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boris johnson

  • Erreur: la Suisse n'est PAS en "concubinage" avec l'UE ! Ni un Britzerland...

    Mme Livia Leu, plus haut diplomate helvète a donné son sentiment  le 2 mai dernier au retour de Bruxelles dans le Temps comme compte-rendu de ses entretiens suite à la renonciation il y a un an, par la Suisse à établir un accord cadre  désormais réclamé par l'UE.livia #leu,#suisse,#ch,#ue,#concubinage,#mariage,#divorce,#brexit,boris #johnson,#uk

    Etonnement, la Secrétaire d'Etat compare la relation Suisse-UE à un concubinage.

    Une image  peu reprise dans les médias. Et pour cause !

    D'une part, le terme est péjoratif à la fois à l'écoute (con-cu-binage) et dans ce qu'il signifie,  quand on cite tel roi et ses...concubines. Soit une "union de fait consommée" : sa définition.

    On évoque ici la vie privée donc  implicitement le registre ultra perso, physique  (entre autres histoires de couple) Dérangeant pour des...Etats.

    Mme Leu signifie ici  que Suisse et UE fonctionneraient comme un couple mais hors du cadre légal du mariage. Soit, une union libre sans contrat.

    Or, la notion de conjoint pose problème ici car appliquée à des contrées.

                                                     1 face à 27

    Surtout, il est fondamentalement inexact  de poser sur le même plan un pays, la Suisse et une supra-entité juridique de... 27 pays.

    Largement disproportionné! Cette disproportion est d'ailleurs une constante, pas simplement dans le discours de la diplomate en chef. Tout le suivi du dossier CH-UE présente ce décalage comparatif.

    Suite de l'interview: Mme Leu associe ensuite  le Royaume-Uni à la même logique matrimoniale  en comparant  le Brexit à un divorce avec l'UE.

    Là encore: même disproportion. L'UE n'est en couple avec personne! Ni  avec l'un de ses anciens membre (UK) ni avec un pays tiers (CH).

                          INVENTION FUMEUSE DE BORIS JOHNSON: LE BRITZERLAND, UNE CHIMERE 

    Pour continuer sur les dénominations improbables, le 28 avril dernier,  Boris Johnson accueillait  Ignazio Cassis, Président de la Confédération  sur le même registre linguistique autour d'une chimère: le Britzerland.

    Comme nous sommes tous deux en dehors de l’UE, créons un Britzerland!» "’(...)

    "En visite à Londres jeudi, le président de la Confédération Ignazio Cassis a renforcé avec son homologue Boris Johnson le front commun des deux pays face à l’UE. Les liens seront notamment approfondis dans le domaine des services financiers et de la recherche"(Le Temps, 28 avril, chapô)

    Le Britzerland étant décrit ici comme  un "front commun" ? Comment et jusqu'où ...affronter l'UE ? C'est en tous cas le vocabulaire retenu. Front? Frontal? Ligne de Front? terminologie de guerre...

    Pour l'Union Européenne:  crainte que le fumeux Britzerland ne soit en fait un paradis fiscal renforcé à ses portes, les îles britanniques étant déjà bien placées?La notion de "front" ne venant pas rassurer...

    Concubinage? Divorce? Britzerland? Cet humour lexical offensif décidemment  passe mal au regard des enjeux et des interrogations multiples portant à conséquences pour les économies.

                                                 Sylvie Neidinger 

     

    capture article le Temps du 28 avril 2022, citation "front commun"

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  • Boris Johnson en soins intensifs ce soir !

    Covid-19- Boris Johnson, tout comme Donald Trump fut adepte initialement du laisser-faire. La fameuse  théorie de l'immunité collective. (Exacte mais pas adaptée ici question délais, coût humain etc.)

    Du coup, pas d'action initiale pour préparer la population au combat contre le virus, à  l'image du monde anglo-saxon qu'ils représentent,  libéral. A savoir:  Pas de confinement, pas de blocage de la vie économique.

    Pire Johnson- comme Trump- a fanfaronné initialement. Délit d'orgueil. Avec cette immunité du troupeau (herd immunity) le virus allait s'éteindre de lui même avec un pourcentage atteint.

    Les épidémiologistes s'arrachaient les cheveux...Il faut en réalité plusieurs mois, plusieurs pandémies pour que par exemple 60 % de la population ait produit ses propres anti-corps. 

    Résultat, le Royaume-Uni a pris du retard dans le traitement de la crise. Les USA aussi, devenant aujourd'hui le principal foyer épidémique au monde.

