journaliste français à qui une  suissesse dit, dans un wagon une certaine  vérité "nous on aime le consensus. On trouve les solutions calmement. Pas besoin de crise ni de  cris et manifestations. Comme c'est dit tout calmement...

    Privilège d'un sympathique repas avec les Barbus de la  Gruyère en costume.

    "Il y a en Suisse un mélange de bonne humeur et de sérieux. Un petit grain de folie aussi. Calme et gourmandise", conclue le visiteur qui semble découvrir ... la lune.

    Il est temps que la Suisse réelle soit....diffusée....

    A revoir sur le net.

    ou sur la chaine 5 dimanche 20 août à 16h35 rediffusion de l'émission Des trains pas comme les autres.

    Rafraîchissant.

     

                                                   Sylvie Neidinger

     

     

     

     

    suisse.GIF

  • Niels Ackermann, photo-journaliste genevois expose aux rencontres d'Arles

    Les Rencontres photographiques d'Arles se sont décentralisées en d'autres  lieux de passage; dans les gares notamment. IMG_6904.JPG

    Sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille, des panneaux exposent quelques oeuvres du suisse Niels Ackermann et de quelques autres grands noms...

    Le domaine de prédilection de "l'oeil genevois"  consiste à retrouver puis  photographier, en Ukraine les anciennes statues de bronze de Lénine.IMG_6907.JPG ( "Looking for Lenin", en association avec  Sébastien Gobert)       

       Contraste.

    Autre incroyable panneau sous le  ciel bleu sudiste:  ce couple d'iraniens en voyage de noces au milieu d'un champ de ruines armé... Du photographe iranien Gohar Dashti (Vie d'aujourd'hui et guerre. 2008)

     

    Un peu plus loin, la photo  d'un être transgenre était en cours d'arrachement  Le panneau ne survivra probablement pas au mois d'août ?

    Nous étions alors plusieurs à observer les clichés.         

    niels ackermann,rencontres photographiques  d'arles,gares

     La conversation s'engagea sur les analyses  respectives. Avec échanges d'arguments en positif et négatif.

    Là réside précisément l'intérêt de cette expo: sa prise de possession par le public de passage qui...prend le temps de s'arrêter un quart d'heures !

    IMG_6912.JPGUn certain Roch -formidable d'énergie et de culture- adorait la photo de Marilyn Monroe réinterprétée, réutilisée.

    Il  se présenta comme: "toujours argentique".

    Selon lui, "la différence entre l'argentique et le numérique est la même qu'écouter un son sur vinyle ou numérique..."

    Mais comme moi, il  photographiait avec son... mobile !

    Il m'a dit aussi être surfeur entre mille autres activités plus sérieuses. Je lui ai souhaité de bons spots avec de bons vents avant de reprendre mon train.

    Le charme des vraies  rencontres photographiques.

                                                                                                           Sylvie Neidinger

     

     http://www.tdg.ch/culture/niels-ackermann-photographe-humains/story/22820943

     http://www.loeildelaphotographie.com/fr/author/niels-ackermann/

     

    crédit images photo neidinger

    niels ackermann,rencontres photographiques  d'arles,gares

     

  • Sarcophage turc de Genève...ne jamais oublier Zeugma !

    Lors de ma visite à l'Uni-Bastion pour voir le sarcophage que Genève va rendre au pays d'origine, j'avais pris en photo entre autres, le poster  issu de la Turquie accroché sur la porte d'entrée qui se félicite du retour. Mais pas publié le cliché au final.

    Rappel: en 2010 les Douanes suisses découvrent un extraordinaire sarcophage romain en provenance de  Turquie. Il  représente les douze travaux d'Hercule. Ce, en contrôlant  les inventaires aux Ports francs de Genève, ce lieu de  fantasmes archéologiques liés à  parfois des réalités douteuses quant aux provenances...Comme ici. Carrément du trafic d'antiquité. Le comble: objets pillés en vue de placement en direction de musées et institutions !

    Certes le retour de l'objet pillé est une excellente nouvelle. Et l'Etat en question a raison de se satisfaire du retour.

    Certes dans le même ordre d'idées la demande de la Turquie à propos d'une mosaïque de Zeugma, la Séleucia grecque, vis à vis d'une université américaine de l'Ohio est légitime:  "the minister also mentioned that pieces of some mosaics in the Zeugma Museum have been stolen and taken to the Bowling Green State University in the U.S. state of Ohio and called on the university’s academics to return them"

    Toutefois, si un Etat est tellement soucieux de patrimoine, pourquoi alors construit-il le barrage de Berecik,  dans une zone archéologique majeure et détruit-il ainsi volontairement tout ce que les fouilles de sauvetage n'ont pas pu mettre à l'abri??? Et  les thermes d'Allianoi un site majeur de Pergame détruits eux aussi par un barrage?

    On peut commencer le listing des autodestructions locales...De graves atteintes au patrimoine au profit d'infrastructures.   Problème.

                                             Sylvie Neidinger

    http://www.archaeology.org/issues/44-1211/features/252-features-zeugma-after-the-flood

    http://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/archeologie-archeologie-zeugma-richesses-passe-englouti-593/

    Quand on observe ce qui a été sauvé in extremis on se pose des questions sur l'ampleur des destructions.

     

    1/2 Sarcophage herculéen exposé cet été à l'Unige avant d'être restitué - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

    2/2 Sarcophage turc de Genève...ne jamais oublier Zeugma ! - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

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  • Affaire Grégory: la gaffe suisse, anecdote photographique.

    Anecdote

    En 2013 le Festival de Montreux avait croisé l'affaire Grégory d'une manière originale.

    Le graphiste qui concoctait l'affiche de la crèche du Festival du bout du lac  avait repris la bonne bouille d'un enfant bien sympathique trouvée sur le net.

    Sans trop se préoccuper des sources de l'image, ni  des droits de reproduction. Méthode un peu sauvage, quoi.

    C'est un visiteur français qui a sonné l'alerte générale.

    L'alerte s'est transformée en tornade !

    Le cliché reproduit était celui d'un enfant mort assassiné en 1984  : le fameux Grégory Villemin dont le dossier resurgit ces temps-ci.

    Hyper connu dans l'hexagone. Impensable de le voir "repris" ainsi.

    Au premier chef, les parents (couple Villemin) ont même pensé porter plainte.

    Le directeur du célèbre Festival de Jazz s'est excusé, arguant de l'erreur absolue sans volonté de nuir. Les excuses furent acceptée. L'affaire en est restée là.

                                                                                     Sylvie Neidinger

     

     

                                    photo pour le Kindergarden de Montreux !

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