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Pour se retrouver dans un avion en partance d'où un personnel de bord a donné l'alerte.
Bernard Stämpfli, malgré ses compétences connues de communicant a bien du mal à justifier, à expliquer un tel bug, un tel manquement à toutes les sécurités à l'aéroport international de Genève.
Décidément le comité Nobel eut de l'humour cette année pour ses choix !
Après le suisseJacques Dubochetet son curriculum vitea marrant, le Nobel d'économie est attribué à un chercheur qui porte le nom de Richard H. Thaler.... à la source du mot..... dollar .
J'avais écrit un article sur le thème en 2012: Le dollar, ce thalercette très ancienne dénomination de monnaie européenne.
C'est assez hallucinant de constater que la bonne ville de Genève a consacré trois jours à promener deux marionnettes. Certes avec une foule de fans conquis.
Mais en ayant bloqué la circulation du centre ville.
Deux "Géants" ont à cette occasion produit des "dommages à population" tout autant que des " plaisirs à population".
Les blogs s'indignent, à l'image de genevois en colère. Ici JF Mabut.
John Goetelen, (blog'homme libre) semble avoir apprécié. Il nuance tout de même en citant le politicien Sylvain Thévoz qui aurait traité les conducteurs (légitimement mécontents) de "bagnolards" :
Blog homme libre :"Sylvain Thévoz nomme les conducteurs et conductrices de manière discriminante et peu inclusive: les bagnolards. Bagnolards cela sonne comme queutard, viandard, bref des mots choisis pour leur amour universel planétaire. Au fond je me demande si, sous prétexte de poésie, Sylvain Thévoz n’a pas politisé l’affaire et profité de commettre un article discriminant et anti-bagnoles sur le dos des géantes."
C'est assezincorrect de la part de ce monsieur (Thévoz ) de s'en prendre ainsi avec moult mépris à ceux que le blocage de la ville a dérangé pour des motifs légitimes de retard, d'impossibilité d'honorer une invitation par manque de moyens de transport.
["Bagnolards" avec le suffixe négativant "-ard" que l'on retrouve aussi dans l'expression "conn-ards"....]
TPG désorganisés, absence de trams ...
Les dégâts vont bien au delà.
Je connais des personnes qui ont RATE LEUR AVION.
Combien dans ce cas ?? Seul l'aéroport en a les statistiques.
Des handicapés n'ont pas pu se rendre à leur institution. Pas seulement les individus mais globalement la vie économique en a pris un petit coup sur la cafetière.
C'est assez hallucinant de voir que Genève, ville qui se veut internationale avec un aéroport international s'est "s'auto-coincée", grippée, pour motif "festifs" à vouloir imiter la tradition nordiste des Géants. Surtout TROIS JOURS durant.
JF Mabut signale sur son blog à juste titre le travail de sécurité autour de l'évènement. L'engagement de la police. Son coût apparemment très important aussi.
On ajoute son danger. Une foule concentrée sur trois jours en pleine rue, en pleine période terroriste.
La question majeure reste :" peut-on bloquer l'économie d'une ville, ses flux de circulation dont ceux indirectement liés à un aéroport international (Cointrin) durant TROIS jours pour motif culturel festif?"
La réponse est assurément une genferei majeure, une genevoiserie... GEANTE !
Karl Reber, directeur de l'Esag vient d'en faire l'annonce: la découverte d'un site antique majeur plus précisément sur l'île d'Eubée.
La mise à jour du sanctuaire d'Artémis Amarysia, déesse de la chasse est le fruit de l'immense volonté des chercheurs suisses.
Tobias Krapf, secrétaire scientifique se souvient de son émotion pour avoir voir vu apparaître sur une tuile "ART" puis... "ARTEMIDOS" à la fin de l'été.
(Le Temps ) "la découverte est essentielle. Ces fouilles qui se déploient sur 5000 m2 ont mis au jour l'un des derniers sanctuaires connus par les textes. «Il compte parmi les plus importants de l'île d'Eubée, le deuxième plus grand de Grèce après la Crète », explique le professeur Karl Reber, directeur de l'ESAG. Il rappelle que cette école fouille cette île «depuis 1964 à l'invitation du gouvernement grec. A cette époque, la ville moderne d'Erétrie s'agrandit et des constructions sont réalisées sur le site antique. L'objectif était de protéger une partie de ce site antique».
C'est le résultat d'une campagne de fouille de cinq ans mais surtout d'une présence suisse d'un demi-siècle pour protéger le site antique potentiellement intéressant d'une ville moderne.
Un engagement helvétique têtu, opiniâtre, important en matière scientifique mais aussi .....financier. Le terrain est acheté par l'ESAG en 2012 !
MISE EN RELATION DES VESTIGES AVEC LES TEXTES
«Une telle découverte est d'un grand intérêt, ajoute Denis Knoepfler, professeur honoraire au Collège de France et à l'Université de Neuchâtel. Elle permet de mettre en relation les vestiges avec des textes.».(Le Temps)
Cette découverte couronne en effet la démarche scientifique de cet historien, Denis Knoepfler, qui mêle doute et hypothèse.
"Il est jeune chercheur lorsqu'ils se plonge dans les écrits concernant la ville antique d'Erétrie, notamment ceux du géographe Strabon (Ier siècle avant Jésus-Christ). Celui-ci évoque le sanctuaire d'une part, et une procession de l'autre. La procession, imposante, ne peut avoir lieu dans l'espace décrit par le géographe.
C'est alors que le doute surgit, explique le professeur Knoepfler: «Progressivement, j'ai constaté différents indices plaidant pour une localisation de ce secteur au pied d'un colline et non là où nous cherchions». En cause, une erreur dans le nombre de «stades», l'unité de mesure de l'époque équivalent à 180 mètres. «En Grec, deux lettres se ressemblent, le ζ et le ξ, poursuit Denis Knoepfler. La première équivaut au chiffre 7, la seconde à 60. Mais dans leur écriture, il n'y a qu'une infime différence entre les deux». Dans le premier cas, le sanctuaire était à 1,2 kilomètre de la ville, dans le second, à 11 kilomètres. «J'ai donc supposé qu'il s'agissait d'un erreur de copiste et suggéré une localisation du sanctuaire sur le rivage, au pied de cette butte», explique-t-il en montrant la colline qui domine les fouilles."
La campagne de fouille 2017 est terminée, les cours reprennent à Lausanne
Le directeur de l'ESAG Karl Reber poursuit: «Nous sommes partis d'un petit sondage. Aujourd'hui, nous savons que le sanctuaire est encore plus grand que ce que nous avions prévu». Il faudra encore dégager des tonnes de terre, remuer des centaines de blocs avant de mesurer l'ampleur de la découverte.
Et en attendant probablement penser à protéger le site de toute intrusion malveillante?