    Quel retournement de situation...La réalité dépasse la fiction.

    Boris Johnson est lui même tombé malade. Soigné à domicile. Hospitalisé depuis hier soir à son 10ème jour. Soit, ce fameux "pic du  10ème jour" (propre  au covid-19) qui fait plonger le patient.

    Ce soir, le premier ministre britannique  entre en soins intensifs, sous oxygène. Il présente probablement les facteurs d'aggravation: poids etc.

    Comme homme politique, il a serré des centaines de mains, sans protection. Tout en se moquant  du coronavirus dans les discours: sa stratégie de la roulette russe.

    Johnson  était présenté jusqu'à ce soir par Downing Street comme "gouvernant toujours le pays".

    C'est ce soir terminé. Personne  ne gouverne en soins intensifs !

    C'est historique que cette atteinte d'un chef d'état en exercice, au Roayume-Uni. Plusieurs autres membres du gouvernement dont le ministre de la santé sont également touchés.

    Un scénario fou car Johnson est touché par une épidémie qu'il avait refusé de gérer sérieusement (par confinement). La livre sterling baisse ce soir..

    La situation politique induite est inédite car le système politique britannique ne prévoit pas de remplaçant institutionnel.

    Dominic Raab assure un intérim. Juste un interim.

    On souhaite un rétablissement rapide à Boris Johnson, habituellement tellement dynamique. Et courage aux britanniques forcément désorientés par cette annonce sidérante.

                                                                                Sylvie Neidinger

     

    Boris Johnson un peu fou, a tout de même provoqué, fanfaroné, qu'il allait continuer à serrer les mains de personnes malades en plus.Irresponsable.

    #covid-19,boris johnson,soins intensifs,immunité collective,laisser-faire,#blogneidinger,rrab,royaume-uni

                                               RUBRIQUE Covid-19

  • HULK UK et le délire National Britannique...d'animation

    Comment prendre au sérieux le Royaume-Uni dont le dirigeant Bojo vient de comparer 

    ...   UK à HULK ???

    Comment évoquer une négociation (sérieuse) alors que GB-UK-HULK est entré pour une part de sa population  dans un gravissime et dangereux délire National Britanniques mis en scène comme un film d'animation digne du Festival de Annecy !

    Qui HULK effraie-t-il en devenant soit disant plus fort par la ....COLERE ? : les enfants !

    Hulk par ailleurs présente un visage tellement STUPIDE! ( un peu comme son mentor Boris Hulk Johnson..) 

    Johnson même pas fort comme Hulk a d'ailleurs filé à l'anglaise laissant seul le pm luxembourgeois lors de la conférence de presse

    Dans quels délires est tombé le Royaume-Désuni dirigé par un pied-nickelé?

    Agissez au lieu de parler  intime Jean-Claude Juncker à Johnson.

    Courage aux négociateurs européens...

    Derrière la plaisanterie de mauvais goût, un peuple souffre, la démocratie souffre, des entreprises souffrent, les Institutions sont fragilisées.

     

                                                                       Sylvie Neidinger

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    (crédit images capture )

                                                                                       

     

  • Le "brexit means brexit"...réaliste de Michel Barnier aux Anglais, en retour

    Le Royaume-Uni a mis un temps fou, 18 mois, pour valider le premier volet des négociations avec l'UE.

    Et finalement a tout accepté en deux jours face à l'ultimatum européen de décembre.

    La PM May avait passé l'année à  prononcer une phrase sibylline quand on lui demandait ce qu'elle concoctait "brexit means brexit". Parole qui n'éclairait pas beaucoup de ses intentions...

    Les observateurs étrangers  furent alors stupéfaits des débats internes du pays (parlement, presse, les europhobes type Johnson etc..) assez violents* et en total déni avec le réel de la situation.

    Diatribes en complet déni de ce qu'un vote mal présenté à l'origine (les mensonges des brexiteurs)  allait entrainer pour le pays.

    Le Royaume -Uni organisa, seul dans son coin pendant de longs mois, le contour de son DESIR de quitter l'UE.

    Vouloir le  beurre et l'argent du beurre. Le retrait de l'UE pour ses inconvénients mais y rester pour ce qui intéresse (dont le passeport européen de la City)

    ...Ils ont même voté pour l'heure exacte de sortie !

    Enfin en décembre cette première étape a été franchie après tout cette longue phase de dénégation. Theresa May a finalement accepté de monter  les trois premières marches de la porte de sortie. Elles se nomment Irlande+facture+ traitement des européens localement.

