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Art-Photographes à la Une. Photojournalisme - Page 6

  • L'enfant surgit de la vieille pellicule du vieil appareil

    C'est une sympathique anecdote qui concerne la photographie.

    Cet été, Elisabeth Blanchet, photographe française habitant Londres visite la Russie.

    Collectionneuse de vieils appareils photos, elle trouve  dans une brocante un Elicon 35C , modèle typique des années soviétiques révolues.

    Elle a la surprise de constater que l'appareil contient encore sa pellicule !elicon 35 c,elisabeth blanchet,vieille pellicule,photographie,réseaux sociaux,twitter,russie

    Curieuse et un peu scientifique tout de même, elle décide de la développer.

    Seconde surprise, la pellicule a traversé le temps, intacte.

    Troisième surprise, les photos développées sont intéressantes !

     Du registre familial. Un garçon rieur surgit. Cela semble furieusement à son  premier jour d'école.

    La  française ne s'arrête pas en si bon chemin et lance un appel sur les réseaux sociaux, autour de ce "first day of school".

    Un certain Dmitri Kretov, homme d'affaire de 33 ans n'en croyait pas ses yeux.

    Si l'homme   ne se reconnaissait pas en tant qu'enfant sur les clichés, il  a du admettre que c'était bien lui puisque les autres sont assurément son oncle et sa tante.

    Il a chaleureusement remercié la photographe, pour ce retour vers le passé intime, aussi inattendu qu' insolite.

                                                                     Sylvie Neidinger

                                                                  

     

     

     

     

  • Romanov: leur destin tragique vu par le précepteur-photographe suisse Pierre Gilliard

    Russie.

    Arte présente un documentaire de Patrick Cabouat  sur la famille Romanov vu par leur précepteur Pierre Gilliard(1879-1962)

    Ce vaudois va apporter son extraordinaire témoignage a posteriori puisque intégré au sein de la vie intime du cercle familial du tsar, il a donné son témoignage par écrit.

    Surtout,  a photographié les Romanov au pouvoir jusque dans leur tragique disparition.

    Le fonds ayant été légué au Canton de Vaud, les clichés sont archivés aujourd'hui au Musée de l'Elysée à Lausanne.

    Précepteur durant treize ans à la cour de Russie, le suisse  a suivi les quatre grandes duchesses Olga, Anastasia, Tatiana et Maria Nicolaëvna, ainsi que le tsarévitch Alexis Nicolaiëvitch, des années fastes jusqu'à leur exécution à Ekaterimbourg en 1918, l'épisode du train arrêté.

    L'extraordinaire intérêt du doc visible sur la chaîne franco-allemande tient du croisement des données sur la famille du Tsar  vues sous l'angle de  la ferveur humaine d'un intime (et de son reportage précis ) avec l'histoire en cours de la révolution bolchévique.

                                                                            Sylvie Neidinger


    Le destin tragique des Romanov

    Doc à revoir 87 min. (Programme)
    Disponible : 28/10/2017 au 27/12/2017
     
     
    Je cite  :"D'après les écrits et les photos du précepteur suisse Pierre Gilliard, un témoignage unique sur la fin tragique de la dynastie impériale, croisé avec le vibrant récit de la révolution russe. 
    En 1904, le jeune Pierre Gilliard quitte sa Suisse natale pour devenir le professeur de français de la famille impériale russe. Il ignore qu'il va partager son quotidien durant treize ans, jusqu'à la fin tragique des Romanov, sommairement exécutés à Ekaterinbourg en juillet 1918. Peuplée à 80 % de paysans, la Russie d'alors reste fidèle à la trinité "terre-Église-tsar". Mais l'essor industriel a fait naître un prolétariat urbain et une bourgeoisie qui aspirent à plus de liberté. Inconscient de ces évolutions, le tsar Nicolas II gouverne en autocrate, avec la bénédiction de son épouse Alexandra, qui a embrassé la religion orthodoxe avec le zèle des convertis, et subira bientôt l'influence délétère de Raspoutine. Fidélité Sans partager la vision passéiste du couple impérial, Pierre Gilliard va s'attacher aux enfants comme aux parents et gagner leur confiance. En 1913, il devient le précepteur du tsarévitch Alexis, objet d'inquiétudes car il est hémophile, et persuade son père et sa mère d'ouvrir au monde ce jeune héritier surprotégé. Lorsque la famille, qui a repris son nom de Romanov après l'abdication de Nicolas II, est assignée à résidence, Gilliard fait le choix de demeurer prisonnier avec eux. Il échappera au massacre grâce à sa citoyenneté suisse. Fondé sur son journal intime ("Treize années à la cour de Russie", publié chez Payot avec succès en 1921) et sur ses excellentes et émouvantes photographies, ainsi que sur des scènes reconstituées, ce documentaire offre un témoignage exceptionnel sur le quotidien de la famille impériale. Le film replace celui-ci dans le contexte troublé de l'époque, en retraçant avec brio, à l'aide d'archives et d'interviews d'historiens, les affrontements idéologiques qui ont émaillé la première révolution prolétarienne victorieuse de l’histoire."
     

     

  • Niels Ackermann, photo-journaliste genevois expose aux rencontres d'Arles

    Les Rencontres photographiques d'Arles se sont décentralisées en d'autres  lieux de passage; dans les gares notamment. IMG_6904.JPG

    Sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille, des panneaux exposent quelques oeuvres du suisse Niels Ackermann et de quelques autres grands noms...

    Le domaine de prédilection de "l'oeil genevois"  consiste à retrouver puis  photographier, en Ukraine les anciennes statues de bronze de Lénine.IMG_6907.JPG ( "Looking for Lenin", en association avec  Sébastien Gobert)       

       Contraste.

    Autre incroyable panneau sous le  ciel bleu sudiste:  ce couple d'iraniens en voyage de noces au milieu d'un champ de ruines armé... Du photographe iranien Gohar Dashti (Vie d'aujourd'hui et guerre. 2008)

     

    Un peu plus loin, la photo  d'un être transgenre était en cours d'arrachement  Le panneau ne survivra probablement pas au mois d'août ?

    Nous étions alors plusieurs à observer les clichés.         

    niels ackermann,rencontres photographiques  d'arles,gares

     La conversation s'engagea sur les analyses  respectives. Avec échanges d'arguments en positif et négatif.

    Là réside précisément l'intérêt de cette expo: sa prise de possession par le public de passage qui...prend le temps de s'arrêter un quart d'heures !

    IMG_6912.JPGUn certain Roch -formidable d'énergie et de culture- adorait la photo de Marilyn Monroe réinterprétée, réutilisée.

    Il  se présenta comme: "toujours argentique".

    Selon lui, "la différence entre l'argentique et le numérique est la même qu'écouter un son sur vinyle ou numérique..."

    Mais comme moi, il  photographiait avec son... mobile !

    Il m'a dit aussi être surfeur entre mille autres activités plus sérieuses. Je lui ai souhaité de bons spots avec de bons vents avant de reprendre mon train.

    Le charme des vraies  rencontres photographiques.

                                                                                                           Sylvie Neidinger

     

     http://www.tdg.ch/culture/niels-ackermann-photographe-humains/story/22820943

     http://www.loeildelaphotographie.com/fr/author/niels-ackermann/

     

    crédit images photo neidinger

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