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" Les banques centrales franchissent une nouvelle étape aujourd’hui en expérimentant de nouveaux outils pour relancer l’activité : le passage aux taux durablement négatifs. Occasionnellement en effet, les taux ont pu passer négatifs. Par exemple aux Etats-Unis dans les années 60 ou en Suisse dans les années 70. Le mouvement est aujourd’hui plus global et plus durable semble-t-il."....
Lendemains d'ivresse "nationaliste" et de victoire du camp Brexit: la tête tourne pour les britanniques, désintégrés.
Les conséquences du Non à L'UE s'invitent immédiatement avec la baisse de 10% de la livre en quelques heures, Ecosse(Nicola Sturgeon, 1er ministre)etIrlande qui évoquent leur indépendance (unification de l'Irlande demandée par le Sinn Fein), Espagne qui veut récupérer les 7 km carrés stratégiques deGibraltar, les accords du Touquetremis en cause par les nordistes qui réclament que les anglais gèrent leur frontière chez eux et non sur le territoire français...
La boîte de Pandore des conséquences en cascades absolument non maîtrisées voire non apparentes est ouverte.
Le vote fut net pourtant, sans ambiguïté avec un écart de plus de un million de voix.
Enorme problème sociologique: les villes et les jeunes (à 3/4) ont misé sur l'Europe, les campagnes, les retraités, les personnes âgées ont voté non.
Jeunesse en colère. Britanniques expatriés inquiet. City de Londres aux abois.
La campagne fut violente avec tout un raout anti européen, une haine de fiel marqué par l'assassinat d'une jeune mère de famille, député (Jo COX) par un nationaliste d'extrême droite.
Ce, alors que la Grande -Bretagne bénéficiait d'un régime de faveur de l'UE et d"un" rabais" suivant le langage des boutiquiers!
POPULISME MENSONGES ET AMATEURISME
Incroyable. Sur les trending topics de google la recherche la plus forte au Royaume-Désuni au LENDEMAIN du vote est "qu'est ce que l'UE ?"
Question: ils ne pouvaient pas se renseigner AVANT???!!!!
(preuve qu'un référendum est faussement une bonne idée démocratique, c'est un choix politique caricatural, en fait !)
A ce manque d'info, le N°1de Ukip Mickael Farage avoue hier un mensonge dans la campagne de son camp autour des 350 millions de livres/semaine que le Leave aurait soit-disant permis de rétrocéder au système social de la NHS.
Avec l'Europe, la Grande-Bretagne a toujours eu cette relation de boutiquier qui compte ses sous, de '"petite monnaie".
Comme au temps de Thatcher qui voulait sa monnaie "back"...
Les britanniques et leur vision de petits épiciers...
CAMERON A-T-IL EU RAISON ?OUI/NON
La démarche du référendum semble une voie démocratique.
En l'espèce, les enjeux étaient trop lourds pour une réponse par oui ou non, entre populismes, petits mensonges etc..
Le référendumest en réalité un piège démocratique.
Tous les excès furent permis ici. Boris Johnson n'hésita pas à comparer l'UE à Hitler ....!
Bruxelles et les européens étaient lancés à la pâture publique comme le diable qui empêchait la Grande -Bretagne de redevenir le superbe Empire Britannique dans son superbe isolement mais toujours à la manette pour tout contrôler....chez les autres.
Un incroyable pêché d'orgueil qui se retourne magistralement aujourd'hui.
Alors Cameron ???
Il entre dans l'histoire mais pas comme lui l'entendait. Avec le mauvais rôle.
Tous les problèmes à venir lui seront reprochés, c'est évident.
Il a fait prendre un risque inouï pour des petites questions de politique intérieure.
Les européens sont d'ailleurs actuellement à nouveau étonnés, une fois le vote OUT décidé, de voir Cameron vouloir décider du timing de sortie comme bon lui semble. C'est exactement cette attitude pénible qui a marqué les relations GB-UE depuis l'origine. Boris Johnson dit ne pas être pressé lui non plus . Une façon de "tirer un max" des futures négociations ...
In c'est In, out c'est out.
Il commence à être demandé de rapidement mettre en oeuvre la sortie et de ne plus entrer dans les négociations de marchands de tapis!
JC Juncker est clair ( article du point) :"Sortir de l'Europe, "ce n'est pas un divorce à l'amiable, mais après tout, ce n'était pas non plus une grande relation amoureuse". C'ette sortie de Jean-Claude Juncker montre assez l'exaspération de Bruxelles devant l'attitude de Londres. Car après avoir signifié à l'Europe sa décision de rompre, la Grande-Bretagne se montre peu désireuse d'accélérer le départ effectif de la maison commune. Ce qui agace prodigieusement le président de la Commission européenne, qui a exigé que Londres dépose "immédiatement" sa demande de quitter l'UE. "Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement britannique a besoin d'attendre jusqu'au mois d'octobre pour décider si oui ou non il envoie la lettre de divorce à Bruxelles. J'aimerais l'avoir immédiatement", a-t-il déclaré."
"Quand on peste du lundi au samedi sur l'Europe, il est difficile de passer pour un Européen convaincu le dimanche", a accusé M. Juncker. Pour le président de la Commission européenne Bruxelles ne porte "aucune responsabilité" dans les résultats d'un scrutin voulu par M. Cameron "et non par le Parlement européen, la Commission ou le Conseil européen".
Au sein de l'Union Européenne la sidération règne en ce premier jour de résultat.
Pour autant, certains affirment que ce vote a permis de clarifier les positions imbuvables des britanniques des dernières années ni dans l'euro, ni dans Schengen, avec avantages financiers mais voulant imposer leur vision et rythme.