    Désormais Michel Barnier que la presse anglais populiste  connue pour sa modération légendaire avait nommé un jour l'idiot des alpes (il est savoyard....) lance la phase deux.

    Il porte la voix des 27 autres, contre le Royaume -Uni qui  demande  le divorce.

    C'est juridiquement un processus de "dés-adhésion".

    A ce stade le commissaire européen rappelle en fait ce que signifie exactement le brexit par eux engagés suite à  un vote populiste sans étude d'impact sérieuse, dans le plus grand amateurisme.

    Barnier vient  rappeler:

    -Remarque  basique de bon sens "être en dehors de l'UE signifiera  pour le Royaume-Uni moins d'avantages qu'être dedans".

    -Que la période de transition va être courte, limitée au 31 décembre 2020. Contrairement aux britanniques qui pensaient prolonger sans date. Sinon, ils repassent à la caisse pour la contribution.  Les britanniques paient ici leur âpreté au gain autour du règlement de la facture de sortie. La philosophie européenne c'est désormais "ils trainent à sortir, ils paient". Chat échaudé..

    -Que les règles de l'UE s'appliquent durant la période de transition (libre circulation et cour de justice européenne)

    -Qu'il n'y a pas de choix à la carte d'une Angleterre qui ne garderait que  ce qui l'intéresse (pas de City de Londres qui commercerait comme avant avec l'UE)

    -Que l'accord final dépendra aussi de  la  position de l'Espagne sur Gibraltar.

    -Cerise sur le gâteau: que le retour en arrière éventuel  ne dépendra pas des anglais ! Les débats internes au Royaume-Uni genre " quand on voudra on reviendra en arrière" sont de facto surréalistes.

    Tout retour en arrière ne peut venir que par acceptation des 27 parlements ! Et non du caprice anglais qui sortirait de l'UE et reviendrait comme dans un moulin. 

    Michel Barnier remet juste les pendules à l'heure.

    Cela souligne le contraste entre un désir nationaliste en complet refus de voir de la situation réelle du Royaume -Uni  et la  réalité JURIDIQUE d'un processus d'adhésion/dés-adhésion en cours et lancé.

    Brexit means brexit !

    Stupéfiant: la réaction de certains britanniques reste  toujours dans le déni à la petite semaine. 

    Alors qu'ils chamboulent leur économie pour des lendemains largement  inconnus.

    Alors qu'ils quittent l'UE qui est actuellement leur premier partenaire commercial (on rêve sur l'intérêt de cette démarche ...) certains britanniques  n 'oublient pas, petits boutiquiers matérialistes à réclamer leur part du ....vin des caves de l'UE.

    Question:  pour se saoûler et   mieux ....oublier la galère dans laquelle ils ont volontairement plongé leur pays? 

     

                                                                Sylvie Neidinger

     

     

    Débats violents : à savoir, des députés conservateurs anti- brexit viennent encore récemment de recevoir des menaces de mort! On se souvient de l'assassinat de la Député anti-brexit...

     

     

     

  • Boris Johnson se croit en 1386: grand délire "national-historique" des brexiteurs!

    Boris Johnson, l'inénarrable ministre britannique des affaires étrangères est à la tete de johnson.JPGpointe du  délire nationaliste et historique qui s'est emparé des brexiteurs.

    Il n'est pas le seul.

    On se souvient de la parade  sur la Tamise, organisée  en juin 2016 par Nigel Farage (alors Ukip) qui rejouait la bataille de Trafalgar

    Lui modeste,  endossant juste les habits de ...l'amiral Nelson.

    Theresa May elle même avait choisi de donner son discours-réponse aux européens à Florence ville des anciens échanges bancaires internationaux  au sortir  du moyen-âge. Dans la Toscane du libre-échange...à la Renaissance. Douche écossaise !

    On entend ça et là les brexiteurs annoncer que le Royaume-Uni va s'en sortir seul en renouant ses liens  juste  avec ....l'Empire britannique....Lequel régnait à l'époque  sur tous les océans.

    Problème: à l'époque !

    Boris Johnson est allé  récemment chercher à Lisbonne un  soutien auprès de son homologue portugais Augusto Santos Silva.

     Pour le convaincre, il fait référence juste au

    ...Traité de Windsor de ...  1386 !!

     Soit, le plus vieux traité diplomatique du monde signé entre l'Angleterre et le Portugal, une alliance militaire.

    Qui fait suite à l'alliance anglo-portugaise de 1373.Captureh.JPG

    (citation presse GB)"Speaking to reporters after talks with Portuguese counterpart Augusto Santos Silva in Lisbon, Mr Johnson appealed to the 1386 Treaty of Windsor to suggest Portugal help in unblocking Brexit negotiations.

    He said: “In the Treaty of Windsor, if you read it very carefully, somewhere I’m sure, there is a clause that says ‘if one side is involved in some very difficult European negotiations, it is the duty of one side to come to the aid of the other.”

    Mr Johnson also brought up he Duke of Wellington’s role in chasing Napoleon’s troops out of Portugal in the early 19th century.

    In addition, he mentioned the fact that British fictional super spy James Bond had been “conceived, at least intellectually, in Estoril,” a Lisbon beach suburb."

            CRISE PASSEISTE

    Le Royaume-Uni  est carrément pris en otage intellectuel par un Boris Johnson, bonimenteur cabré,  juste en retard de... sept siècles sur la réalité de son île.

    Et par plusieurs de ses compères, tous  en actuel total délire de grandeur historique passée qui resurgit à propos de la sortie de l'UE.

    L'illusion de croire et de faire croire aux citoyens que, une fois la sortie effective, l'Empire revient !

     Décadent. Le brexit sent la naphtaline. C'est la course au "plus vieux".

    Qui  s'accompagne sur le terrain de relents xénophobes.

    Grand saut à pieds joints du grand blond  souvent décoiffé,  dans....le passé.

    Au risque de ...son pays.

    Le Gardian qualifie l'équipe en place, les Johnson, Davis et Hammond de "morts vivants".

    Les donateurs  conservateurs sont jusqu'au boutistes.

    Les brexiteurs n'ont pas compris leur réalité.

    Selon Michel Barnier, la transition ne fera pas de "sur mesure". Selon Pascal Lamy, ancien dirigeant de l'OMC, "organiser le brexit n'est pas  marchander mais limiter les dégâts";

    De facto, le Royaume-Uni qui entend quitter doit comprendre qu'il s'installe dans une position structurelle de faiblesse.

    Alors la partie  théatrale des matamores Johnson, Hammond, David est surannée.

    Un grand délire s'est emparé d'une partie conservatrice de la classe politique britannique, positionnement idéologique  que je qualifie de "national-historique".

    Par des "conservateurs" au sens étymologique pur et dur du terme : la conserve.

     

     

                                                                               Sylvie Neidinger

    (INFO SUITE)

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     Annexe: (wiki) citation

    Traité anglo-portugais de 1373

     Le traité de Londres, ou traité anglo-portugais de 1373, est un traité d'alliance signé le 16 juin 1373 entre le roi Édouard III d'Angleterre et le roi Ferdinand et la reine Éléonore du Portugal. Il établit un traité « d'amitié, d’union et d’alliance perpétuelle » entre les deux nations maritimes. Il est le plus ancien traité actif au monde.

    Il fut renforcé tout au long de l'histoire, en particulier en 1386, 1643, 1654, 1660, 1661, 1703, 1815 et par une déclaration secrète en 1899. Il fut reconnu dans les traités d'arbitrage au XXe siècle entre le Royaume-Uni et le Portugal en 1904 et 1914.

    Le traité fut temporairement mis en sommeil pendant l'Union ibérique de 1580 à 1640, lorsque les monarchies d'Espagne et le Portugal étaient dans une union dynastique. Cependant, avec la restauration de l'indépendance du Portugal, l'alliance reprit et prit une nouvelle importance pendant les guerres napoléoniennes, lorsque les Britanniques envoyèrent leur meilleur général, le duc de Wellington, saper les armées de Napoléon dans la guerre d'indépendance espagnole.

    Il fut réactivé au cours de la Seconde Guerre mondiale, en vertu duquel les Portugais restèrent neutres, en accord avec la Grande-Bretagne, laquelle ne voulait pas étendre la guerre à la péninsule Ibérique, jusqu'en 1943, quand il fut entièrement réactivé par le gouvernement d’union nationale de Winston Churchill et le Portugal. La Grande-Bretagne, après trois mois de négociations, reçut l’autorisation d’utiliser l’aérodrome et les installations maritimes des Açores pour l’aider à combattre la menace des U-Boots. Les Britanniques citèrent également le traité au cours de la guerre des Malouines, en 1982.

    (crédit images =capture site cité en lien)

                                                                     ******

    SUNDERLAND et le mythe de la grandeur passée !

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