Comme effectivement autour de l'euro.
Une monnaie qu'ils n'avaient pas adoptée mais qu'ils se plaisaient à gérer impérativement depuis la City de Londres (Euribord)
Le Royaume-Désuni qui s'est endormi en se rêvant maître unique de son destin et de ses petits sous, maître du monde de l'Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais... se réveille face à une incertitude qui sape les fondements de son Etat, un premier ministre qui démissionne, en plus.
Grande-Bretagne: splendidement auto-isolée.
Pour l'Europe, le mérite de la clarification est puissant.
A la fois pour repenser l'Europe autour d'un noyau dur et au delà les autres (27 ) à réfléchir sur les éventuels élargissements.
"Les six membres fondateurs de l'Union se retrouvent aujourd'hui à Berlin pour des pourparlers post-Brexit. Je suis sûr que ces États vont envoyer comme message qu'on ne laissera personne nous prendre notre Europe, ce projet de paix et de stabilité".
RIRE. Drôle de fait divers. Un restaurateur se venge !
Un jeune chef d'entreprise de Rueil-Malmaison qui n'a pas obtenu de prêt bancaire pour financer sa seconde affaire a noté ceci sur l'ardoise d'accueil :"chiens acceptés, banquiers interdits" ! SN
Avec des cigales que l'on entendait pour la première fois à ce niveau d'intensité, cet été chanter aux bords de l'Isère à Grenoble et en Savoie vers Albertville...
Difficile d'imaginer une saison de ski qui doit démarrer sous peu !
L'industrie du ski est quelque peu en souffrance avec des chiffres alarmistes en 30 ans les ventes de ski se sont effondrées.Le marché des articles de sport d’hiver décline donc cruellement en Suisse. A raison de 240 000 paires vendues durant l’hiver dernier, le marché suisse du ski porterait actuellement sur 150 millions de francs, selon l’institut de recherche nidwaldien Gfk Switzerland AG. Et le chiffre d’affaires annuel global des marchands d’articles de sports d’hiver (comprenant des skis, des chaussures, des textiles et de nombreux accessoires) se maintient en Suisse, depuis des années, à environ 400 millions."(TDG)
La faute à la location, à la baisse de fréquentation, au manque de neige.
Certes skier est hyper onéreux: argument de poids aussi !
Les phases de consolidation, restructurations voire de disparition d'industriels du secteur s'observent."La phase de consolidation touche aussi les plus grands fabricants de lattes. K2 Inc., pionnier des skis en fibres de verre domicilié dans l’Etat de Washington, absorbe ainsi en 2004 le numéro 4 mondial: l’Allemand Völkl. Puis, en automne 2007, le grand producteur américain de produits de consommation Jarden Corporation s’empare de cette grosse structure entièrement vouée aux équipements sportifs.
L’ex-manufacture de tabac finlandaise Amer Sports Oyi a pour sa part acquis le français Salomon en 2005. L’ex-leader de la clope finnoise avait en plus déjà mis la main en novembre 1994 sur Austria GmbH. Heureux sauvetage de l’actuel numéro 3 mondial du ski, au terme d’une douloureuse procédure de faillite."(TDG suite)
A Chambéry en Savoie on y croit encore avec la nouvelle manifestation du 26 novembre nommée Before Winter autour de l'économie de la neige, musique et digital.
Le CIO lui aussi a entériné le manque de neige puisqu'il accorde les JO de 2022 à la Chinequi ne dispose pas de tradition de ski.
Les membres de l'Eurogroupe se raidissent, ceux de l' Europe du nord, de l'est ceux proches de l'Allemagne évidemment mais pas seulement. Egalement les pays qui ont pris eux les mesures d'austérité tel le Portugal, les plus fragiles que le comportement grec exaspère dont la Lettonie: "la Grèce a voté sa sortie de l'euro"
Ils se raidissent face à l'attitude de la Grèce et son actuel "circus politicus" version Syriza qui danse face au gouffre imminent.
Ce non grec tend les positions. D'ailleurs, on n'a toujours pas compris à quoi ils disent non ! Non à l'accord qui était de toutes façons caduc le 30 juin?
Dixit Alexis Tsipras il semble que ce non grec soit un oui à l'euro mais un non au remboursement: intenable.
Exemple de Alain Juppé mais aussi de V Giscard d'Estaing au pouvoir lors de la création de l'euro et surtout de tous les autres, dubitatifs et ne voulant aller plus loin dans les concessions.
La prise de position du FMI sur l'effacement de la dette a été mal prise par les européens, vue comme une ingérence. Elle met en froid leur relation: FMI désavoué
"Andreas Scheuer, secrétaire général de la CSU, l’aile bavaroise et très conservatrice de la CDU d’Angela Merkel, n’a pas mâché ses mots : « La Grèce a dit non. Et un non cela veut aussi dire pour nous un non à la négociation autour d’une nouvelle tranche d’aide à la Grèce ! » Peter Ramsauer, chef de la commission de l’économie au Bundestag et lui aussi membre de la CSU, a rappelé que le résultat du référendum de dimanche signifiait « un non à toute forme d’aide nouvelle »
Deux jours après le référendum le non grec, la volonté hellène de ne pas rembourser apparait bien comme la...victoire de l'échec de la méthode Tsipras.
La réunion de l 'Eurogroupe de ce mardi va être cruciale pour observer le sens de l'évolution en direction du durcissement ou non.
Sylvie Neidinger
Réponse. Mercredi 8, l'Eurogroupe reste ferme et parle d'aide humanitaire en cas de grexit. A Tsipras mis au pied du mur !